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07/11/2005: Fetizon et Peuch vainqueurs à Cognac (Charente libre) Parrain et vainqueur du 21 km de l’édition précédente, le coureur rémois s’est offert une nouvelle victoire. Sur la distance reine cette fois, au terme d’un parcours qu’il a survolé de tout son talent s’offrant au passage le record de l’épreuve. « Intouchable. La classe », saluait avec beaucoup de sportivité Elhadi Moumou, le vainqueur 2004, une fois la ligne franchie en seconde position avec près de six minutes de retard. Pas le moins du monde affecté par la perte de son titre et du record de la course, le fringant quadragénaire (45 ans) ne retenait que le « plaisir d’avoir au moins tenu tête un bon bout de temps à un grand monsieur ». Trente kilomètres précisément, avant que Pascal Fétizon ne mette fin à ce coude à coude à l’occasion d’une portion montante du parcours. Une première accélération « pour voir », une seconde pour « enfoncer le clou », et le champion du monde du 100 km pouvait s’envoler vers son objectif. « L’emporter en moins de 2h30 », précisait-t-il à l’arrivée en attendant le passage sur la ligne d’un autre "cent-bornard", le charentais Christophe Bachelier, son coéquipier en équipe de France, troisième en 2h38’53". Autre athlète ravi d’avoir rempli son objectif, Sébastien Beaufort qui, comme son aîné, a également inscrit son nom au palmarès de l’épreuve sur deux distances différentes. Vainqueur sur le 10 km en 2001, le cognaçais s’est adjugé le semi-marathon en 1h11’43". Une performance qui confirme la grande forme du sociétaire du CAC, récent lauréat des Foulées François 1er. Le scaiste Franck Geoffroy, second devant son coéquipier Olivier Demoy qui s’adjuge le challenge du Conseil général, en convenait sans problème. Dans le coup jusqu’à mi-parcours, il n’a pu suivre le rythme dans la seconde partie. « C’était le plus fort ». Et de préciser : « Quand il a mis un premier coup, j’ai essayé de résister mais très vite, j’ai senti qu’il en avait sous la semelle. Il a géré la course à son aise ». A l’Est toute chez les féminines Le même sentiment régnait dans les rangs des angoumoisins Bres (JSA) et Brison (SCA) à l’arrivée du 10 km. Second et troisième de l’épreuve, les deux compères n’ont rien pu faire face à l’impressionnant russe de Niort Alexi Gorkin, lauréat en 32’27. « Inabordable, admettaient-ils en chœur. On ne joue pas dans la même cour ». Une cour réservée à la colonie russe, souvent brillante à Jarnac. Et toujours de charme chez les féminines qui dominent les débats depuis deux ans sur courtes distances. Tatiana Mironova, vainqueur du 21 km l’an dernier, a récidivé. Sur le 10 km, sa jeune compatriote Nathalia Zratchih (22 ans) a succédé à son aînée Fedoseeva, et soufflé la victoire pour trente secondes à la marraine de cette 5 ème édition, Blandine Bitzner. Une marraine pas déçue pour une pointe de ne pas avoir inscrit son nom au palmarès, tant elle était « fière d’avoir été choisie comme la seconde femme à remplir ce rôle au marathon du Cognac ». Et de succéder ainsi à « l’immense Colette Besson » dont le souvenir a inondé une épreuve de plus en plus relevée, festive et colorée | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||