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06/11/2006: Ploix et Montagne mains dans la main. (charente libre) Ghislain Ploix et Jean-Louis Montagne franchissent la ligne tout sourire et main dans la main, sous les acclamations de la foule massée sur la ligne d'arrivée. Les deux hommes ont tout compris de l'esprit du Marathon du cognac: la performance d'accord, mais la convivialité d'abord. Des principes qui attirent toujours plus de monde dans la campagne autour de Jarnac.Ils étaient ainsi 1.858 coureurs, venus de toute la France, à prendre le départ de l'une des trois courses au programme de la 6e édition du Marathon du cognac. Soit 386 de plus qu'en 2005. «ça fait autour de 20% de plus que l'an dernier. Les gens en parlent de plus en plus dans les pelotons de France», se réjouit Olivier Joly, l'un des gentils organisateurs de l'épreuve charentaise à laquelle participaient pour la première fois Ghislain Ploix et Jean-Louis Mortagne. «Lui était bon dans les montées et moi, j'étais meilleur dans les descentes. On a donc équilibré les forces», s'amuse Ghislain Ploix, finalement déclaré vainqueur par l'implacable chrono pour son 82e marathon, en 2h40'24'' comme Jean-Louis Mortagne. Les deux hommes ont sympathisé au fil des 42,195 kilomètres dans le pays cognaçais. «J'avais un peu la 'courante'. Il m'a même dit que si j'avais besoin de m'arrêter, même 20 secondes, il m'attendrait», raconte le Montois, récent vainqueur du semi-marathon de Blaye et champion d'Aquitaine du 100 kilomètres. Une fois dépassé Christophe Bachelier, en tête de la course pendant plus de la moitié du marathon, l'idée d'une arrivée main dans la main est venue tout naturellement.
«Un
marathon, c'est une course à part, avant tout festive. On voulait remercier à
notre façon les nombreux spectateurs agglutinés sur les bords de la route»,
reprend Jean-Louis Mortagne, licencié de Gien Marathon. Les deux hommes
s'interrompent. Voilà Christophe Bachelier et ils tiennent à l'applaudir et le
féliciter. Pendant 25 kilomètres, le sociétaire de G2A a mené grand train en
tête. Il a même compté jusqu'à près de quatre minutes d'avance sur ses
poursuivants. Avant de s'effondrer. |