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27/11/2006: La Rochelle: Il
n'a manqué qu'un record pour que la fête soit complète. Ce sera pour une
prochaine édition
« Globalement satisfaisant
»
« On a eu un temps superbe. Pour une fin novembre,
on croit rêver », soulignait ce coureur épuisé mais heureux d'avoir franchi
la ligne d'arrivée.
Le rêve n'en était pas un : les quelque 8 000
participants du 16e Marathon de La Rochelle ont bénéficié d'une météo des
plus favorables.
Ciel bleu, température fraîche mais pas trop, peu
de vent... Des ingrédients qui faisaient espérer à tous les amoureux de la
course que le record, toujours détenu par Elijah Yator (2h 11m 34s en 2003)
tomberait enfin cette année. Malheureusement, le vainqueur de cette 16e édition,
le Kenyan Peter Bewott, n'a pas réussi à faire mieux que son compatriote. La
première féminine, Elizabeth Chemweno, non plus.
« C'est une petite déception pour nous, c'est
vrai. On croyait réellement que le record serait battu. Ce sera pour une
prochaine fois », relativisait Alain Comte, président de l'épreuve, qui n'était
pas le dernier à apprécier les conditions climatiques.
« La météo, nous n'y sommes pour rien ! Nous
sommes globalement très satisfaits de ce marathon. Une des spécificités de La
Rochelle est qu'il y a toujours beaucoup de monde sur le bord de la route. Cela
s'est vérifié encore cette année. Il reste toujours des points à améliorer,
comme la disposition des bénévoles derrière la ligne d'arrivée. Nous bénéficions
du tissu associatif local pour organiser cet événement », soulignait Alain
Comte.
Liesse. Le
président n'a pas été le seul à remarquer la foule qui s'est massée tout le
long du parcours. Du quartier de Mireuil aux Minimes, le public a joué le jeu,
soutenant sans réserve les coureurs, dont le nom était indiqué sur le
dossard.
Si le départ, toujours impressionnant, a
certainement fourni les images les plus fortes, celles de l'arrivée sur le
Vieux-Port n'étaient pas mal non plus : du quai Duperré jusqu'au cours des
Dames, c'est une véritable liesse qui a accompagné les premiers arrivants.
Le « gros » de la troupe a eu droit lui-aussi aux
ovations. En début d'après-midi, de nombreux coureurs foulaient encore le
bitume. Quelques malaises, sans gravité, ont été à déplorer. Au total, 1
450 coureurs n'ont pas franchi la ligne d'arrivée.
« Sur la fin du marathon, il a fait un peu chaud.
Certains ont souffert de déshydratation ou d'hypoglycémie », confiait un bénévole.
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