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INTERVIEW DE PATRICK BRELIVET
Pour ceux qui n'auraient pas suivi l'actualité de près cet automne, il y a bien eu des championnats de France de marathon cette année, réservés aux vétérans, qui se sont déroulés à Reims. Patrick Brelivet et donc le seul champion de France cette année mais il m'a semblé que personne n'était vraiment au courant, c'est la raison pour laquelle j'ai voulu jeter un coup de projecteur sur ce pur breton, le temps d'une interview découverte.
Oui bien sur, ça m'arrive d'y aller, surtout pour voir les résultats des marathons, je n'y vais pas régulièrement, c'est par périodes (rires) Pour commencer je voudrais que l'on parle de ce qui m'a amené à t'interviewer, ce titre de champion de France vétéran acquis à Reims, j'aimerai que tu nous dises avec quelles ambitions tu étais arrivé et que tu nous parles de ta course avec un final qui je suppose à du te convenir parfaitement? C'est vrai qu'il y aurait beaucoup de choses à dire sur les championnats de France..... Oui ben moi j'avais comme ambition de faire le même temps qu'à Paris où j'avais battu mon record au mois d'avril, et donc j'envisageais de faire au moins 2h26/2h27. Sinon mon objectif c'était de faire dans les dix premiers, mais il se trouve qu'il y avait beaucoup d'absents parmi les meilleurs vétérans, et du coup quand je suis arrivé, j'avais plus ou moins l'étiquette de favori car j'étais celui qui présentait le meilleur temps sur la ligne de départ. ça a donc changé la donne, j'avais un peu plus de motivation, et je me suis donc dit que je pouvais envisager un podium. Pour ce qui est de la course en elle même, j'ai été "obligé" plus ou moins d'assumer le train, on s'est vite retrouvé dans un groupe où on était 5 ou 6 et donc j'ai assumé en menant le train. Et finalement la course s'est faite à l'usure. Je suis parti au train que j'ai l'habitude de tenir sur un marathon et tout s'est fait à l'usure en fait. Tu ne t'es pas basé sur les autres, tu as fait ta course comme tu en avais l'habitude Oui le dernier qui a décroché vers le trentième kilomètre, c'est Didier Idziak de Marquette. Ensuite j'étais tout seul les dix derniers kilomètres. A ce moment là de se retrouver tout seul, en sachant qu'au bout il y avait un titre de champion de France, tu ne ressentais pas une certaine euphorie? Quelque part quand tu décroches ton dernier adversaire à dix kilomètres du but, tu espères ne pas coincer. On parle souvent du mur du trentième kilomètre mais moi je dirai surtout que l'on peut coincer entre le 30ième et le 40ième kilomètre. Mais je m'étais bien préparé, je ne suis pas novice dans ce genre d'épreuve, mais bon on peut coincer mais je me sentais fort. Quand tu dis que les meilleurs vétérans n'étaient pas là tu fais preuve de modestie ceci dit car des vétérans en moins de 2h25 il n'y en a pas tant que cela, si l'on excepte deux ou trois coureurs comme Hamid Belhaj ou Pascal Fétizon. Oui si Belhaj avait couru le titre était pour lui, bon moi je ne connais pas tous les meilleurs français, mais je pense qu'il y en a quelques uns en 2h20, c'est pour cela que je te disais que pour moi être dans les dix premiers était mon objectif car 2h25 c'est mon meilleur temps réalisé à Paris ce printemps. Tu n'avais jamais participé à aucun championnat de France, pourquoi?Et pourquoi cette année, parce que c'était réservé aux vétérans? Non en effet jamais, ben c'est le calendrier qui guide mes courses, et puis il y a les déplacements à faire c'est pas toujours évident, mais de toute façon je n'en fais pas énormément de marathons. Habituellement je fais le marathon de Vannes, je trouve que la période du mois d'octobre correspond bien pour moi à une période idéale pour une prépa marathon. Bon et puis voilà c'est vrai que d'être passé jeune vétéran c'est une motivation supplémentaire il faut le dire, en sénior je ne peux pas lutter, c'est plus facile de se classer en vétéran. Et puis c'est un tout j'ai aussi fait mon meilleur temps à Paris ce printemps, ça joue aussi sur la motivation. Quand Chauvelier dit que le niveau a baissé je le rejoins totalement, si j'arrive à me classer aussi bien en vétérans maintenant c'est aussi à cause de cela, même s'il existe des vétérans bien meilleurs que moi encore. Qu'as tu pensé
globalement de ces championnats de France, est-ce que ton titre a été Et bien voilà on va dire ça... Je ne sais pas trop quelle saveur donner à ce titre..... Non vraiment je ne sais pas... Au niveau de la course il n'y avait pas d'officiel FFA, on s'est retrouvés tout seuls, il n'y avait pas de suivi, c'était démerde toi et cours.... (Il souffle). C'est un petit peu spécial. Au niveau reconnaissance c'est pas ça du tout. Non décidément je ne sais pas quelle saveur lui donner. L'année prochaine les France reviennent avec l'ancienne formule et se dérouleront sur le marathon Nice-Cannes, penses-tu revenir défendre ton titre? Et bien déjà un marathon t'en fais pas des tonnes dans l'année, je vais faire Paris ça c'est certain, ensuite si le marathon est tard dans l'année, au mois de novembre, moi je ne suis pas très partant pour faire un marathon à cette période de l'année, alors je ne sais pas encore... On te sens un peu déçu de ce titre finalement, c'est ce que je ressens Oui enfin bon ça rajoute une petite ligne sur mon palmarès, mais je me dis qu'il n'y avait pas le niveau et que c'est pour ça que j'ai gagné et c'est vrai qu'en terme de reconnaissance il n'y a pas grand chose à en retenir. je n'ai eu aucune retombée, si ce n'est des félicitations au niveau de mon club. Quelque part ça va m'inciter à être à niveau de mon titre de champion de France, et de toujours m'entraîner dur pour prouver que je n'ai pas usurper ce titre. Mais c'est vrai que je ne pense pas que défendre mon titre sera une priorité l'an prochain, en plus Nice c'est vraiment très loin de chez moi, c'est à l'autre bout de la France, donc ça fait très loin pour y aller il faut prendre des jours, puis comme je te disais c'est tard dans la saison, et si je devais choisir entre celui et New-York, je choisirais plutôt New-York. Tu avais gagné le marathon de Vannes, qu'est-ce ce qui était le plus fort émotionnellement parlant entre Vannes et ton titre de champion de France? C'est à peu près le même émotion, j'étais quand même satisfait de ma performance à Reims. Alors c'est vrai qu'au niveau presse régionale on te met plus en avant quand tu gagnes un marathon, tu as plus de reconnaissance, on met ta valeur plus en avant. Vannes c'est une course conviviale, ils cherchent pas à mettre des kenyans, mais ça se gagne en ce moment en 2h35, ça mériterait mieux. Le record de Sobhi n'est pas prêt d'être battu. Cette année tu as réalisé ta plus belle saison de marathonien, comment expliques tu cela, as tu changé quelque chose à ta préparation? Peut-être que j'avais un peu plus de fraîcheur en début de saison, car il est vrai que je m'entraîne beaucoup, et l'année dernière j'ai eu une petite blessure et j'avais fait une coupure au mois d'octobre dernier avec une trentaine de jours sans courir, et c'est peut-être cette période de fraîcheur qui m'a permis d'entamer la saison de cross frais et puis ensuite de monter en puissance, oui je pense que je suis arrivé un peu plus frais que d'habitude à Paris. Sinon j'ai changé peu de chose à ma préparation habituelle. Et puis il faut dire qu'à Paris on a eu de la chance cette année car les conditions étaient excellentes, courir un marathon sans vent, sous un temps sec et un beau soleil, c'est des paramètres météo idéals. Justement pour ce qui est de ta préparation, peux-tu nous dire quels sont tes grands principes d'entraînement concernant le marathon? Je n'ai pas de grands principes j'écoute mon coach! (rires) Si je devais parler de "principes" je dirai que je travaille et que je fais beaucoup d'allure marathon, donc des séances spécifiques, comme des séries de 10x1000m, et ensuite je monte facilement sur des 2000, 3000, 4000, 5000 et ça peut aller jusqu'à des séries de 9000m allure marathon. C'est vraiment beaucoup de travail sur cette allure spécifique. Et après c'est sur je fais des séances un peu plus rapides, ça m'arrive de faire des 2000/3000 plus rapides. Pour ce qui est des sorties longues je n'en fais pas beaucoup, pour Paris je n'ai pas dû dépasser deux heures et demie et encore une fois, sinon de toute façon déjà ce genre de séances que je t'expliquais ça me prend déjà beaucoup de temps, ça varie entre 1h30 et 2h pour beaucoup de séances, et certaines semaines j'allais jusqu'à 130 à 150 kilomètres sur de grosses semaines. Pour Paris et pour Reims ma préparation a duré six semaines, pour Paris c'est assez proche de la saison de cross alors on peut pas faire beaucoup plus de six semaines de préparation spécifique. En préparant notre rendez-vous tu m'as dit que tu avais un travail de nuit, je suppose que c'est un rythme qui est pas évident et très fatigant, mais est-ce que finalement c'est pas un avantage pour t'entraîner ensuite dans la journée? Oui en effet, je travaille de 21h à 5h30/6h du matin, je suis responsable d'équipe dans une usine de saumons, je m'occupe de tout ce qui est entretien et nettoyage de machines après la production. Mais tu sais je ne fais qu'un seul entraînement par jour, et je suis tout le temps sur un créneau horaire qui est 18h/20h, et je pense que si je bossais la journée ce serait exactement pareil, je rentrerais du boulot et j'irais m'entraîner aux mêmes horaires. Par contre ce qui change c'est vrai c'est que j'ai dormi avant et donc je suis peut-être plus frais quand je m'entraîne que quelqu'un qui va s'entraîner après sa journée de travail. Bon ça dépend du travail que tu fais aussi, mais c'est vrai que plus le travail est physique et plus ensuite cela doit être dur de s'entraîner après sa journée de travail. Pour en revenir aux entraînements, est-ce que tu fais beaucoup de courses dans l'année ou est-ce que tu te focalise spécifiquement pour les marathons et tu essaies de garder le maximum de fraîcheur pour ces courses là? Oh en vérité je touche à tout. Mais c'est vrai que le marathon a une place à part puisque l'on fait un plan d'entraînement c'est que l'on se fixe des objectifs par rapport à cette course. Moi je fais tous les ans le marathon de Paris et c'est vrai que je me fixe cela comme objectif. Après dans l'année il peut y avoir un semi, ou une autre belle course que je vais aussi préparer, mais là ma préparation va durer une quinzaine de jours. Est-ce que c'est sur marathon que tu t'exprimes le mieux? Et bien disons que en effet je suis un peu un spécialiste (c'est un bien grand mot) de cette discipline, j'ai plus d'endurance, c'est sur cette distance que je fais mes meilleures performances. Tu as déjà fait une expérience sur 100km il me semble, qu'en est-il ressorti? Ca a été fait oui (il tousse)... Je tousse car en vérité ça s'est mal passé, c'était l'année dernière à la sortie du marathon de Paris, je me suis blessé après et les conditions d'entraînement n'étaient pas bonnes du coup, je m'entraînais deux jours sur trois ou un jour sur deux, c'était pas facile, je n'arrivais même plus à faire des séances de qualité, bon sur 100 bornes y'en a peut-être pas besoin (rires) mais bon la course était à Teillay aux championnats de France. La course était fin août, sans doute une des journées les plus chaudes avec 34/35 degrés à l'arrivée, pas l'idéal, moi j'ai coincé au 70ième kilomètre et j'ai tout fait à partir de là pour ne pas finir dégoutté, pour pouvoir en faire un autre un peu plus tard. J'ai fait 8h20 et je vais en refaire un un jour car j'estime pouvoir faire mieux que cela, je pense qu'un 7h30 me conviendrait un petit peu mieux. Est-ce que tu peux nous parler un peu de ton passé de sportif, car si nous te connaissons depuis quelques années grâce à tes perfs sur marathon, nous ne te connaissions pas vraiment avant? En fait moi je ne fais pas parti de ces jeunes qui ont commencé en minime, qui ont fait de la piste, moi je faisais du football jusqu'à 25 ans. J'ai arrêté car j'en avais un peu marre d'être régulièrement blessé, et les blessures de footballeur c'est assez long. Tu veux dire que tu es moins blessé depuis que tu fais de la course à pied? Car la course à pied à la réputation d'être un sport traumatisant et cassant Oui mais pas pour de grosses blessures, les footballeurs quand il sont blessés c'est claquage, des blessures ou tu es immobilisé assez longtemps, car le foot c'est un sport de contact. Et au niveau du travail c'est embêtant, en course à pied par contre tu as des blessures mais ce sont de petits traumatismes, qui te permettent quand même de travailler, ce que je veux dire c'est que quand tu as une tendinite tu peux quand même aller travailler le soir, tandis qu'en football tu es souvent immobilisé un certain temps et tu ne peux plus travailler. Donc tu t'es mis à la course à pied seulement à 25 ans Oui alors je courrais déjà un peu quand je faisais du foot, pendant la trêve estivale, j'essayais d'être en forme, je faisais des footings deux ou trois fois par semaine, j'avais goût à cela. Je faisais quelques courses pendant cette période estivale. Quels étaient tes résultats sur ces courses? Comme je découvrais un peu ce qu'était la course à pied, je prenais un malin plaisir à partir de derrière, puis ensuite j'essayais de faire la meilleure place possible, j'arrivais à me placer dans les 20 premiers des courses auxquelles je participais. Et alors une fois le football arrêté tu t'es inscrit dans un club ensuite? Tu habites à Châteaulin en Bretagne c'est cela? Oui j'habite dans un petit bourg de quelques 300 âmes près de Châteaulin, qui s'appelle Saint Couly, entre Quimper et Brest. Donc j'ai commencé à courir pour mon plaisir, puis je suis d'abord allé au club athlétic Bigoudain, de Pont l'Abbé, ma première licence FFA. Puis ensuite j'ai changé de club, je n'y arrivais peut-être pas, où je ne m'entraînais pas assez, donc je suis allé ensuite dans un club à Quimper. Mais je n'avais pas les résultats auxquels je pouvais prétendre, je m'entraînais beaucoup tout seul et c'est pas facile, j'ai stagné. Et en fait je suis arrivé au club de Châteaulin quand il s'est créé, c'est un jeune club qui à tout juste 7 ans, c'est un petit club avec de petits moyens, avec peu de licenciés, comme j'habitais là-bas j'étais adhérent de ce club là, qui n'était pas encore FFA à l'époque, et donc c'est tout à fait naturellement que j'y suis allé quand il est est devenu club FFA. A ce moment là notre coach est arrivé au club, et c'est lui que l'on écoute au niveau des entraînements, et j'ai alors passé un pallier dans la régularité, car une de mes qualités c'est justement d'être constant au niveau de mes résultats. Jo Kervennic y est certainement pour beaucoup, il a quand même été vice champion de France de cross en vétéran. C'est à partir de là que tu as progressé sur marathon, puisque tu es passé de 2h32 à 2h25 cette année Oui enfin avant d'aller à Châteaulin, j'avais déjà fait des marathons, j'avais fait 2h28 à Brest vers 1995, et j'avais fait 2h30 au Médoc en 2000. Ensuite j'ai coupé un peu avec le marathon pour revenir en 2004 pour en faire de façon régulière sous la houlette de Jo Kervennec. Tu lui fait donc une confiance presque aveugle si je comprends bien! Oui quand je l'écoute (rires), parfois j'en rajoute un peu plus, je suis assez acharné au niveau du travail, mais c'est vrai que le plan je le respecte on va dire à 90%! On s'entraîne souvent le long d'un canal, car c'est assez plat, et lui il nous suit souvent à vélo, ce qui est sympa car faire ce genre de séances difficile tout seul c'est pas évident. Tu t'entraînes seul ou tu as des coureurs de ton niveau au club? Depuis l'an dernier le club a recruté quelques bons coureurs qui se situent en 1h10/11 sur semi, mais ils ne sont pas encore marathoniens. Deux ou trois devaient faire le marathon de Vannes cette année mais ils se sont blessés, donc on a pas pu faire la prépa ensemble. Mais je ne désespère pas car je crois qu'ils se sont engagés pour le marathon de Paris en 2010, et donc on pourra faire la préparation ensemble. Paris c'est la course que tu préfères? J'aime bien le Médoc. Maintenant c'est vrai que je fais Paris tous les ans, parce que c'est considéré comme roulant, et puis surtout il y a du monde, et ça tu ne le retrouves pas sur toutes les courses, et au niveau mental je pense que ça aide d'être dans un groupe. Tu ne préfères pas faire des courses où tu as une chance de gagner? Tu préfères faire un chrono ou gagner une course? Je pense que le chrono a plus de saveur que la place. La place elle vient, ça m'arrive de courir pour la gagne quand je fais des courses par ici, mais le plus important je pense pour un compétiteur c'est le chrono. Y'a cas regarder le départ d'une course, tout le monde met son chrono en route, donc finalement la place on s'en fiche un petit peu. Et le cross c'est un passage obligé? tu le fais parce que c'est un plus ensuite quand tu attaques ta saison de route, ou est-ce que tu aimes vraiment cette discipline? C'est vrai que je préfère l'effort du marathon car en cross ton rythme cardiaque monte plus vite, c'est un effort plus violent, mais c'est vrai que si tu ne sors pas de ta saison de cross fatigué c'est quand même un plus. Au début je n'aimais pas trop cet effort, et puis maintenant ça va, c'est peut-être aussi parce que j'arrive à y faire des résultats que j'y ai pris goût, et puis il faut dire que notre entraîneur a vraiment la fibre cross alors il nous a transmis cela. Ne trouves tu pas que l'état d'esprit est différent sur le cross et sur marathon? Le cross c'est plus l'esprit compétition, le marathon l'états d'esprit est quand même différent, les gens s'encouragent plus. Oui je te rejoins assez sur cette analyse, y'a cas voir parfois certains entraîneurs chez les jeunes qui "gueulent" sur leur jeune, ça fait un peu peur. Sur marathon l'effort est différent, quand on se retrouve dans la difficulté, il y a cette notion d'entraide, bon sauf pour les tout premiers où l'esprit de compétition reprend le dessus, en fin pour ça faudrait surtout poser la question aux kenyans (rires). Par rapport à ta vie, quelle place prend la course à pied, as-tu le temps pour d'autres choses? Ca prend une grande partie de mon temps. Bon moi c'est simple je suis célibataire, je travaille et je cours, c'est assez simple!! Bon j'ai quelques loisirs quand même, je bricole à la maison, et j'ai aussi une autre passion quand j'en ai le temps, c'est la pêche, je pêche surtout à la truite et au brochet. Y'a de belles rivières par chez moi. Et toi qui es breton tu ne pêches pas en mer? Et bien non, mais ça m'intéresse, j'aimerai bien découvrir, ne serais-ce que sur une journée, ce qu'est la pêche en mer. Une dernière question, un peu humoristique mais dis moi toi qui es footeux, que penses-tu de la main de Thierry Henry? Rires, et bien je pense que pour le sport, ils auraient mieux fait de faire rejouer le match! Ce genre de tricherie ne pourrait pas arriver sur marathon He bien que pourrait-il arriver sur un marathon? A part le dopage, ce n'est que par ce biais qu'un coureur peut tricher, à moins qu'il ait pris un vélo pour terminer sa course (rires). Mais en cas de dopage on ne refait pas la course, ce sont les classés suivant qui prennent les places. Mais pour ce qui est de la main, j'ai pas vu le match, mais la main est tellement évidente que je pense qu'ils auraient mieux fait de faire rejouer le match. Mais il y a tellement d'enjeux derrière tout cela!! Je pense qu'il vaut mieux voir la France qualifiée pour le mondial qu'un petit pays comme l'Irlande car il y a plus de retombées financières et médiatiques! C'est comme ça. |