Nouvelle page 1

       

pour discuter des dernières nouvelles, rendez-vous sur le forum

retour en page d'accueil 

LES DERNIERES NOUVELLES

16/05/2011: Décès du champion olympique Samuel Wanjiru

Le Kényan Samuel Wanjiru, champion olympique en titre du marathon, est décédé dans la nuit de dimanche à lundi après une chute du deuxième étage de son domicile à Nyahururu, a annoncé la police.

"Il est tombé du balcon de sa maison après une dispute avec son épouse. Nous l’avons retrouvé étendu sur la véranda. Il avait le crâne fracturé", a indiqué un responsable de la police régionale, Jasper Ombati. "Il est décédé peu après son évacuation à l’hôpital", a déclaré Mr Ombati. "Nous ne pouvons pas affirmer pour le moment s’il s’est suicidé ou s’il est tombé accidentellement", a-t-il précisé. Le responsable a précisé que les enquêteurs s’intéressent à une possible relation amoureuse impliquant trois personnes qui pourrait expliquer le décès du sportif, vainqueur des marathons de Chicago et Londres. Le chef de la police a précisé que la femme de Samuel Wanjiru, rentrant au domicile conjugal, a surpris son mari au lit avec une autre femme et qu’elle a enfermé le couple à clé dans la chambre avant de s’enfuir. Samuel Wanjiru a alors sauté par-dessus le balcon.

En décembre dernier, le marathonien avait été inculpé pour avoir menacé de mort sa femme et pour détention illégale d’un fusil d’assaut AK-47. Sa femme avait ensuite abandonné sa plainte et le couple s’était réconcilié. Samuel Wanjiru est le plus jeune coureur à avoir remporté quatre marathons majeurs (Pékin 2008, Londres 2009 et Chicago 2009, 2010). A Pékin, âgé de 21 ans, il avait été le plus jeune athlète à remporter le marathon depuis 1932 et le premier Kényan à enlever l’or olympique dans cette discipline.

 

27/04/2011: Marathon de l'huître: doublé de Aguiar: (sud ouest)

Comme en 2010, le Portugais s’impose en 2h41’07’’. Le Marathon de l’huître du bassin d’Arcachon à Gujan-Mestras souffrait d’une baisse de participants, notamment lors des dernières éditions. Mais hier, l’épreuve gujanaise, organisée par l’Union Athléthique de Gujan-Mestras, a retrouvé des couleurs avec près de 150 inscrits au départ.

S’ils n’étaient plus que 137 à franchir la ligne d’arrivée, le vainqueur, le Portugais Alexandrino Aguiar, réglait le parcours en 2h41’07’’ à l’issue d’une course réalisée dans des conditions climatiques agréables. Et cela pour la plus grande joie du président de l’UAGM, Jean-Jacques Germaneau, encouragé pour l’avenir de cette course qui se trouve ainsi relancée. Chez les dames, c’est la sociétaire du club de Nantes, Florence Poupée, qui s’est imposée en 3h12’09’’.

En parallèle à ce marathon, il était également proposé une course sur 10 km, intitulée La Coccinelle. Là aussi, une bonne participation avec 235 coureurs au départ. Chez les messieurs, c’est Nicolas Pizzol (Team Charente Triathlon) qui a pris le meilleur avec un temps de 34’09’’. Chez les dames, c’est Marie Danièle Morin (Grand Angoulême Athlétisme) qui a franchi la première la ligne d’arrivée dans sa catégorie en 41’03’’.

 

27/04/2011: Marathon d'Albi: Barno et Chemutai en vedettes: (la dépêche du midi)

La 33e édition du Marathon d'Albi a donné lieu à de beaux duels sur le marathon chez les messieurs comme chez les dames et sur le semi. L'Afrique a rallié tous les suffrages avec la victoire du Kenyan Christopher Barno et de l'Ougandaise Imaculate Chemutai. Frère de Benjamin Bitok, qui est devenu une pointure sur les 42,195, Christopher Barno a livré un duel homérique à l'Ukrainien Sergii Marchuk. Christopher Barno a lâché son alter ego un peu avant la côte de la Renaudié pour ne conserver qu'une vingtaine de secondes au Stadium (respectivement 2 h 26'44 et 2 h 27'05'').

Deux jours de voyage pour le Kenyan

Un bel exploit quand on sait le trajet entrepris par le Kenyan (32 ans), qui courait pour la première fois en Europe. Parti de Nairobi vendredi soir, il a atterri à Zurich avant de redécoller pour Roissy dans la foulée. 700 km de voiture plus loin, il était bien présent à Albi sur la ligne de départ.

Chez les dames, on attendait un duel entre les Russes Elena Tikhonova et Tatyana Perepelkina et c'est l'Ougandaise Chemutai, inscrit de dernière minute, qui a coupé la ligne la première (2 h 47'17'') devant Tikhonova et Perepelkina.

Sur le semi-marathon, le suspense a également fonctionné à plein, sachant que Nicolas Fernandez et Benoît Dunet ont accompagné les trois meilleurs du marathon jusqu'à Saint-Juéry (14e km).

Nicolas Fernandez, un habitué des podiums régionaux, s'est imposé en 1 h 10'09 avec trente secondes d'avance sur son poursuivant.

Pour le reste, plus de 1300 bipèdes étaient au départ (pas forcément à l'arrivée) des trois courses de cette 33e édition.

 

22/04/2011: Décès de la légendaire marathonienne Grete Waitz:

Grete Waitz n’est plus. La légende norvégienne du marathon s’est éteinte mardi après une bataille de six ans contre le cancer. Elle n’avait que 57 ans.

Waitz a remporté au total neuf marathons de New York, un record qui tient toujours, tant chez les hommes que chez les femmes. Son premier remonte à 1978, où elle avait aussi signé la meilleure performance mondiale de l’époque (2 h 32 min 30 s). La Big Apple l’a acclamée pour la dernière fois en 1988. La Norvégienne a également remporté l’or aux mondiaux de 1983 à Helsinki, un an avant l’argent aux Jeux de Los Angeles, le premier marathon olympique ouvert aux femmes. Elle n’est d’ailleurs pas étrangère à cette ouverture de la famille olympique. Elle a activement milité pour l’intégration des femmes dans les épreuves de longue distance. Waitz a aussi pris part aux Jeux de 1972 à Munich et à ceux de Montréal en 1976, à l’épreuve du 1500 m. Elle avait cependant raté le rendez-vous de Moscou en 1980, en raison du boycottage mené par les États-Unis. Elle compte aussi à son palmarès deux records du monde du 3000 m (1975 et 1976), cinq titres mondiaux de course tout-terrain et 33 titres nationaux en Norvège.

Le président de la Fédération norvégienne d’athlétisme, Svein Arne Hansen, a salué « la plus grande athlète norvégienne de tous les temps, non seulement à cause de ses prestations sportives, mais aussi en tant que modèle pour le sport féminin », a-t-il déclaré par communiqué. Waitz a aussi beaucoup donné dans la lutte contre le cancer, notamment par l’entremise de sa fondation, qu’elle a créée en 2007. « Elle souhaitait le moins d’attention possible autour de sa maladie, mais elle a travaillé inlassablement, jusqu’au bout, pour aider les autres qui combattent le cancer, a souligné sa fondation par communiqué. Elle était convaincue que l’activité physique contribuait à prévenir le cancer et à améliorer la qualité de vie de ceux déjà atteints par la maladie ».

22/04/2011: Mutai, 4ième performer de l'histoire (l'équipe)

Le Kényan Emmanuel Mutai a réalisé une véritable performance, ce dimanche, pour remporter le marathon de Londres. Avec un temps canon de 2h04’39’’, il a tout simplement signé le nouveau record de l’épreuve. Mieux, il devient le quatrième meilleur performeur de tous les temps.

A quarante petites (et si grandes) secondes de l’Ethiopien Haile Gebreselassie (2’03’’59’’ en 2008), figure désormais Mutai, dans le tableau d’honneur. Juste après le Kényan Duncan Kibet (2h’04’’27).

Idem chez les femmes

Londres, où Paula Radcliffe avait établit le record féminin en 2003 (2h15’25") est visiblement un terrain qui sied aux performances. Les conditions météo étaient visiblement propices à de tels exploits ce dimanche puisque, chez les femmes, la Kényane Mary Keitany avait auparavant réalisé elle aussi la quatrième meilleure performance de tous les temps en 2h19’17".

22/04/2011: Boston: Le kenyan Mutai plus vite que le record du monde: (cyberpresse)

Geoffrey Mutai du Kenya a établi un record au 115ème marathon de Boston, lundi, triomphant en deux heures, trois minutes et deux secondes. Le record officiel en marathon, 2h03’59", reste toutefois l’apanage de l’Éthiopien Haile Gebrselassie, qui a réussi l’exploit à Berlin en 2008. En raison des variations liées aux dénivellations et au vent à Boston, le chrono de Mutai ne sera pas considéré comme un record mondial.

Le temps du Kényan éclipse toutefois de près de trois minutes la marque précédente à Boston, signée en 2009 par son compatriote Robert Kiprono Cheruiyot. Moses Musop du Kenya, nez à nez avec Mutai jusqu’au dernier 600 m, a terminé au deuxième rang, à quatre secondes du gagnant. La troisième place est allée à l’Éthiopien Gebregziabher Gebremariam, vainqueur du marathon de New York en novembre dernier.

Chez les dames, la Kényane Caroline Kilel a prévalu en deux heures, 22 minutes et 36 secondes, devançant l’Américaine Desiree Davila. Davila menait jusqu’au dernier droit, sur la rue Boylston, avant de voir Kilel lui ravir la tête. La Kényane Sharon Cherop a fini troisième. L’Américaine Kara Goucher, troisième en 2009, était de retour après s’être absentée en 2010, car elle était enceinte d’un garçon né en septembre. Elle a fini cinquième en 2h24’52". Le marathon de Boston n’a pas été gagné par une Américaine depuis Lisa Larsen-Weidenbach en 1985.

Kilel et Mutai ont tous deux empoché 150000 $ pour la victoire ; Mutai met aussi la main sur 50000 $ pour le temps le plus rapide au monde, et sur 25000 $ pour le record du parcours.

Les compétiteurs en fauteuil roulant ont été les premiers à s’élancer dans la banlieue de Hopkinton en matinée, lundi, suivis de l’élite chez les dames, de l’élite masculine et du reste des marathoniens, au nombre de 26964. Ils amorçaient un trajet de 42,195 km de Hopkinton jusqu’au secteur Back Bay de Boston. Ernst Van Dyk, champion de l’an dernier en fauteuil roulant, était à la recherche d’un 10ème titre mais c’est le Japonais Masazumi Soejima qui a prévalu pour une deuxième fois, l’emportant en une heure, 18 minutes et 50 secondes. Soejima, également vainqueur en 2007, était troisième dans le dernier droit mais a réussi une brillante poussée pour devancer le Sud-Africain Van Dyk et l’Australien Kurt Fearnley, qui ont tous deux signé des chronos de 1h18’51".

Du côté féminin en fauteuil roulant, la victoire est allée à Wakako Tsuchida, pour une cinquième année de suite.

La course accueillait son plus grand nombre d’athlètes mis à part l’édition du 100ème anniversaire en 1996. En conséquence, on a modifié le départ pour le faire en trois vagues d’environ 9000 personnes. La température était de 8 degrés Celsius au départ, avec un vent de l’arrière à 23

22/04/2011: Marathon d'Azay le rideau: Orvain fête son arrivée: (la nouvelle république du centre)

Pour son arrivée en Touraine, après trois ans en Chine, Tony Orvain commence par une victoire sur le 18ème marathon d’Azay-le-Rideau.

Les marathoniens chevronnés ont coutume de dire que les jours qui précédent la compétition doivent être dédiés au repos. Tony Orvain le sait, il possède l’expérience de 3 marathons (Paris et Shanghai deux fois). Cela ne l’a pas empêché de passer 2 jours à soulever des cartons ! Que voulez-vous ? Son déménagement n’allait quand même pas se faire sans lui.

Entre la Chine et le beau Mont-Saint-Michel

« Je travaille comme ingénieur chez EDF, et je viens de passer 3 ans en Chine, j’arrive tout juste en Touraine ». En fait, Tony est plus venu à Azay pour se préparer que pour réaliser une grosse performance : « je suis inscrit au marathon du Mont-Saint-Michel, fin mai, et au triathlon longue distance de l’Alpe d’Huez fin juillet ». Pas question pour Tony de craquer sur la fin du parcours, les longues distances il connaît, et il possède de la marge au chrono si l’on se tourne vers son record : 2h29, réalisé il y a presque 3 ans. C’est aux alentours du 33ème kilomètre qu’il a lâché son dauphin, le Charentais Antonio Pacheco, qui explique : « J’étais venu pour le chrono, pas pour la place, je me moquais de finir 20 ème. Le plus important était de ne pas se mettre dans le rouge. Je suis venu il y a 2 ans, et j’étais passé de la 3ème à la 5ème place. Il faut faire attention vous savez, j’ai un copain qui est décédé d’une crise cardiaque en courant alors qu’il était très bien entraîné ».

La Belle au bois dormant réveille les coureurs

Le premier du département est un coureur lui aussi expérimenté sur la distance puisqu’il s’agit de Patrick Maillard. « Par rapport à un grand marathon, ici on se retrouve vite seul, il faut être fort dans sa tête ». Et Patrick de prendre néanmoins le temps de faire la bise à la Belle au Bois Dormant, tout cela pendant que sa femme courait la Pomme Poire... Bravo !

Pour la championne départementale, Jocelyne Robineau, ce marathon est plus agréable que La Rochelle : « J’aime bien la difficulté, et j’ai aimé ce marathon car il n’est pas monotone, je bats mon record de 10 mn ». Chez les féminines, la victoire est revenue à la Saumuroise Stéphanie Leroy, 2ème l’an passé. « J’ai couru avec Sophie, ma sœur jumelle jusqu’au 35ème, on voulait rester toutes les deux mais elle a commencé à coincer. Comme cela revenait derrière nous, j’ai préféré accélérer ». A écouter Stéphanie, cela paraît presque simple, le marathon

22/04/2011: Marathon de Marseille: Benoit Z double la mise: (la provence)

En star du peloton, Benoît Z a survolé la troisième édition de Marseille Marathon. "S’il y avait une brigade du kiff sur la ligne d’arrivée, je me serais pris une amende !" Benoît Z en avait envie depuis si longtemps : ce fan de l’OM n’a pas résisté au moment de passer la ligne d’arrivée en vainqueur de la troisième édition de Marseille Marathon, deux ans après son premier succès.

Il s’est saisi d’un drapeau de l’OM et les bras levés, a agité le "droit au but" sous les vivats de la foule définitivement sous le charme de son athlète marseillais préféré. Benoît Zwierzchiewski est venu, a vu et a vaincu. Nul besoin d’aller chercher midi à quatorze heures, il a fait le boulot, assurant le spectacle et un chrono en moins de 2h20’ (2h19’39"). Contrat rempli. "Duncan Kiptuani a couru avec moi, jusqu’au km 30. Du 23ème au 30ème, ce n’était pas évident : il a fallu tracer sa route au milieu des coureurs du semi. Mais c’est vrai que pour le coup, ça fait très plaisir d’être parmi eux. Tout le monde m’a poussé", confiait le co-recordman d’Europe du marathon (2h06’36").

Parti sur des bases rapides sur les deux premiers kilomètres, le duo a littéralement dégoûté la concurrence, notamment l’Ethiopien Temam-Husein, très loin des promesses qu’un chrono de référence à 2h12’ sur marathon laissait espérer. Au passage du km 10, Benoît Z et Kiptuani passaient en 32’30", puis en 1h05’ au km 20 et enfin en 1h37’ au km 30. Derrière, c’était le néant. Forcément, Benoît ne s’est jamais mis dans le rouge, pensant aux prochaines échéances. "Un 10 kilomètres le 1er mai, et la course Cap Nature à Avant-Cap le 22 mai. Je dois enchaîner maintenant", estimait l’homme qui va sans doute devenir de plus en plus pressé dans les mois à venir.

Côté féminine, pas de surprise. Leopoldina Silveira s’est imposée en 2h54’27", alors qu’elle visait 2h50". "Je craque sur la fin, pas parce que je suis fatiguée. Plus parce que je suis seule. J’ai trouvé le parcours extrêmement agréable, même s’il y a eu quelques montées dures. Il y a des chances que je revienne sur Marseille Marathon". Tout le monde y sera toujours le bienvenu.

22/04/2011 : Marathon de Nantes: succès de Tarik Bouzid (ouest France)

C’était le rendez-vous pédestre du week-end dans le grand Ouest. Plus de 3000 coureurs à pied s’étaient donné rendez-vous à Nantes, dimanche matin, pour la traditionnelle édition du marathon. Au-delà d’une notoriété grandissante, les records sont tombés au marathon de Nantes. Notamment celui du chrono masculin avec l’express Tarik Bouzid.

Le marathon, c’est l’école de l’humilité. « L’art de maîtriser puis de sublimer la souffrance de courir » tel écrit par Jean Hatzfeld dans son dernier roman : « Où en est la nuit ». Pour avoir cogité ces aphorismes après deux abandons en trois tentatives précédentes, Tarik Bouzid a gagné hier matin ses lettres de noblesse sur la distance mythique du messager Phidippidès ou Euclès selon les versions. « Le marathon, c’est un grand monsieur » a ainsi mis en exergue à l’issue de sa cavalcade gagnante l’athlète de l’Entente Franconville (91). En 2h19’56’’, le champion de France 2006 du 10 km a pulvérisé le record du nouveau parcours de presque neuf minutes. Une première mine au 5ème km où seul Mounir Maroufi (Athlétisme Marennes) put prendre sa foulée, un petit chassé-croisé entre les deux hommes jusqu’au 21ème km atteint ex aequo en 1h09’52’’ puis une série d’accélérations qui finirent par déstabiliser l’athlète charentais, contraint à l’abandon par la suite. Bref, une tactique idéale pour éliminer de la victoire finale Kouider Bouregba, troisième larron crédité d’une meilleure performance à 2h16’. « Je me suis retrouvé trop vite seul à lutter contre le vent, regrettait le sociétaire du CA Cauchois (76). J’aurai préféré être dans un groupe mais Tarik a mis une telle secousse que c’était trop difficile de tenir le rythme. Je suis déçu de la place et de mon temps (2h28’08’’) mais pas de l’accueil du public ».

Arrivé huit minutes auparavant, Tarik Bouzid a savouré l’instant et la joie d’un premier succès sur 42,195 km. « Je suis heureux comme un bébé. C’est une grande victoire devant un grand public, un défi que je m’étais lancé. Je finis dans un bon état alors que je redoutais le mur des 30 km. Même les grands coureurs ont peur du marathon, il faut le respecter ». L’athlète francilien l’a surtout dompté comme les 2612 classés à l’arrivée parmi les 3102 inscrits dont Sylvie Hascoet (Sport 2000 Langueux), surprenante lauréate féminine. Pour sa deuxième expérience, l’ancienne footballeuse de Saint-Brieuc l’avait plutôt jouée prudente : « J’étais partie pour voir quand j’allais craquer. Ça a été très dur mais j’ai pu m’abriter du vent au sein d’un groupe et les encouragements du nombreux public ont aussi beaucoup aidé. Je suis vraiment satisfaite ».

Un ensemble de réussites et un succès populaire (grosse ambiance au Jardin des Plantes notamment) qui réjouissait Michel Jallot, président de Courir à Nantes, co-organisateur avec le FC Nantes Evénements. « Plus de 4000 athlètes avec les Foulées de l’Éléphant (victoire de Benoît Mentrel), les relais entreprises (Alacatel-Lucent) et le semi Handisports (Ali Mehiaoui). Le site est exceptionnel, le soleil était de la partie et le retour des coureurs sur le parcours et l’organisation sont satisfaisants à 90 % ». C’est à l’horizon 2013, 2012 sera une étape pour approcher les 4000 inscrits, que s’inscrivent désormais les organisateurs pour franchir le cap supérieur, celui qui fera entrer Nantes dans le top 5 des marathons hexagonaux : « 5000 inscrits avec deux jours d’animations et de manifestations. On va le faire ». Un défi logique car à la hauteur d’une épreuve qui, ce week-end, est déjà entrée dans une autre dimension.

08/04/2011: Marathon de l'espace: Victoire de Frederic Desplanques: (JB Jaouen)

Avec seulement deux classés sous les 3 heures, le Marathon de Kourou (Guyane) a conforté son titre revendiqué de marathon français le plus impitoyable. Météo de bagnard, 28° sur la ligne de départ à 6 heures, 32° en fin de matinée sans compter les alizés contraires bien établis sur la deuxième moitié du parcours. Des soucis de sciatique n'ont pas permis à Mustapha Berri de défendre son titre et la lutte en tête s'est alors résumée en un duel entre le Niçois Frédéric Desplanques et le Vannetais Christophe Le Luherne. Ce dernier a vaillamment tenté sa chance en s'enfuyant seul dans le 23ème km mais il sera repris à 5 km de l'arrivée par le vice-champion de France Vétéran de marathon qui s'impose en 2h41'.

Entre marathon individuel et marathon-relais, ce sont au total près de 800 coureurs qui ont arpenté au pas de course cette année la Route de l'Espace entre la ville de Kourou et les Ensembles de Lancement Ariane du Centre spatial guyanais

04/04/2011: Marathon de Montauban: 2600 coureurs sur les pavés (la dépêche du midi)

Le chiffre espéré des 3000 participants n'aura pas été atteint cette année. Mais le chiffre de l'an passé a été dépassé et c'est un moindre mal. Hier, ce sont environ 2600 personnes qui ont couru pour la performance mais aussi (et surtout ?) leur plaisir dans les rues de la cité. Les plus motivés étaient 400 à s'être inscrits sur l'épreuve reine, sur les « 42 bornes » ; ils étaient évidemment plus nombreux sur le semi avec 1200 inscrits ; quant aux dix kilomètres, le nombre de participants atteignait les 1000. À tout ceci, il faut rajouter les 400 enfants de la veille, les 350 marcheurs et les 80 relayeurs (en UNSS). Et si les conditions météo étaient chaudes la veille, la température était excellente en ce dimanche matin brumeux mais non pluvieux. Au final, cette nouvelle édition de l'épreuve montalbanaise se sera parfaitement déroulée avec de nombreux records de temps établis par les participants (lire ci-contre).

Marathon. Cette année est celle des records. A commencer par l'épreuve reine du marathon, une épreuve très dure puisque les « 42 bornes » de Montauban sont difficiles, très difficiles… On entend généralement qu'on « ne vient pas à Montauban pour battre son record »… sauf peut-être pour Arnaud Lavendomme qui a pulvérisé le record de l'épreuve de plus de 12 minutes en terminant en 2h32'09''. C'est à partir du 13e km que le Drômois de Romans a pris les choses en main pour ne plus être rattrapé. La preuve, le deuxième Frédéric Lastinières (Tarbes) termine à 10 minutes ! Chez ces dames, nouveau succès de Florence Guillauma en 3h10' (nouveau record).

Semi-marathon. Élie Lesueur, le Guadeloupéen du Satuc, a longtemps été talonné d'un coureur de Villenave d'Ornon, le Marocain Mohamed Bouquartach. Celui-ci verra ses chances s'envoler pourtant juste après la mi-course et surtout partir Élie. Ce dernier signe un beau 1h13', sur un parcours pas des plus faciles à appréhender. Virginie Larnicol, pour sa première participation ici, l'emporte haut la main en moins de 1h30'.

10kms. En l'absence d'Arnaud Bessède qui a plusieurs fois gagné sur ses terres, c'est un autre local, Laurent Bares, qui s'impose sans souci. Il l'emporte en 30'37'' et réalise, seul, un vrai petit exploit. Là aussi le record a été battu. Carine Grand gagne chez les féminines.

 

04/04/2011: Marathon de Cheverny: victoire de Sylvain Mouquet (la nouvelle république)

Le 10ème Marathon de Cheverny s’est conclu par la victoire en solo de Sylvain Mouquet (Rambouillet) et la jolie 2ème place d’Oswald Cochereau (Running 41).

Voilà belle lurette que Tintin et consorts n’avaient pas eu à ouvrir un marathon de Cheverny aussi indécis, tout au moins chez les participants masculins. La pluie avait donc à peine eu le temps de terminer son numéro de claquettes hier matin qu’un cor de chasse sonnait le début du grand bal des marathoniens. Près de 1200 coureurs dos au château du marquis de Vibray, lâchés en musique en direction du portail d’honneur, en tête desquels les prometteurs Thierry Foulhoux (CJAC, 9 participations, 9 podiums dont 4 victoires), Jean-Jacques Moros (US Métro, 2ème à Cheverny en 2010, 3ème en 2008) et Yannick Djouadi (équipe de France de 100 km). A côté d’eux, on trouvait également le local Oswald Cochereau (Running 41), ainsi que l’ancien coureur talentueux de l’AJBO Stéphane Jolivet, aujourd’hui non licencié, qui participait hier à son premier marathon, trois après avoir arrêté l’athlétisme.

Pris de crampes au 25ème kilomètre, Stéphane Jolivet a terminé au courage

Tous ces coureurs sont donc partis très rapidement, avec parmi eux Sylvain Mouquet (4ème du marathon de la baie du Mont Saint-Michel en 2010) qui se portait aussitôt en tête de la course en imprimant un rythme élevé à ses concurrents et camarades de souffrance. Mouquet gardait Djouadi sur ses talons sur 8 kilomètres avant de le lâcher. Ce dernier était alors repris par un groupe de quatre coureurs composé de Cochereau, Croguennec, Jolivet et Foulhoux. Au 18ème kilomètre, Mouquet comptait déjà 1’20’’ d’avance sur ses poursuivants. « C’est parti vite, commentait Christian Hurson, du club organisateur l’ASJ La Chaussée, à ce moment de la course. Là, le vainqueur est sur la base de 2h20’ », soit un record battu (2h23’35’’, détenu par Pascal Fétizon depuis 2004). Alors que Mouquet passait au semi-marathon en 1h01’48’’ et portait son avance à 2 minutes sur ses poursuivants au 23ème kilomètre, la première surprise venait marquer la journée avec l’abandon de Thierry Foulhoux, qui pour la première fois en dix ans, n’apparaîtra pas sur le podium du marathon de Cheverny.

La seconde surprise était de voir Stéphane Jolivet au coude à coude avec Oswald Cochereau à ce moment de la course. Mais le duo allait éclater peu de temps après, l’ancien sociétaire de l’AJBO étant subitement pris d’horribles crampes. Finalement, Mouquet allait seul à la victoire en 2h26’55’’. Une solitude qui le handicapait pour en fin de compte l’empêcher de battre le record de l’épreuve. Le Loir-et-Chérien Cochereau prenait de son côté la 2ème place en 2h28’31’’ (champion départemental), un temps qui plus d’une fois aurait été suffisant pour gagner. Mais pas cette fois... Jean-Jacques Moros complétait le podium en 2h35’28’’. De son côté, au courage, Stéphane Jolivet prenait toutefois la 8ème place de la course, visiblement marqué par la douleur au moment de son passage sur la ligne d’arrivée.

Chez les féminines, Séverine Lecoufle (Saint-Marc-le-Blanc) a donc succédé assez facilement à Murielle Brionne (détentrice du record en 2h52’41’’ en 2009), remportant une victoire assez large en 2h56’32’’ devant Karine Mesnard (Vineuil-Brion, 2h59’21’’). Le titre de championne départementale revient à Patricia Cazin (Courir à Saint-Gervais), arrivée 4ème féminine en 3h18’34’’.

Stéphane Jolivet (non licencié, première participation à un marathon), 8 e de la course : « J'étais bien jusqu'au semi, puis j'ai eu des crampes au 25 e kilomètre. On dit que le marathon est la course de la maturité, je ne sais pas si je l'ai car je suis parti peut-être trop vite. C'est vraiment la plus éprouvante épreuve que j'ai jamais faite, à même plus pouvoir avancer dans les derniers kilomètres, scotché. Qu'est-ce qui s'est passé ? Au 25 e kilomètre, j'avais préparé mon ravitaillement mais j'ai dû m'arrêter pour trouver ma gourde. Après ça, est-ce la fatigue ou le psycho qui monte... Bref, je me suis encore arrêté puis reparti avec des crampes. A la fin, c'est une bataille contre soi-même. On ne regarde même plus le chrono. C'est au courage que ça se passe. Je voulais prendre du plaisir sur ce premier marathon pour en refaire un deuxième. Là, je ne sais pas trop où j'en suis. J'ai mal partout, je ne sens plus rien, je suis engourdi... »

Thierry Foulhoux (CJAC Pornic), abandon au 23 e kilomètre : « Je me suis blessé il y a deux mois, et ça fait seulement trois semaines que je m'entraîne. C'est trop peu. Je savais que je partais avec de gros doutes, je n'étais pas bien, pas dans le rythme. Ça ne sert à rien de terminer à l'agonie. Mais je tenais quand même à venir, cette épreuve est fabuleuse. Maintenant, je vais faire une vraie coupure. »

Sylvain Mouquet (Rambouillet), vainqueur : « Je suis en train de préparer le marathon de Senart le 1 er mai. Pendant 5 kilomètres, on a couru à deux avec Djouadi, mais il a lâché assez vite. Après, seul, on ne peut pas faire de chrono. Mais ce n'était pas non plus mon objectif aujourd'hui. En revanche, j'ai trouvé le parcours assez roulant, agréable. Ça passe assez vite, il n'y a pas de trop longues lignes droites. Et puis les bénévoles sont sympas à encourager tout le monde. »

Oswald Cochereau (Running 41), 2 e et champion départemental : « Je n'avais encore jamais vraiment préparé un marathon. J'avais terminé une fois 5 e , une fois 4 e , cette fois 2 e ... Je dirai que cette année est la mauvaise car souvent on gagne en 2 h 28' ! Mais cette fois, c'était plus fort. Mais mon objectif était de courir sous les 2 h 30' ; de ce côté-là, c'est réussi. Maintenant, je vais revenir sur les trails, déjà par l'organisation d'un trail urbain à Blois le 18 septembre prochain. Sinon, je joue toujours le challenge départemental des trails, et je participerai aux Templiers (Aveyron) en octobre sur 40 km. Enfin je ferai aussi la Saintélyon, un trail nocturne de 68 km entre Saint-Etienne et Lyon. »

Séverine Lecoufle (Saint-Marc-le-Blanc), 1 re féminine : « Je suis encore débutante et j'ai mal géré et je craque un peu sur les deux derniers kilomètres. Il faudra revenir pour faire mieux car c'est un parcours à faire un temps ici. J'ai vraiment des regrets. Je bats mon record aujourd'hui, mais j'aurai dû faire beaucoup mieux. Mais je reviendrai ! »

Patricia Cazin (Courir à Saint-Gervais), 4 e féminine et 1 re Loir-et-Chérienne : « Je m'étais juste fixé l'objectif de courir sous les 3 h 20'. A 3 h 18', je suis contente. J'ai bien essayé de m'accrocher à quelques garçons, mais j'ai beaucoup couru seule. Je suis peut-être partie un peu vite aussi, sans doute la raison pour laquelle j'ai ressenti quelques faiblesses dans les jambes dans le 2 e tour. »

 

03/02/2011: le premier mai à Sénart partez du bon pied!

Les nouveautés de cette 12e édition

Nouveau 10 km

Mesurée récemment, la sénartaise devient un 10 km officiel. Avec toujours un départ et une arrivée identiques au marathon, le parcours est propice à la performance. 1200 dossards sont disponibles.

Tarif clubs FFA

Les licenciés FFA profitent grâce à leur club d'un tarif de 22 € par personne dès 5 coureurs inscrits au marathon de Sénart.

Pack Entreprises

Une offre tout compris pour les collaborateurs ou clients d'entreprise avec deux formules au choix, comprenant l'inscription de 20 coureurs, un espace de réception privatif, l'inscription du nom de l'entreprise sur les dossards et de multiples services (comme l'hébergement, l'entrée à la pasta party, les transferts...). Une manière de mettre à l'épreuve l'esprit d'équipe des collaborateurs, mais surtout de dynamiser et renforcer leur cohésion.

Inscription en ligne : les frais sont offerts !

Fort de sa volonté de réduire les impressions de documents, l'organisation poursuit son effort de développement durable en prenant à sa charge les frais d'inscription par carte bancaire. Cette année, il n'y aura donc pas de différence de tarif. Les inscriptions en ligne se font sur le site internet du Marathon.

Rejoignez le marathon sur Facebook

Pour être informé de toutes les nouveautés : les coureurs ont la possibilité de « devenir fan » et d'y poster leurs photos et commentaires. Une adresse à retenir : www.facebook.com/marathondesenart.

Fondation ARSEP : Solidaires En Peloton

Le marathon de Sénart soutient cette année la fondation d'Aide pour la Recherche sur la Sclérose En Plaques (ARSEP). Courir avec Solidaires En Peloton : c'est se faire plaisir et donner du sens à l'effort pour soutenir la recherche.

Et aussi...

L'organisation éco-responsable multiplie ses efforts

Depuis 2 ans, l'organisation du marathon s'engage fortement sur la thématique du développement durable : points de ravitaillement assurés à partir de l'eau de Sénart distribuée en gobelets carton recyclables, tri de l'ensemble des déchets de l'événement, proposition de solutions afin de favoriser le co-voiturage et l'utilisation des transports en commun, réduction de la production de papier autour de l'événement (inscription par internet, diplôme téléchargeable le soir de la course). Ces efforts ont été récompensés en 2010 par l'attribution du Coup de Coeur de la fondation Nicolas Hulot.

Le forfait confort : la sérénité

Pour les coureurs résidant loin de Sénart, le forfait confort offre une certaine tranquilité d'esprit. Hébergement au Clarion ou Novotel Sénart, petit déjeuner, pasta party, navettes entre l'hôtel et le départ, transferts aller-retour à la gare RER : l'équipe organisatrice s'occupe de tout ! Tarifs à partir de 110 euros dossard compris.

La traditionnelle Pasta Party

Cette soirée est ouverte à tous les participants, ainsi qu'à leurs accompagnateurs. Elle permet aux coureurs de se rencontrer avant l’épreuve et aura lieu cette année le samedi 30 avril 2011 à partir de 19h - halle des sports de Tigery. Réservation obligatoire. Qu'y a-t-il au menu du chef ? Les traditionnelles pâtes !

Qu'en est-il des dénivelés ?

"Le parcours est roulant ?", "Sénart c'est plat ?"... La réponse est OUI ! Les profils de course sont maintenant disponibles pour le marathon et la sénartaise

29/01/2011: Le marathon de la baie du Mont st Michel dévoile ses nouveautés: (ouest France)

La 14 ème édition du marathon de la baie du Mont Saint-Michel aura lieu le 29 mai. Comme l’an passé, le départ sera donné, à 8h30, du port de la Houle. 5000 marathoniens s’élanceront pour 42,195 km d’effort avec ce superbe paysage en toile de fond. « L’an dernier, c’était une nouveauté, rappelle Denis Craveia, le président du marathon. Certains redoutaient d’avoir les jambes cassées par la montée de la corniche, mais personne ne s’est plaint, ça s’est très bien passé ».

Le marathon offre désormais un départ presque aussi spectaculaire que l’arrivée, car le port de la Houle sert de carte postale. D’ailleurs, les commerçants se mobiliseront encore. L’an passé, ils avaient offert le petit-déjeuner aux concurrents, de bonne heure le matin, pour les encourager. Cette fois encore, ils peuvent attendre des retombées. Car si l’on compte les 5000 participants et leurs accompagnateurs, cela fait du monde sur le port.

La course en duo, une nouveauté

Cette année réserve une autre nouveauté. Les organisateurs proposent pour la première fois une course en duo. Il s’agit d’une épreuve en relais, qui se court par équipe de deux. L’un effectue un premier tronçon de 19 km, l’autre les 23 km restants. Le passage de témoin s’effectue à Cherrueix, au pied de l’église. « C’était une demande de ceux qui ne sentent pas prêts à affronter un marathon », explique Denis Craveia. Toutes les combinaisons sont possibles : en couple, entre amis ou entre coéquipiers... Grâce à cette nouveauté, des sportifs moins aguerris pourront vivre la magie d’un départ ou d’une arrivée de marathon. Toutefois, les deux épreuves seront bien séparées. Le départ sera donné à la même heure, mais les marathoniens porteront un tee-shirt vert, tandis que les concurrents de la course duo auront un tee-shirt blanc et un double dossard. Un seul des deux équipiers pourra franchir la ligne d’arrivée.

Les inscriptions seront ouvertes dès le 16 février, et le nombre de participants est limité à 300 équipes, soit 600 concurrents au total. Avec cette nouvelle épreuve, les organisateurs espèrent attirer un public encore plus large. Et diffuser leur message en faveur du sport santé. « Les marathoniens sont les ambassadeurs de l’activité physique », souligne Jean-Paul Gouëllo, médecin et chargé de la sécurité. Y compris auprès des plus jeunes. Cette année encore, les 26 et 27 mai, les écoliers de la baie vont courir leur Marathon des loustics, un relais le long de la baie, entre Pontorson et Saint-Malo. Autre nouveauté, un 10 km se déroulera le 27 mai dans les rues du quartier de Saint-Servan, avec le soutien des commerçants. Les organisateurs espèrent atteindre 1000 participants, chiffre maximum, « car le 10 km est la distance la plus courue, la plus appréciée et la plus populaire ».

28/01/2011: Gebresselassie au départ du marathon de Tokyo

Haile Gebreselassie sera bien présent au marathon de Tokyo le 27 février. L'Ethiopien, qui avait annoncé sa retraite suite à son abandon à New York le 7 novembre à cause d'une douleur à un genou, avant de revenir sur sa décision, disputera sa course de rentrée au Japon, pour le plus grand plaisir des organisateurs et des spectateurs.

21/01/2011: La route du Louvre retrouve son sens originel: (Nord Eclair)

Après l’inversion de sens, polémique de l’année dernière, la Route du Louvre rejoint de nouveau, pour sa 6 ème édition, le bassin minier. Avec cette fois, une arrivée à Loos-en-Gohelle.

« Ce n’est pas un hasard si l’arrivée de cette édition de la Route du Louvre se déroulera ici le 15 mai » , introduisait, hier, depuis le site du 11/19, Jean-François Caron, le maire écolo de Loos-en-Gohelle. Car, au-delà du fait que le chantier du Louvre Lens rende techniquement impossible l’accueil du public et des coureurs, l’ancien carreau de fosse, où culminent les deux plus hauts terrils d’Europe, est un lieu, lui aussi, chargé de symboles. D’abord parce qu’il compte parmi les sites de mémoire les plus emblématiques de la région. Ceux sur lesquels a coulé le sang des soldats lors des batailles de la grande Guerre et la sueur des mineurs lors de l’épopée houillère. Ceux également dont le destin s’est écrit avec les peuples du monde entier. « Il ne faut pas oublier que 8 nationalités ont aidé ce territoire à reprendre sa liberté en 14-18 et que 29 autres ont contribué à l’histoire du charbon », rappelle Philippe Lamblin, président de la ligue d’athlétisme Nord - Pas-de-Calais et principal organisateur de la Route du Louvre.

L’Unesco en ligne de mire

Ensuite, parce que c’est au pied des chevalements de Loos-en-Gohelle qu’est née, il y a huit ans, l’idée de faire classer le bassin minier à l’Unesco. Une candidature inédite, portée par l’association Bassin minier uni (BMU), présidée par Jean-François Caron. Et dont le sort pourrait bien être scellé en juin prochain lors de la 35 ème session du comité du patrimoine mondial programmée à Bahrein. Ne manque plus, en effet, qu’un dernier visa du gouvernement français, attendu normalement au début du mois prochain, pour voir le rêve se réaliser. Enfin. Pour toutes ces raisons, la 6 ème édition de la Route du Louvre est placée sous le signe de « l’ouverture au monde ». Chaque circuit de marche portera ainsi le nom d’une nationalité qui a marqué l’histoire de la région. À l’instar de la rando canadienne dont le départ s’effectuera d’Arras ou encore du parcours australien qui partira du beffroi de Béthune, classé à l’Unesco depuis 2005.

Ces deux communes se sont d’ailleurs déjà engagées à mobiliser des volontaires pour planter les drapeaux portés le long du parcours au sommet des terrils. Parallèlement, un grand registre électronique sera mis en ligne à partir du mois d’avril, puis remis à l’élu loosois le 15 mai, contenant la signature de tous ceux qui espèrent voir le bassin minier rejoindre la prestigieuse liste des merveilles du monde. Si l’événement reste fidèle à l’état d’esprit dans lequel il a été imaginé il y a six ans, c’est-à-dire un cocktail savamment dosé d’endurance, de santé, de culture et de convivialité, il prend, cette fois, une dimension résolument internationale. Et accompagne un peu plus la démarche volontariste engagée depuis plusieurs décennies sur ce territoire en pleine mutation.

Une arrivée sur le site du 11/19, « l’Alpe d’Huez des Ch’tis »

Cette année encore, les organisateurs de la Route du Louvre tablent sur 13000 participants. Après le site du Louvre-Lens et la Citadelle de Lille, c’est cette fois la fosse du 11/19 de Loos-en-Gohelle qui accueillera tout ce petit monde.

Retour vers le bassin minier

La Route du Louvre, qui l’année dernière était partie du stade Bollaert pour rejoindre la Citadelle, retrouve son sens originel pour sa 6 ème édition. Toutefois, Jean-François Caron continue de revendiquer que « cette course doit aussi aller, de temps en temps, vers Lille ». Le départ sera donc lancé à 10h30 depuis la capitale du Nord, sans plus de précision sur le lieu pour l’instant.

Des épreuves à foison

Le parcours du marathon reste proche de celui des premières années. À la seule exception qu’il s’achèvera par une côte particulièrement difficile, surnommée par les organisateurs « le kilomètre de folie ». À nouveau à l’affiche, le relais Keolis est ouvert à 150 équipes de six coureurs. Les moins téméraires (mais tout aussi méritants) peuvent, quant à eux, s’inscrire au 10 km, qui forme une boucle autour du 11/19 et passe par la Maison du projet, voisine du Louvre-Lens. Enfin, de nombreux circuits de randonnée, dont certains associés aux chemins de mémoire, sont programmés. « Chacun pourra choisir sa rando en fonction du nombre de km, du lieu de départ, du pays mis à l’honneur », précise Philippe Lamblin.

Un réseau de transports

Comme chaque année, la SNCF et Keolis (Tadao et Transpole) proposent un service de navettes (TER et bus) pour rejoindre l’arrivée et les sites de départ des différentes épreuves. La fête et la solidarité au menu. Cette année encore, de nombreuses associations de malades seront au départ de la rando de Lens. Et parce que la Route du Louvre veut rester un événement populaire, la fête commencera dès le vendredi 13 mai à Lille et se poursuivra dans chaque ville traversée.

Inscriptions sur www.laroutedulouvre.fr

15/12/2010: Barbara Sanchez: la marathonienne à l'ascension fulgurante: (lepetitjournal.com)

A 29 ans,  Barbara Sanchez vient de remporter le marathon de Dublin en 2 heures et 39 minutes (note marathon-info: elle termine 7ième mais est championne d'Irlande). Grande sportive depuis toujours, la carrière de cette jeune Française prend un nouveau tournant. Adepte du triathlon pendant très longtemps, elle s’est essayée à la course il y a seulement un an, mais a immédiatement brillé. Prochain objectif : les Jeux olympiques de Londres 2012

"Je ne me considère pas comme une coureuse", confesse-t-elle. Difficile à croire quand on sait que, le mois dernier, elle a gagné le marathon de Dublin en à peine 2 heures et 39 minutes. Cette athlète hors du commun, c’est Barbara Sanchez, une Française d’origine espagnole qui vit à Dublin depuis cinq ans déjà. Elle s’est mise à la course depuis moins d’un an. Sa progression a été fulgurante et promet encore de belles victoires.

Ultra sportive depuis sa plus tendre enfance, Barbara a enchaîné les différents sports, en ayant toujours une préférence pour le triathlon, ce sport intense qui combine nage, vélo et course à pied. Adolescente, elle a même fait partie de l’équipe junior d’Aquitaine. Mais en grandissant, associer sports et études s’est révélé trop compliqué. Lors de sa licence LEA (Langues Etrangères Appliquées), l’athlète bordelaise a tout arrêté pour se consacrer à ses études. Ses parents, immigrés espagnols, souhaitaient avant tout une bonne éducation pour leurs enfants. "Si ça ne marchait pas dans les cours, le sport était supprimé. J’avais eu ma période de haut niveau étant jeune, j’ai donc choisi de privilégier mon avenir professionnel".

Après son master en commerce international à Perpignan, Barbara Sanchez s’exile en Irlande, un pays qu’elle connait déjà, pour y avoir été fille au pair. A Kells, elle effectue un stage de six mois dans une entreprise d’import/export, à l’issue duquel elle décide de s’installer définitivement sur l’île celtique, en embarquant son compagnon bordelais dans ses valises.

Le hasard lui fait découvrir le marathon
Mais une fois lancée dans sa vie professionnelle, la jeune femme ressent vite le besoin de se remettre au sport. Aller au travail en vélo et à la piscine chaque semaine ne lui suffit plus. Et c’est un coup du hasard qui la mène au marathon.
"N’importe quel sport aurait fait l’affaire. J’aurais même pu me lancer dans la danse irlandaise ! Le triathlon est inconcevable pour moi en Irlande, vu le climat. Ça n’aurait pas été un loisir mais une souffrance. Une collègue de travail m’a parlé de son mari, membre d’un club d’athlétisme, donc je me suis lancée là-dedans."
Après la naissance de son fils, en octobre 2009, Barbara songe sérieusement à reprendre le haut niveau. Déterminée, elle contacte Dick Hopper, un entraîneur réputé qui coache notamment des athlètes pour les Jeux olympiques. Immédiatement séduit, il la prend sous son aile. Après son premier marathon en Allemagne en avril dernier, avec un score plus que satisfaisant, celle qui se décrit comme étant "
multisports", révèle que sa première phrase a été : "c’est beaucoup plus facile que le triathlon".

Un rythme de vie sous pression
Courir 42 kilomètres demande une préparation intense pendant 12 semaines avant la course, deux fois par an. La Bordelaise a dû sacrifier tous ses loisirs pour se consacrer exclusivement au sport, à sa famille et à son travail, mais les résultats sont là. En octobre dernier, moins d’un an après s’être lancée dans le haut-niveau et peu de temps après une blessure au pied, elle a gagné le marathon de Dublin, faisant d’elle la championne d’Irlande. Pourtant, elle manque toujours un peu de confiance en elle, comme elle le confesse :
"Je sais que j’ai des grandes qualités sportives, mais je manque toujours d’expérience. Je suis marginale. Je suis une des seules à ne pas courir avec une montre par exemple, j’ai besoin des autres coureurs pour me repérer et connaître ma vitesse".

Les Jeux olympiques 2012 en ligne de mire
Très sollicitée par la presse et les fédérations, elle doit maintenant faire un choix délicat : choisir pour quel pays elle courra lors de jeux olympiques de Londres en 2012. Si elle n’a pas encore fait part de sa décision finale, l’athlète française penche pour la sélection irlandaise, pour des raisons de cœur et d’aspect pratique.
"Je dois tout à mon entraineur. Je ne conçois pas de travailler avec lui, si c’est pour représenter un autre pays.  Aussi, la fédération irlandaise se plie en quatre pour moi. Je me sens vraiment privilégiée." En plus de prendre de nombreux frais à sa charge, la fédération propose à Barbara d’être la première athlète à tester une tente Colorado, utilisée dans l’armée pour simuler l’altitude, pour se préparer avant une course importante. "C’est sûr qu’un stage de trois semaines en altitude en Afrique du Sud ou au Maroc, comme le propose la France, ça fait rêver. Mais au moins ici, je peux rester au près de mon mari et de mon fils, ça me convient tout à fait. L’altitude vient à moi. Que demander de plus ?"

Un retour en France dans le futur n’est cependant pas exclu, puisque l’athlète et son mari songent à quitter l’Irlande dans quatre ou cinq ans. Et si cela arrive, Barbara songera alors à courir dans des compétitions internationales sous les couleurs françaises.

Céline Pastezeur (www.lepetitjournal.com/Dublin) mardi 30 novembre 2010

05/12/2010: Interview de Patrice Bruel vainqueur du marathon des côteaux: (running mag)


Patrice Bruel, vainqueur du marathon des Côteaux 2010 !
envoyé par Krisetremy. - Découvrez les dernières vidéos de sport. 

04/12/2010: Rennes: A vos marques pour le premier marathon vert (ouest france)

Lancement de la première édition du Marathon vert, en juin 2011. Une course qui traversera huit communes de l'agglomération, dans une optique de développement durable et d'humanitaire.

L'initiative

« Nous voulons une fête populaire, où la population pourra découvrir le territoire et rencontrer des athlètes. » Charlie Le Hoangan, directeur technique de l'association sportive Rennes-Cap Malo, sait mettre en appétit. Et pour cause. Les 25 et 26 juin 2011, à Rennes, la première édition du Marathon vert verra le jour. L'événement, instauré par l'association sportive Rennes-Cap Malo - sous l'égide de son président Daniel Jeulin - et soutenu par les collectivités locales, promet de mettre les petits plats dans les grands.

Rennes et huit communes périphériques (1) sont concernées. Outre la course qui se terminera esplanade De Gaulle à Rennes, de nombreuses animations sont prévues. Fanfares, chansonnettes, percussions : tout au long du parcours, des associations s'en donneront à coeur joie pour égayer la course et booster les marathoniens conquérants.

L'écologie en ligne de mire

Pourquoi Marathon vert ? Parce que le circuit serpente dans les campagnes. Mais aussi et surtout pour le développement durable, au coeur du projet. L'idée est de sensibiliser sportifs et public à l'environnement. Les inscriptions sont liées à la signature individuelle d'une charte de bonne conduite écologique. D'ailleurs, seuls 2 000 coureurs pourront participer à cette première édition, pour réaliser « quelque chose de propre dans la logique de développement durable », selon Daniel Jeulin.

Sur place, les déchets seront récupérés, les transports en commun privilégiés et les supports jetables limités. Sans compter les impressions sur papier recyclé.

L'association Natura'zik, sensible à l'environnement, investira l'esplanade De Gaulle et le Liberté, à Rennes : 130 stands, 5 000 m² d'exposition et une soirée musicale dans la célèbre salle de spectacle rennaise. Pas de noms officiels pour le moment mais « on peut prétendre à des artistes de renom ! » insite Thierry Eon, président de l'association.

Un marathon humanitaire

Entre aussi en jeu le caractère solidaire de la course, parrainée pendant trois ans par l'Ethiopien Hailé Gebreselassie, champion olympique, « roi du marathon » même ! Un parrainage engagé grâce à l'association Mama Ethiopia, présidée par Emebet Gebre-Ab.

Celle-ci vient en aide aux enfants dont les parents sont morts de faim ou du sida. « Notre objectif à terme est de créer un orphelinat et d'accompagner les coureurs éthiopiens pour leur trouver des équipements. Nous souhaitons associer le sport à l'humanitaire », explique Emebet Gebre-Ab, visiblement émue.

29/11/2010: La Rochelle, une année de records (sud ouest)

S'ils espèrent faire mieux l'an prochain, les organisateurs du Marathon de La Rochelle devront commander une météo moins capricieuse. Pour le reste, cela paraît presque impossible. Car hier, tous les records sont tombés. Chez les hommes, le plus rapide a empoché 16 000 euros de prime en réussissant à boucler les 42 km en en 2 h 09 44 s, battant ainsi le meilleur temps jamais réalisé dans la cité portuaire. Sous la pluie, alourdi par les flaques et dans le froid, l'Éthiopien Haile Haja signe donc une performance de premier ordre, devant son compatriote Azmeraw Bekele… Lequel a également battu le précédent record, signé l'an dernier par l'Ukrainien Oleksandr Sitkovskyy.

Vingt ans de marathons, des milliers de spectateurs, 10 000 inscrits, la barre des 2 h 10 min franchie par le vainqueur et l'une des plus fraîches températures enregistrées depuis l'existence de la manifestation : ce millésime était bien celui de tous les records. Chez les femmes, la preuve en est donnée par l'amélioration du chrono établi en 2003 par Helena Javornik. Dans le sillage de son compatriote Haja, Goitetom Haftu s'en est brillamment chargée… Histoire de fêter l'année de l'Éthiopie à La Rochelle.

Toutes les conditions, si ce n'est le climat, étaient réunies pour que cette « cérémonie » soit belle. Car après le bon travail du lièvre officiel jusqu'au 30e kilomètre, c'était ensuite au tour de l'Angoumoisin Emmanuel Prioux d'assurer le relais jusqu'au 35e kilomètre (lire ci-dessous). Les femmes profitaient de cette rampe de lancement.

Les larmes aux yeux

Lâchant le groupe de tête, Goitetom Haftu s'échappait, entraînant, un peu plus loin dans son sillage, sa compatriote Meseret Debele. Sur les bases du record, la plus jeune des deux (23 ans) conservait le leadership jusqu'à l'arrivée. Ses 2 h 28 min 22 s mettent un sacré coup de vieux à l'ancien meilleur chrono, d'autant que Debele terminait également sous la barre des 2 h 31 min 12 s. « Le parcours est très bien, mais j'ai eu très froid », expliquait celle qui a signé hier le deuxième meilleur temps jamais réalisé sur un marathon français, après Paris.

Je pense que j'aurai mieux couru si les conditions avaient été plus favorables, car j'aurais alors pu partir plus vite. je pense que j'avais 2h24' ou 2h23' dans les jambes. »

Une fois les obligations médiatiques assurées, la championne pouvait enlacer Débélé, très heureuse elle aussi d'avoir battu le record. Et c'est le sourire aux lèvres qu'elles accueillaient la troisième, leur compatriote Marta Markos, qui complétait ainsi un incroyable triplé. Markos, beaucoup moins dispose que les deux autres Ethiopiennes, profitait tout de même un moment de leur étreinte pour recouvrer quelques forces. Mais, les larmes aux yeux, au bord de l'évanouissement, elle était portée par les membres de la cellule médicale.

Celle-ci n'est pas la seule a avoir terminé sur les rotules. C'est notamment le cas du Marocain Mounir Maroufi, sociétaire du club de Marennes. « J'ai ressenti une contracture au mollet au 18e kilomètre. En plus, avec ce froid, on attrape la gastro. » Éreinté, Maroufi se classe tout de même 15e de l'épreuve. Une sacrée prouesse pour cet athlète qui vient d'ouvrir son magasin d'articles de sport (spécialisé dans la course à pied) à Beaulieu et, la veille, a passé une nuit blanche « à ranger les cartons dans la boutique ».

27/11/2010: La Rochelle: les coureurs d'élite prêts à partir à la chasse au record: (sud ouest)

Chercher les favoris du 20e Marathon de La Rochelle, c'est évoquer les coureurs en mesure de faire tomber les records. Chez les hommes, Oleksandr Sitkovskyy, l'Ukrainien de 32 ans, détenteur du meilleur chrono à La Rochelle (2 h 10min 27 s en 2009), revient sur les lieux de son exploit. Son temps de référence ? Il est de 2 h 10 min 18 s (à Turin en 2008). Sitkosskyy va tenter le doublé, une performance que seul le formidable John Ngeny, trois fois vainqueur entre 2000 et 2002, a réussi à La Rochelle.

Mais avec une belle prime pour espérer faire tomber les records (14 000 € chez les hommes comme chez les femmes), les candidats ne manquent pas. Forcément, l'Afrique de l'Est sera au premier rang des prétendants. Albert Matebor (Kenya) et Hailu Abebe (Éthiopie) arrivent avec les temps les plus significatifs du haut plateau rochelais (respectivement 2 h 09min 33s et 2 h 09min 34s). Abebe, 25 ans, a remporté les Marathons de Séville et de Reims en 2009. Deux autres Kenyans ont déjà couru sous les 2 h 12min, il s'agit de Kimwole Kimutai et John Mutai.

Deux outsiders novices

Toutefois, il ne faut pas négliger deux autres candidats, qui avaleront pourtant les 42,195 km pour la première fois de leur prometteuse carrière. Novice sur la distance, le Kenyan Mathew Koech, 27 ans, est descendu sous l'heure au semi-marathon (59 min 54s) et a détenu la meilleure performance mondiale sur 25 km en 2009 (1 h 13min 24s). L'Éthiopien Azmeraw Bekele, 24 ans, a également de remarquables références sur semi-marathon (1 h 00 min 57s) et a remporté le mois dernier les titres nationaux sur 30 km et sur le cross long.

Côté Français, Julien Cottin, premier coureur de la Région la saison passée, sera présent (record en 2 h 27 min 23 s). Chez les Maritimes, on suivra particulièrement Mounir Maroufi (dossard 27), le coureur marocain licencié à Marennes, qui vient de remporter le cross de Saintes.

Comme en Éthiopie

Chez les femmes, on aura sans doute l'impression d'assister aux championnats d'Éthiopie. Goitetom Haftu (2 h 30 min 55 s) est d'ailleurs la seule concurrente à posséder un record personnel en dessous de la meilleure performance réussie à La Rochelle (par Helena Javornik , en 2 h 31 min 44 s). Sa principale concurrente sera sa compatriote Marta Markos, toute proche avec ses 2 h 31 min 48 s.

À l'instar des hommes, deux autres Éthiopiennes découvriront le marathon demain tout en étant capables de troubler la hiérarchie. Il s'agit d'Aberash Nesca et de Meseret Debele. Pour ce qui est des Européennes, on notera la présence de l'Ukrainienne Anzhelikova Averkova (2 h 34 min 50 s), toutefois assez loin des Africaines. La Française Svetlana Pretot a quant à elle un record à 2 h 32 50 s, mais il date de 2007. Cette année, elle a couru deux fois en 2 h 41 min... soit 10 minutes de plus que le record établi dans la cité portuaire, qui résiste depuis sept ans.

26/11/2010: Le marathon de Cognac reparti pour un tour: (charente libre)

Un temps menacé, le Marathon du cognac devrait finalement vivre une prochaine édition les 11, 12 et 13 novembre 2011. Les organisateurs du seul marathon charentais qui vient de fêter avec faste son dixième anniversaire, avaient depuis plusieurs semaines laissé entendre qu’ils ne repartiraient pas pour le 11 ème.
Inquiets et décidés à sauver cette manifestation qui attire près de 2500 coureurs sur les trois courses au programme (10, 21 et 42,195 km), les élus ont réagi et vite. Une réunion a eu lieu au Conseil général en fin de semaine dernière et des "promesses" ont été formulées pour aider le Marathon du cognac, à la fois par les représentants du Département, ceux de la communauté de communes de Jarnac et par le maire de Jarnac Jérôme Royer. Ces "évolutions" ont été soumises au comité d’administration de l’association organisatrice qui a décidé lundi soir de poursuivre l’aventure. "On est très heureux de cette issue et on sera vigilants pour que les promesses soient tenues", indiquent Olivier Joly et Bernard Brie, les deux présidents.

26/11/2010: Marathon de La Rochelle: en mémoire de Serge Vigot:

Serge Vigot ». Ce nom, bien connu des Maritimes et marathoniens de tous bords, figure encore sur la boîte aux lettres du pavillon de Dompierre-sur-Mer. Dans ce cocon propre et douillet vit celle qui a partagé l'existence du président fondateur du Marathon de La Rochelle - qui fut également président du Tribunal de La Rochelle - décédé en 2005 sur les 42 km de Marrakech. Marie-Claire Vigot est une sexagénaire coquette, accueillante et humble. Depuis 1991, elle participe à l'essor de ce rassemblement sportif, le Marathon Serge Vigot, qui soufflera donc ses 20 bougies dimanche. « Je n'en suis pas une cheville ouvrière », précise-t-elle.

Quand arrive le dernier week-end de novembre, Marie-Claire propose néanmoins d'intégrer l'équipe de bénévoles. Son goût pour le marathon n'a pas disparu quand Serge a perdu la vie. « Sans lui, la première année a été dure. L'épreuve a pris son nom, c'est bien. Mais ça n'a toujours été facile d'entendre parler du Marathon Serge Vigot. » Une appellation nouvelle pour l'association, désormais présidée par Alain Comte. Un successeur dont le travail est apprécié par la Dompierroise : « Il a su prendre le relais. Ça roule bien. »

« Toi, tu connais »

Et ça court. En masse (1). Et de plus en plus vite. « En dehors des grands marathons, comme celui de Paris, ce n'est pas évident de réunir du monde, assure Mme Vigot. Mais La Rochelle a su le faire, en innovant chaque année, pas à pas. Les premiers étrangers sont arrivés des pays de l'Est. Puis les coureurs d'Afrique ont rejoint l'épreuve. Des Kenyans, des Éthiopiens… C'est devenu compliqué pour les régionaux et les nationaux. »

Très active, Marie-Claire apprécie également les joies de l'effort. « J'ai commencé la course à 35 ans, parce que Serge courrait. Une fois par semaine, je m'offre un footing pour le plaisir. J'ai notamment participé à la Sarabande de La Rochelle (5 km ou 10 km réservés aux femmes, NDLR) et j'apprécie la randonnée. Mais une course annuelle représente le maximum que je puisse faire. » Ancienne adepte du semi-marathon, elle n'a essayé qu'une seule fois la plus longue distance. « Je voulais tenter le coup, pour mes 40 ans. C'était en Basse-Normandie, où nous habitions avec mon mari. » Plus exactement sur l'épreuve d'Argentan, dont Serge était le président. De quoi débarquer en Charente-Maritime muni d'un parfait CV de « repreneur ».

Marie-Claire s'en souvient parfaitement : « Plus au Sud, nous voulions trouver davantage de soleil. Nous avons donc demandé nos mutations (Marie-Claire est une professeur d'histoire retraitée, son mari était magistrat, NDLR) avant de nous installer ici, en 1989. Il y avait déjà un marathon. Je crois qu'il s'appelait pompeusement Marathon international (2). Ses organisateurs avaient la folie des grandeurs. Quand ça a capoté, il fallait prendre le relais. Des amis ont alors dit à mon mari : ''toi, tu connais'' ! Et il s'y est mis, avec un groupe de personnes qui courraient. Au début, ils avaient peur de ne pas rassembler beaucoup de monde, car nous en étions restés à la banqueroute de la précédente équipe. »

« Il faut aimer l'ambiance »

Finalement, quelque 900 coureurs ont pris le départ. Pudiquement, Marie-Claire sourit : « On peut dire que c'était inespéré. Puis ce chiffre s'est mis à grossir. » À tel point que débordent aujourd'hui les hôtels rochelais. Un faux problème puisque la solidarité joue à plein, y compris au foyer de Mme Vigot, devenue l'hôte de quelques amis coureurs. Car ce marathon demeure un rendez-vous convivial. « Je crois d'ailleurs que j'y reste pour cela, confie la Dompierroise. Si je devais prendre du recul, cela me manquerait sûrement de ne plus voir les gens de ce milieu. Pour autant, je ne me sens pas hyper impliquée… Mais nous sommes comme cela. Pour venir faire du bénévolat à la fin du mois de novembre, lorsqu'il fait bien froid, il faut aimer l'ambiance. »

Il faut aussi aimer les coureurs et leurs humeurs changeantes. « Avant le départ, ils sont souvent stressés. Il y a 15 ans, les dossards pouvaient être retirés le dimanche, juste avant la course. À ce moment-là, on s'en rendait bien compte. Mais les marathoniens remerciaient les bénévoles après la course. » Désormais, ceux-ci récupèrent leur chasuble la veille et le problème est réglé.

Anciens amis

De la distribution des affiches à la remise des coupe-vent, Marie-Claire devrait continuer à œuvrer longtemps pour la grand-messe rochelaise, placée sous le signe du souvenir ce week-end. « Je retrouverai les anciens organisateurs, qui étaient présents au tout début. Je ne sais pas s'ils répondront favorablement à l'invitation du Marathon, mais cela me ferait plaisir de les revoir, après tout ce temps. »

Ensuite, il sera l'heure de renouer avec un quotidien bien rempli, entre cours d'anglais et d'espagnol, bénévolat à la Croix Rouge et séances d'aquagym. Sans oublier de prendre le large. « J'aime les voyages. Je suis allée en Chine, mais aussi à Saint-Petersbourg, avec l'association du Marathon. » En revanche, il est une ville que la Dompierroise n'est pas prête de rejoindre. « Je n'en veux pas au marathon, car mon mari est parti en faisant ce qu'il aimait. En revanche, je ne retournerai pas à Marrakech… Cela raviverait de mauvais souvenirs. » Pour les bons souvenirs, il convient plutôt de regarder en direction de la cité portuaire.

(1) Le 20e Marathon de La Rochelle rassemble 10 000 coureurs ce dimanche. Son coup d'envoi est donné à 9 heures du quai Maubec. (2) En fait, il s'appelait Atlantic European Marathon.

23/11/2010: Marathon de la côte d'amour: la fin de l'épreuve semble inéluctable: (la baule infos)

« Le Marathon de la Côte d’Amour » ne résiste pas à la pression croisicaise

Lecroisic-infos l’avait annoncé en primeur, le président du Marathon de la Côte d’Amour, Pascal Béranger, était bien décidé à ce que le départ de l’édition 2011 soit donné de Guérande. Suite à notre article, la mairie du Croisic, par son adjointe aux sports, Babette Cassac, avait énergiquement réagi. Hier, le Conseil d’Administration du Marathon s’est réuni pour définir les modalités de l’organisation de la prochaine épreuve. Assimilant les exigences croisicaises à une forme de chantage, Pascal Béranger et le bureau ont donné leur démission, suivis par l’association Courir à La Baule, soutien logistique du marathon. Décapité, le Marathon de la Côte d’Amour a aussi perdu ses jambes et disparaît provisoirement du calendrier des courses.

Avec un peloton réduit à moins d’un millier d’unités pour l’édition 2010, le Marathon de la Côte d’Amour et ses organisateurs devaient se remettre en question pour éviter la désertion des sportifs. Pascal Béranger a bien tenté « le coup de Trafalgar » en laissant filtrer auprès de Média-web que le départ de l’édition 2011 serait donné de Guérande, histoire de donner plus de prestige à l’épreuve, et surtout de la rendre plus identifiable dans l’hexagone. Le marathon « carte postale » partirait de la cité blanche vers Pornichet, via Batz-sur-Mer, Le Croisic, Le Pouliguen et La Baule.
Mais au Croisic, les élus n’étaient pas prêts à jeter l’éponge ! Et l’adjointe aux sports de menacer de se retirer de l’organisation financière et technique de l’épreuve, et même d’en interdire le passage sur la commune, si le coup de feu était tiré sur les hauteurs de Guérande. Une participation directe et indirecte de près de 8 000 euros tout de même ! Une position également très inconfortable compte tenu des affinités politiques avec Christophe Priou, député-maire de Guérande, ancien maire du Croisic. Force est de constater qu’à bien y regarder, on ne comprend pas grand-chose à cette guerre de clochers, où finalement les intérêts sont convergents.
L’affaire s’est donc très mal terminée. Pris en étau entre des enjeux dont il est difficile de cerner tous les objectifs, les organisateurs, des sportifs et des passionnés qui ont contribué à faire venir des milliers de coureurs en Presqu’île, avec une couverture médiatique importante et des retombées économiques non-négligeable, ont renoncé. Déjà, la concurrence « sauvage » d’une même épreuve organisée au Mans avait plombé l’ambiance et le moral.
Au jeu d’« on est tous dans le même bateau », tout le monde sera donc perdant si la disparition du marathon s’avérait définitive. Ni  Guérande, ni Le Croisic, ne verront passer les coureurs. Quant aux amoureux de la route des marais, ils devront se chercher d’autres épreuves. Ailleurs, où les paysages sont moins jolis peut-être, mais l’envie et l’attachement aux valeurs du sport et de l’Olympisme, sûrement mieux défendus.
À moins que le bureau du Marathon de la Côte d’Amour ne joue lui aussi un mauvais tour à des élus entêtés. Mais ce serait là prendre des risques bien inconsidérés. À moins que les élus n’aient un ultime sursaut. Un événement ainsi détruit, c’est un peu de vie que l’on enlève à la Presqu’île, surtout au début de l’automne. En attendant, au Mans, on doit bien rigoler en tartinant les rillettes

22/11/2010: Première édition du Trélazé Anjou Marathon le 15 mai 2011:

Depuis 2004 il n'existait plus de marathon en Maine et Loire, en effet la ville de St Sylvain d'Anjou organisait alors le marathon du Loir. Le 15 mai 2011, ce département voit naître un nouveau marathon, à Trélazé tout près d'Angers. Ce marathon s'appellera le Trelazé Anjou Marathon, et vous pouvez dores et déjà vous inscrire et voir tous les renseignements sur cette épreuve grace au site internet dédié à l'adresse suivante:

http://www.trelaze-anjou-marathon.fr/index.html

Marathon-info souhaite bonne chance et longue vie à cette nouvelle épreuve.

21/11/2010: Marathon du Beaujolais nouveau: Denis Badel victorieux: (le progres)

ll a débouché en tête du dernier virage déjà ivre de bonheur. Ils sont beaucoup dans ce cas à Villefranche à l’arrivée du marathon du beaujolais nouveau, heureux d’en terminer après 42,195 km courus depuis Fleurie dans la joie, la bonne humeur mais aussi la souffrance car un kilomètre reste un kilomètre, tout particulièrement sur les montagnes russes du vignoble du Beaujolais, sans parler des détours casse-pattes par les caveaux.

Denis Badel, lui, a levé les bras, les a rebaissé, les a relevé, balancé des baisers au public avant de serrer poings et dents. Le coureur du team Spode a vraiment dégusté la longue dernière ligne droite avant de franchir la ligne en vainqueur. A 36 ans, l’ex-membre de l’équipe de France espoir de semi-marathon, détenteur d’un record en 2h25’13’’ à Londres en 2002, ne compte plus ses bouquets dans les principales courses de la région mais ce succès va occuper une place à part dans son palmarès : « C’est vraiment une belle victoire, savourait-il. C’était l’objectif de ma saison ». Récompensé par son poids en vin (« J’en bois un verre par jour, ça fixe le fer sur les globules rouges… »), il aura tout l’hiver pour en profiter. Même si le marathon du beaujolais nouveau n’a pas vocation à réunir le gratin de la discipline, il a dû aller la chercher. Au départ, il jouait quasiment battu d’avance en présence d’Emmanuel Nduwayo. Vice-champion de France de semi il y a deux semaines, le Burundais avait été convaincu vendredi soir de s’aligner pour la première fois sur marathon par Joseph Rispoli, le patron du team éponyme déjà vainqueur à cinq reprises par procuration avec ses coureurs.

Mais on n’improvise pas comme ça sur marathon. En tête depuis le 20 ème kilomètre après un départ prudent, le Burundais s’est consumé à l’approche du mur des 35 kilomètres : « Tout d’un coup, j’ai commencé à avoir mal aux cuisses et au mollet ». Badel en profitait pour prendre la tête, d’abord accompagné de Cyril Mulot (vainqueur dans le Beaujolais en 2007), puis seul à partir du 38 ème. « Le marathon, c’est le marathon ! résume-t-il. Quand on a rattrapé Emmanuel, j’ai vu à son regard qu’il était en hypoglycémie. Ici, on souffre beaucoup des cuisses et des mollets. L’an dernier, j’avais eu des crampes (4 ème). Cette fois, j’ai mieux géré ». Dans la foulée, il pourrait se lancer un ultime défi cette saison sur la SaintéLyon dans deux semaines (5 décembre). « Ce n’est pas peut-être pas raisonnable. Je vais réfléchir, mais l’idée c’est de faire la reconnaissance pour l’année prochaine ». Malheureux sur marathon, le team Rispoli s’est « racheté » sur le 12 km couru par 3300 coureurs. Les Burundais Willy Nduwimana-Richard Musagirije-Audace Baguma signent le triplé chez les hommes, tandis que Niyonzigiye et Nizigiymana font le doublé chez les femmes. Sans forcer car ce matin ce sera une autre paire de manches pour eux à la Foulée Vénissiane.

20/11/2010: Gebresselassie sort déjà de sa retraite:

L’Ethiopien Haile Gebreselassie, détenteur du record du monde, a confirmé lundi la poursuite de sa carrière sportive en annonçant sa participation au marathon de Tokyo le 27 février.

"J’ai couru 90 minutes ce matin et c’était super", écrit Gebreselassie sur sa page Twitter. Aucune douleur à mon genou et soulagé de savoir que je peux continuer de faire ce que j’aime. Ma prochaine course sera le marathon de Tokyo en février". La légende éthiopienne, 37 ans, avait annoncé sa retraite après son abandon au 25 ème kilomètre du marathon de New York le 7 novembre en raison d’une blessure à un genou. Il avait modéré ses propos quelques jours plus tard sur Twitter expliquant qu’il devait "réfléchir" à la suite à donner à sa carrière.

Son manageur néerlandais Jos Hermens avait annoncé lundi le changement d’avis de son champion qui allait poursuivre sa carrière encore deux ou trois ans avec en ligne de mire les jeux Olympiques de Londres en 2012. Gebreselassie détient le record du monde en 2 h 03 min 59 sec, depuis le marathon de Berlin en 2008.

14/11/2010: Rachid Ghanmouni et Adeline Roche champions de France (athle.com)

La troisième édition du marathon des Alpes-Maritimes, tracée entre Nice et Cannes, faisait office ce dimanche de championnat de France de la spécialité. Sous un ciel maussade, les titres nationaux sont revenus à Rachid Ghanmouni (Athleg Provence) et à Adeline Roche (Club Athlé du Roannais).

« La fête est belle. L’ambiance est vraiment sympa ! » Nombreux ont été les concurrents du marathon des Alpes-Maritimes à tenir des propos élogieux ce dimanche sur la Croisette à l’arrivée de la troisième édition de l’épreuve tracée entre Nice et Cannes. Il est vrai que l’épreuve a été une réussite malgré l’absence du soleil sur les bords de la Méditerranée. Grâce à la présence de près de 11 000 participants. Grâce également au plateau réuni par Azur Sport Organisation avec des Ethiopiens ou Kenyans à la pelle. Grâce aussi à l’excellente idée d’avoir fait de ce marathon le championnat de France 2010. Car la bagarre pour le titre a donné lieu à une course dans la course.

Chez les féminines notamment. Une fois n’est pas coutume, c’est par elle que nous commencerons. Ils étaient nombreux avant le départ à avoir fait d’Adeline Roche la favorite en l’absence de Christelle Daunay (elle était bien à Nice mais pour supporter son compagnon Frédéric Bouvier). Seconde au bilan national avec ses 2h38’35 réalisés au printemps à Paris, la jeune Roannaise n’a pas tout de suite occupé la tête du peloton français, laissant Aline Camboulives (La Foulee d'Annemasse) partir devant au cours des 10-15 premiers kilomètres. Mais elle est ensuite passée à l’offensive pour s’imposer en 2h38’31 (3e au scratch derrière l’Ethiopienne Radiya Roba, 2h30’37, et la Kenyane Emily Rotich, 2h33’08), confirmant ainsi son potentiel avec un nouveau record personnel. « J’étais venu pour la victoire », se réjouissait-elle à l’arrivée. « Pas pour battre mon record même si je me savais bien. Je ne pensais pas pouvoir l’accrocher sur ce parcours que j’étais venue repérer il y a quinze jours sous un déluge de pluie. Ces conditions m’avaient laissé dire que rien ne pourrait m’arrêter. C’est ce qui s’est passé », poursuivait-elle.
Ravie de ce sacre, l’élève de Frédéric Augagneur ne devrait pas s’arrêter en si bon chemin. Car à 26 ans seulement, avec quatre petits marathons dans les jambes dans sa carrière en comptant ce « Nice – Cannes », elle devrait encore progresser, en s’inspirant pourquoi pas des performances de Christelle Daunay. «
Ce que Christelle fait, c’est énorme. Et c’est bon pour le marathon en France », a-t-elle glissé en hommage. Pour la rejoindre sous les 2h30 un jour, en commençant d’abord par passer sous la barrière des 2h35, Adeline avoue qu’elle va devoir améliorer sa vitesse. « Je suis très bien sur le long. Mais il faut vraiment que je descende mon chrono sur 10 bornes (35’16) », concédait-elle avant de filer vers le podium où l’attendaient déjà ces deux dauphines, Aline Camboulives (2h42’53) et la régionale de l’étape Alexandra Louison (Courir en Pays de Grasse, 2h47’21), plutôt spécialiste du double ou du triple effort puisque championne d’Europe par équipes de duathlon en 2009 et vainqueur de l’Ironman de Nice en 2007. Un joli podium.

Celui des messieurs n’a pas été long à se dessiner. Car le futur champion de France a été d’entrée de jeu dans le peloton de tête au beau milieu des coureurs africains (victoire de l’Ethiopien Botoru Tsegaye en 2h10’27 devant le Kenyan Mark Tanui, 2h11’02, et l’Ethiopien Hailu Shume, 2h12’24). Il s’est donc rapidement détaché du reste du clan français. Présent sur la ligne de départ pour « courir entre 2h12 et 2h14 », Rachid Ghanmouni, puisque c’est de lui dont il s’agit, a réussi son pari en coupant la ligne d’arrivée après 2h12’59 d’effort, « satisfait après cette course franchement formidable. » On a senti le légionnaire d’Aubagne, né au Maroc et naturalisé français après son arrivée à la légion étrangère d’Aubagne « il y a presque six ans », heureux de se faire une petite place au soleil sur le sol français. « Le parcours était super, les spectateurs également. Leur présence m’a beaucoup aidé dans le second semi où ça a été difficile. » A deux pas de lui, l’adjudant-chef Pascal Jannot, son entraîneur, confirmait que cet athlète de 32 ans, auteur de 2h09’11 à Paris en 2006, 12e à New York la même année, ancien international marocain sur la distance au Mondiaux 2003 à Paris (13e), « avait le désir de bien faire » et que cette victoire était le fruit de son travail. Suspendu deux ans pour ne pas s’être présenté à un contrôle antidopage à Font-Romeu en 2008, Ghanmouni vise désormais une sélection pour les Mondiaux 2011. Ce sont El Hassan Lhassani (Alès Cévennes Athlétisme), 2h17’44, et Frédéric Bouvier (Sco Sainte-Marguerite, 2h19’14) qui ont complété le podium. A noter que c’est le Rochelais Hamid Belhaj, 5e en 2h20’35 à quatre secondes de Cédric Pelissier, qui a remporté le titre vétéran, la couronne des V2 revenant au Breton Gilles Diehl (2h39’15).

08/11/2010: Marathon du Charolais: Bernard Buffet dépouillé mais vainqueur: (journal de saone et loire)

Galère, souffrance. Depuis deux ans, le marathon de Gueugnon interpelle Bernard Buffet. Mais hier, l’ancien Ironman a eu le dernier mot. Livide, le Parodien a passé la ligne avec à peine la force de sourire.

Et il lui faudra de longues minutes pour récupérer, retrouver quelques forces dans les jambes pour se relever, et pouvoir s’alimenter. Mais Bernard Buffet tenait sa revanche vis-à-vis de l’épreuve du Club Allure Libre. « L’an dernier, j’avais vraiment souffert dans le final. De ma faute. Un marathon ce n’est pas rien et j’avais pris la distance à la légère. Mais j’ai appris ».

Et bien bossé. Par exemple en sacrifiant à une préparation digne de ce nom sans oublier deux sorties à Decize et Avernes pour planter deux chronos référence à 2h40’. De beaux acquis, mais pas forcément une assurance tous risques. « C’est vrai qu’en début de course, je ne tiens pas trop compte du chrono, je préfère me régler par rapport aux autres ». Quitte à se poser de sérieuses questions quand, en relais d’un Philippe Emorine victime d’un précoce coup d’hypoglycémie, Martin Kuashev entamait son récital.

À l’abordage

Ignorant les séquelles d’un long trail le week-end précédent, le gaillard lançait la course sur les bases de 2h35’. Et l’efficacité de sa foulée puissante n’avait d’égale que son inexpérience sur route. Sans couper la moindre trajectoire, poussant sans les voir devant les ravitaillements, Martin Khuashev comptait bientôt 35 secondes de marge peu après son passage en 36’10" aux dix bornes. « Je me suis dit, soit il coince, soit il est vraiment trop costaud, » expliquait Bernard Buffet, seul à mener la chasse quelques encablures devant le duo Cédric Bernettes, Frédéric Prieto.

Le hasard, en fait la possibilité de disputer le marathon par équipes de deux ou trois viendrait apporter la réponse. Impeccable dans sa gestion de l’effort, Didier Ballandras, lauréat du trail de Dompierre-les-Ormes et parti pour un semi, reprenait tout son monde, partant même ramener Khuasev à la raison. « Il m’a proposé d’aller avec lui, j’ai préféré tenir mon rythme ». On était alors à l’heure de course. La succession de dénivelés et l’accumulation des kilomètres valideraient la décision de Bernard Buffet peu avant le passage au semi.

La solitude

Tandis que Ballandras passait le témoin au jeune Montcellien Jérémy Comte pour finir le travail, Bernard Buffet entamait un délicat tête-à-tête. Avec lui-même. Et la douleur. « J’ai commencé à être dans le dur vers le 25 ème. J’ai essayé de rester concentré sur ma course, de ne pas me retourner même si j’avais peur que ça revienne ». Cédric Bernettes l’entendait bien ainsi d’ailleurs et aurait pu réussir si Frédéric Prieto n’avait coincé sans rémission à quinze bornes du terme, perdant tout le bénéfice de son début de course.

« Je me suis arraché. Et même si, par rapport à ma préparation, je pensais réaliser un meilleur chrono, j’ai sauvé l’essentiel. La victoire ». Bernard Buffet pouvait savourer. Et penser, déjà, à cette qualification pour les championnats de France de cross de Paray, en février prochain. Belle façon d’honorer un maillot et le travail de toute une équipe. Après, il sera toujours temps de se mesurer à une autre envie. « Essayer un cent bornes ».

07/11/2010: New-York: première pour Gebremariam, fin de carrière pour Gebresselassie: (yahoo)

L'Ethiopien Gebre Gebremariam a signé un coup de maître en remportant dimanche le New York dimanche dès de sa première tentative sur cette distance, une épreuve marquée par l'annonce de la retraite de son illustre compatriote Haile Gebreselassie.

Gebreselassie, le détenteur du record du monde de la spécialité, a dû renoncer au 25e kilomètre en raison d'une douleur à un genou et a annoncé dans la foulée qu'il mettait un terme à sa carrière.

«Je n'aurais jamais pensé me retirer, mais pour la première fois je pense que le jour est venu. Laissez-moi arrêter ma carrière et me consacrer désormais à autre chose» a déclaré le détenteur du record du monde du marathon. Blessé à un genou, Gebreselassie a dû renoncer au 25e kilomètre alors que le groupe de tête passait sous le pont de Queensboro.

Au cours de sa carrière, l'Ethiopien a été sacré deux fois champion olympique sur 10.000 m (1996 et 2000) et remporté quatre titres de champion du monde toujours sur 10 000 m. Depuis le marathon de Berlin en 2008, il détient le record du marathon en 2 h 03 min 59 sec.

Gebremariam, 26 ans, s'est détaché à mi-course et a devancé les Kényans Emmanuel Mutai et Moses Kigen Kipkosgei en bouclant les 42,195 km en 2 h 08 min 14 sec. L'Ethiopien, champion du monde de cross-country 2009, est le premier coureur depuis 1983 à s'imposer dès sa première tentative sur la distance.

"New York c'est New York, c'est déjà si spécial pour moi de réussir à terminer la course", s'est étonné Gebremariam. Le vainqueur de l'an passé l'Américain Meb Keflezighi a pris la sixième place.

Chez les dames, la victoire est revenue à la Kényane Edna Kiplagat, 31 ans, en 2 h 28 min 20 sec devant l'Américaine Shalane Flanagan et une autre Kényane Mary Keitany. Flanagan, médaillée de bronze du 10.000 m aux Jeux de Pékin en 2008, effectuait ses débuts sur le marathon. Elle est la première américaine à terminer dans les deux premières de cette épreuve depuis l'édition 1990.

La Française Christelle Daunay, 3e l'an passé, finit à la sixième place à 1 min 08 sec de la gagnante.

Cette édition du marathon comptait parmi les 45.000 participants, Edison Pena, un des 33 mineurs chiliens sauvés après avoir passé deux mois sous terre, invité par les organisateurs. Pena avait raconté qu'il courait dans les galeries sombres de la mine pour se maintenir en forme.

06/11/2010: Le point à une semaine des championnats de France:

A une semaine des championnats de France, il est temps de faire un petit point sur la liste des engagés et des forces en présence, qui peut succéder à Samir Baala vainqueur il y a deux ans? Et bien tout d'abord peut-être l'intéressé lui-même qui sera présent au départ, même s'il ne semble pas au mieux de sa forme actuellement, mais il restera un candidat sérieux, il aura malgré tout fort à faire notamment avec David Antoine, toujours motivé sur des France qu'il a remporté à trois reprises, ou encore avec Frédéric Bouvier le compagnon de Christelle Daunay qui cette fois courra bien pour sa pomme, mais encore Alban Chorin , Hamid Jaouane, ou Cédric Pelissier qui débutera sur la distance à cette occasion. Néanmoins il y aura deux grands favoris si l'on se fie aux références chronométriques, avec El Hassan Lahssini qui fait un come back sur la distance et Hamid Belhaj, le vétéran qui peut-mettre tout le monde d'accord. On ajoutera un troisième laron, Emmanuel David, qui a réalisé moins de 2h20 l'année dernière à Paris. Avec cette fine équipe nous tenons sauf inscription de dernière minute, le champion de France 2010.

On surveillera de près d'autres coureurs pour les places d'honneur, parmi eux Régis Bordier, François Holzerny, Philippe Rémond, Antonio Rodrigues, Menouar Benfodda, Sylvain Mouquet, Francis Ingles, Vincent Graas. enfin parmi les vétérans Didier Idziak, Frederic Desplanques, Jean-Pierre Montiel, Eric Dubus, Mohamed Boumaza,  Didier Lusso et Andre Sicot en V2 sans oublier Patrick Roussel le champion du monde de semi marathon V3 qui devrait l'emporter dans sa catégorie.

Chez les féminines la lutte risque d'être moins acharnée, à l'heure où nous écrivons il y a une grande favorite, la jeune Adeline Roche, que seule Karine Bellego semble pouvoir un peu ennuyer. Derrière ces deux filles, quelques coureuses en moins de trois heures parmi lesquelles Elaine Coburn, Sylvie Deletang, Olivia Hartweg, Nathalie Mauclair ou Gaëlle Houitte. Enfin nous jetterons un oeil intéressé sur les courses de Sophie Cheral, Joëlle Chorin (v2), Valérie Gevrey, Suzanne Venot et Solange Roue (v2).

04/11/2010: La lituanienne Balciunaite dopée?

Zivile Balciunaite, la championne d'Europe du marathon déjà suspendue par la Fédération de Lituanie après un contrôle positif à l'Euro-2010 d'athlétisme, devra s'expliquer devant les autorités nationales sur la présence de stéroïdes dans ses urines d'ici deux semaines.

"Nous espérons que Balciunaite et son entraîneur puissent nous apporter des explications d'ici deux semaines", a déclaré mardi Arturas Gimzauskas, un responsable de la Fédération lituanienne d'athlétisme.

Lors d'un contrôle diligenté par la Fédération internationale (IAAF) à l'Euro-2010 de Barcelone, des traces de testostérone et d'epitestostérone avaient été trouvées dans les urines de la championne de 31 ans. Pour sa défense, Zivile Balciunaite a fait état de prises de médicaments prescrits par son gynécologue, selon sa Fédération.

La jeune femme, médaillée d'or du marathon le 31 juillet à Barcelone en 2 h 31 min 14 sec, risque deux ans de suspension.

27/10/2010: La fin du marathon de Cognac? (sud ouest)

Le Marathon du cognac survivra-t-il à la future démission annoncée vendredi soir, de 18 des 20 membres de son conseil d’administration ? Au lendemain d’une ultime réunion de préparation de la dixième édition, la question mérite d’être posée.

Au sortir de l’assemblée, vendredi, tous ont fait savoir qu’ils passeraient la main après le prochain marathon qui aura lieu dans quinze jours. L’humeur n’était pas à la fête. « La majorité de l’équipe a envie de faire autre chose, confiait ainsi le directeur Olivier Joly. Viendra après qui veut pour reprendre le flambeau mais, nous, nous avons besoin de souffler… »

Le baromètre de la manifestation sportive affiche pourtant beau fixe. 1350 coureurs sont déjà inscrits, soit 150 de plus que l’an passé à la même époque. Et l’objectif fixé à 1600 participants paraît tout à fait accessible.

Gestion lourde à assumer

Le problème est ailleurs. Avec une armée de 530 bénévoles, le poids de l’organisation est lourd. La recherche de sponsors aussi. Suffisamment pour décourager 18 des 20 membres du conseil d’administration. Seuls deux membres se sont ainsi dits prêts à repartir pour pérenniser l’événement. « Nous nous retirons la tête haute, précisait de son côté le président Bernard Brie. Nous nous sommes éclatés durant ces dix ans où la convivialité et le sport se sont mêlés et ont propulsé cet événement dans le top 5 des marathons de France, meilleur en qualité que La Rochelle ».

Le directeur Olivier Joly croit, au moins, pouvoir « laisser une situation financière saine » aux suivants. Il gardera tout de même quelques regrets. « Prenons l’exemple du marathon de Vannes, une ville comparable à Angoulême. Leur budget est de 450000 euros, et ils disposent d’un employé permanent alors qu’ici, à Jarnac, nous sommes tous des bénévoles. Eux, sont soutenus par le Comité départemental du tourisme, celui du Médoc est accompagné par la Confrérie des grands vins, etc. Ici, qui nous soutient ? », s’étend-il, désabusé.

Place à l’édition 2010

Avant de présager de la suite du scénario, notons tout de même quelques nouveautés autour du nouveau tracé de 42,195 km. La perche sera au programme le samedi après-midi avec la présence de Renaud Lavillenie et d’une partie de l’équipe de France. La balade du dimanche matin conduira les amateurs le long de la rive gauche de la Charente, vers Gondeville.

25/10/2010: Marathon de Toulouse: la passe de trois pour Bitok (la dépêche)

Pour la quatrième édition du marathon du Grand Toulouse, le public était au rendez-vous pour encourager les quelque 5000 participants (marathon et relais compris). Et comme annoncé, c’est le Kenyan de 28 ans, Benjamin Bitok qui l’a emporté, améliorant au passage le record de l’épreuve en 2h12’35’’.

Il devance son compatriote Patrick Korir (2h14’21’’) et le Russe Mikhail Kulkov (2h14’46’’). Le lauréat 2007 et 2009 signe donc la passe de trois au terme d’une course relevée, qui l’a obligé à repousser ses limites (nouveau record personnel pour Bitok). Une belle victoire car il a su honorer son dossard n° 1 en se détachant au panneau du 35 ème kilomètre pour finir seul. À noter, la très belle quatrième place de Nicolas Fernandez en 2h24’30’’, et la non moins belle 6 ème place de Jérôme Bellanca. Fernandez, pour sa première sur la distance, décroche le titre honorifique de premier régional et entre dans le top 10 des marathoniens français en 2010.

Houria Fréchou toujours là

Chez les femmes, c’est la Russe Elena Kozhevnikova qui s’impose en 2h45’59’’, devant la Toulousaine Houria Fréchou en 3h00’04’’. La sociétaire du Mac’Adam Colomiers a signé un quatrième podium en autant de participations (2 ème en 2007 et 2008, 3 ème en 2009, 2 ème en 2010) : « Je suis très heureuse de mon résultat. Les conditions étaient idéales pour courir. Il n’y avait pas de vent et la pluie ne m’a pas gênée. J’ai suivi le ballon des 3 heures après le 30 ème kilomètre. Je veux surtout remercier le public qui nous a encouragés tout au long du parcours ». La favorite kenyane, Jakline Nyangere, termine 7 ème après avoir craqué complètement.

Au final, la fine pluie qui a arrosé les 42,195 km du parcours n’a pas découragé un public toujours plus nombreux au fil des éditions. Le marathon du Grand Toulouse s’installe ainsi un peu plus chaque année, dans le paysage des grands marathons français.

20/10/2010: Record de France du semi pour Christelle Daunay

Christelle Daunay, 35 ans, n'en finit plus de progresser sur les distances longues. Après avoir battu deux fois le record de France du marathon, en 2009, puis en avril dernier (2h24'22, lors de la dernière édition du marathon de Paris), la Sarhoise vient de sévir sur la distance inférieure, le semi-marathon (21,5 km). Ce dimanche à Reims, elle a en effet établi une nouvelle marque nationale de la spécialité en 1h08'34", effaçant le précédent record de Nadia Prasad, qui datait tout de même de 1996 (1h09'15).

Sa onzième place au final est presque anecdotique car Daunay est en pleine préparation du marathon de New York où elle sera... l'une des prétendantes le 7 novembre prochain. Rappelons que l'an passé sur la prestigieuse couse new yorkaise, elle avait pris, à la surprise générale, une belle troisième place.

20/10/2010: Marathon de Vannes: Pascal Hays réussit un coup de maître (maville)

Pour son premier marathon, Pascal Hays triomphe. Christophe Le Luherne a lui craqué au 32 ème km. Fabrice Evanno et Maryse Le Gallo s’imposent dans les Foulées du Golfe (13 km).

Foulées du Golfe

En guise de hors-d’œuvre du marathon vannetais, 1200 coureurs ont disputé sur une distance de 13 km les Foulées du Golfe. Chez les hommes, le Guidelois Fabrice Evanno l’emporte au sprint devant Fabrice Chomaud. L’Alréen Jean-Michel Hochet complète le podium près d’une minute plus tard. Maryse Le Gallo, l’inamovible Jeannie Longo de l’athlétisme, s’impose chez les féminines, laissant sa seconde Morgane Gobert à 54 secondes et Vanessa Le Metayer plus loin encore. Morgane Jobert ne conteste pas la victoire de son aînée. « Maryse Le Gallo était trop forte pour moi ». La lauréate, elle, savoure son succès. « Je vais bientôt m’aligner dans le marathon de New York ou j’aimerais réaliser moins de trois heures. L’épreuve de Vannes a été pour moi une bonne séance de préparation ».

Duo de l’Hermine (42,195 km)

Sans véritable surprise, le duo constitué d’Arnaud Pouliquen et Gilles Dielh (Quéven Athlétisme) gagne nettement devant Philippe Martel - Florent Chotard (CJAC) et les Plescopais Hervé Lohezic - Christophe Vanoc. Hélène Jalabert associée à Amain Ruel (CAR Questembert) se place neuvième.

Marathon

Rien ne sert de courir, il faut partir à point. L’adage résume à lui seul le déroulement de la course sur la distance mythique. Parti, tel le lièvre, Christophe Le Luherne a craqué au 32 ème kilomètre, peu avant la passerelle du pont de Kérino. « Je me sentais pourtant en forme. Je n’ai pas digéré ce fameux mur des trente kilomètres. Cela n’est pas passé, ce sera pour une autre fois » a précisé Le Luherne, finalement septième et très marqué à l’arrivée. Auparavant, Pascal Hays a franchi en grand vainqueur la ligne d’arrivée de ce marathon. Parti tout de même un peu plus vite que la tortue de la fable, Pascal Hays disputait le premier marathon de sa carrière. « Je me suis préparé depuis juillet. Pendant douze semaines, j’ai effectué environ chaque semaine 120 kilomètres d’entraînement. Je m’étais fixé un objectif à Vannes de 2h45’ ».

Après avoir rattrapé et déposé Le Luherne, Pascal Hays s’est trouvé des ailes, signant un chrono final de 2h33’49’’. « Au trente-deuxième kilomètre, j’étais bien dans mes sensations. J’ai ensuite géré mes efforts jusqu’au franchissement de la ligne d’arrivé dans ce stade de Kercado que je connais bien ». Et pour cause, Pascal Hays désormais installé en Bourgogne, licencié à Semur-en-Auxois, a souvent foulé la piste vannetaise. « Avant de partir chez les Bourguignons, j’ai signé pendant de nombreuses années mes licences à Athlé-Pays-de-Vannes ! » Une première participation sur un marathon, un succès sur la distance à Vannes, Pascal Hays a réalisé un véritable coup de maître.

20/10/2010: retour gagnant du marathon de Montpellier (haut courant)

Les dirigeants du Montpellier Athlétic Méditérranée (MAM) et la ville de Montpellier étaient fiers du succès de leur premier marathon couru par 2550 participants. Après 2 h 33 minutes et 8 secondes, Marc Philippe a franchi la ligne d’arrivée. Un peu moins de trente minutes après, la première féminine, Edwige Gintrand, a fait de même en 3 h 01 minute et 29 secondes.

Week-end sportif particulièrement chargé à Montpellier en ce dimanche 17 octobre. Aux manifestations traditionnelles, s’ajoutaient les marathoniens qui étaient de retour après 23 ans d’absence. À 9 h pétante, les coureurs se sont élancés de la place de la Comédie pour une boucle de 42,195 kilomètres qui leur a permis de découvrir de nombreux quartiers de la ville. Le départ était donné par Hélène Mandroux, maire de Montpellier et son adjointe au sport Sophie Boniface-Pascal qui se sont félicitées de la forte affluence et de la présence du soleil malgré une température fraîche. « C’est une grande réussite » déclarait la maire.

Beaucoup d’émotion pour les organisateurs au départ, Richard Descoux directeur de la course lâchait même quelques larmes. Cela concrétisait un an et demi de travail pour le MAM et la municipalité. Crée il y a un an et comptant près de 700 licenciés, ce jeune club vise divers objectifs en organisant cette course. Faire de ce marathon un rendez-vous populaire et régulier qui inscrirait Montpellier parmi les dix premières villes françaises organisatrices de ce type d’épreuve. Mais aussi devenir l’un des principaux centre de formation de jeunes athlètes de haut niveau tout en restant un club de proximité pour les amateurs.

Pour l’espoir et la santé

1700 coureurs ont choisi le parcours classique tandis que 850 ont couru en équipe sous forme de relais. La marraine de l’évènement Surya Bonaly, championne de patinage artistique, s’est elle élancée en roller. Certains ont couru pour la bonne cause comme Laurent Nocus, originaire de Mireval, qui comptait parcourir les 42,195 kilomètres avec cinq collègues de travail : Vincent, Bruno, Philippe, Thierry et Olivier. « Pour la plupart d’entre nous, c’est notre premier marathon. On court pour promouvoir l’Association Française du Syndrome de Rubinstein-Taby, une maladie génétique rare dont est atteint mon fils Alexis » confiait Laurent Nocus avant la course. Pour cette première édition, les marathoniens ont découvert un parcours exigeant : vallonné par endroit et très venteux.

Un Marathon sous le signe de la santé, dédié à la lutte contre la sédentarité et l’obésité. A cette occasion, avec le soutien du Centre Hospitalier Universitaire de Montpellier, vingt et une personnes en surcharge pondérale se sont relayés sur un parcours adapté de deux kilomètres. Des animations étaient aussi proposées à l’arrivée.

Le dernier mot est revenu à Hélène Mandroux, parlant de « pari réussi ». Première encourageante pour les organisateurs qui ont réuni 2 550 participants. Ils restent cependant encore loin de l’affluence du marathon de New-York et ses 25 000 coureurs en moyenne. L’objectif annoncé pour l’an prochain par la maire est pourtant d’égaler ce dernier, a-t-elle déclaré dans l’euphorie du départ.

 

18/10/2010: franc succès au premier marathon de Metz: (le républicain Lorrain)

Franc succès populaire pour le premier marathon de Metz, marqué par deux courses très distinctes entre l’élite et la masse. Dans le froid, le Kenyan Jacob Kitur a usé tous ses rivaux pour s’imposer en 2h16’32".
 

Voilà un scénario prévisible, autrement dit couru, annoncé avec tambours, trompettes, et autres instruments de l’orchestre installé hier place de la Comédie. Au neuvième kilomètre du marathon de Metz, face au plus vieux théâtre du monde connu, la répartition des rôles était déjà arrêtée, dans l’aube fraîche qui annonce l’imminence de l’hiver : eux devant, les autres derrière, loin derrière. Eux, ce sont sept athlètes kenyans plus un Éthiopien calquant leurs pas sur les pas de leur pair désigné meneur d’allure. Les autres ? Lorrains pour la plupart, honnêtes coureurs régionaux, tenus d’emblée à distance très respectable du peloton de tête cent pour cent africain. Et, en effet, au bout d’une visite complète de Metz menée à un peu plus de dix-huit kilomètres heure de moyenne, le Kenyan Jacob Kitur est arrivé le premier sous les fenêtres de l’Hôtel de ville, avec six secondes d’avance sur l’Ethiopien Tafa Megersa.

A trente-six ans, Jacob Kitur était le plus âgé de la délégation africaine dépêchée à Metz, ou le moins jeune, c’est selon. Il n’est pas inexact de préciser qu’il s’est imposé au métier, imprimant son rythme à la course, une fois accompli le travail d’éclaireur (de lièvre, plus précisément) de Joseph Kamau. Tour à tour, William Rotich (au point d’abandonner), Micah Rotich, Josphat Yego, Stanley Rono et Felix Kimutai ont dû s’avouer vaincus, inaptes à garder le sillage de leur compatriote, et moins à l’aise que lui pour s’adapter à la rudesse du climat lorrain, alors que tous avaient spécialement quitté leur Kenya natal pour venir améliorer leur ordinaire à Metz. « Chez nous, signalera Kitur, il fait actuellement entre vingt et vingt-cinq degrés, quinze ou vingt de plus qu’ici au départ ! »

2h16’32"

Pour finir, il n’en restait qu’un, dans la foulée de Jacob Kitur, le Kenyan qui dure : en l’espèce, l’Ethiopien Tafa Megersa, devenu le favori de Bouabdellah Tahri, contraint de reconnaître s’être trompé après avoir longtemps accordé la faveur de ses pronostics à Stanley Rono. Il est vrai que le style économique de Megersa, très éloigné de celui de Kitur, pouvait plaider pour lui. Mais Tahri s’exprime finalement mieux sur la piste qu’en art divinatoire : l’explication finale s’est déroulée dans les rues commerçantes de Metz, attaque de Megersa rue des Clercs, contre-attaque de Kitur rue Serpenoise, car eux accélèrent le dimanche matin comme le commun des mortels accomplit ses emplettes le samedi après-midi.

Le temps du premier vainqueur de la deuxième vie du marathon à Metz tend à démontrer que personne n’y viendra pour améliorer ses références chronométriques : 2 heures, 16 minutes et 32 secondes. « Un parcours de fou, résumera Benjamin Soreau, le manager des athlètes africains, avec des relances incessantes, beaucoup de faux plats, et très peu de parties plates ou alors, vent de face ! Je vous l’assure, ces gars-là devaient courir en moins de 2h12’, vraiment ! » Jacob Kitur s’est tout de même payé le luxe d’un arrêt pipi en début de course, puis d’un autre (sans arrêt) au trentième kilomètre, une manière de marquer son territoire !

Il y avait donc deux courses très distinctes, hier à Metz, et ce qui s’est passé avec les messieurs s’est reproduit en plus flagrant chez les femmes, où l’Ethiopienne Makda Hussein s’est imposée en 2h49’, précédant ainsi de près de vingt minutes sa première dauphine (la vétérane messine Marion Matwijiw). Là, on ne parle plus de deux mondes d’écart, plutôt de deux planètes opposées.

 

13/10/2010: Vidéo du finish du marathon de Chicago:

Un mano à mano comme on en voit rarement entre l'éthiopien Kebede et le kenyan Wankiru, une intensité rare dans le finish d'un marathon!!

la video du  mano à mano Wanjiru/kebede

13/10/2010: la disparition des "petits" marathons

Cette année se passe un phénomène qui se traduit par la disparition de nombreuses petites épreuves, ainsi après la disparition du marathon des sources de la creuse dès la seconde édition, du marathon de Pau (même si celui-ci devrait repartir l'année prochaine), du marathon de Savoie qui ne devrait plus exister l'année prochaine, du Loire Vallée marathon mort né, c'est le marathon de la Cabro d'or qui n'aura pas lieu cette année, cette épreuve existait depuis longtemps, mais face à la faiblesse des inscriptions, ces petites épreuves mettent la clé sous la prte unes à unes.

Comment expliquer ce phénomène? essentiellement par le nombre incroyables de grosses épreuves qui ont été crées ces dernières années dans les grandes villes, des épreuves comme Montpellier, Metz, le Mans ont vu le jour cette année, le prochain week-end 5 gros marathons vont se dérouler (Reims, Mets, Vannes, Montpellier, Seine-Eure) et la cabro d'or n'a pas pu lutter face à un tel calendrier et d'épreuves qui disposent de beaucoup plus de moyens.

Alors le marathon des villes a-t-il pris le dessus sur le marathon des champs? il semblerait bien que oui.

11/10/2010: Maroufi vainqueur au marathon des villages

Le coureur de Marennes(17), Mounir Maroufi a remporté le 4e marathon des Villages de la Presqu'île de lège Cap-Ferret. Avec 2h34'33, il établit le nouveau record de l'épreuve devançant son camarade de club Ludovic Moreau, 2h37'57 et Patrice Bruel 2h43'15. En féminine, victoire Valérie Laupertie de Jardres (86) en 3h31'05.


 
Marathon pluvieux, marathon heureux ! Malgré la météo, le marathon des villages de la Presqu'île de Lège Cap-Ferret 2010 a battu son record de participation avec 1233 inscrits sur les deux courses (marathon et marathon duo). Mounir Maroufi, coureur confirmé, récent 12e du très relevé semi-marathon Auray-Vannes n'a laissé le soin à personne de lancer la course. En tête du début à la fin, il fut seulement accompagné par Ludovic Moreau, camarade de club et d'entraînement sur une dizaine de kilomètres avant d'effectuer seul le reste de l'épreuve. Sa victoire en solitaire se solde aussi par un nouveau record de l'épreuve avec 2h34'33 (ancien record 2h35'57 en 2008) par Sébastien Horrereau). « Le parcours est bien mais il demande beaucoup de relances » expliquait Maroufi, visiblement marqué par son effort solitaire. Son ami Ludovic Moreau de Marennes, arrivait en 2e position en 2h37'57 et la 3e place revenait à un vieil habitué de l'épreuve, le Gersois Patrice Bruel, vainqueur en 2007, qui terminait le marathon villageois en 2h45'15. Chez les féminines, première victoire sur marathon pour la Poitevine, Valérie Laupertie en 3h31'05 Elle s'impose chez les féminines, bien encadrée par ses amis du club de Jardres (86) et remporte à 37 ans, sa première grande victoire, devançant la Ferret-capienne Emma Lesprit d'un peu plus d'1 minutes (3h32'27) et la Corrézienne Marie Antraygue, 3h35'15. Sur le marathon duo, le couple masculin, Stéphane Lesage – Jean-Charles Cassagnes l'emporte dans le temps de 2h53'17

 
L'organisation du marathon des Villages avait bien préparé l'épreuve. Avec plus de 40 bénévoles, soit plus d'un pour trois coureurs, la course était superbement encadrée et de plus avec bonne humeur. La pluie constante qui a accompagnée la course n'a pas découragé les 1233 marathoniens (dont 340 marathoniens duo). Les accompagnants n'ont pas hésité à participer en k-way ou sous un parapluie, à la randonnée qui faisait découvrir les plus beaux coins de la Presqu'île et les passages du marathon pour la même occasion. En tout cas, Mounir Maroufi, le nouveau recordman et ceux qui l'on suivi, ont apprécié à leur juste, le marathon des villages. Une épreuve faite pour les yeux, dure pour les jambes et conviviale à souhait !

 

11/10/2010: Idziak: la cinquième est la bonne: (la vois des sports)

Les frères Chopin avaient pris les deux premières places l'année dernière, mais étaient absents hier. De quoi donner des idées à une quinzaine de participants de la 11e édition du marathon de Dunkerque.

Pas moins de 400 fervents de la longue distance s'élancèrent du Kursaal. Ajoutons à cela 100 équipes pour l'épreuve duo et 100 randonneurs.

Didier Idziak pouvait enfin se réjouir de remporter l'épreuve dunkerquoise. « C'est ma cinquième participation à ce marathon, ce fut la bonne, après avoir pris la seconde place en 2001. Je suis venu préparer le championnat de France qui aura lieu dans cinq semaines. Je m'étais fixé pour objectif de terminer la course en 2 h 35', j'ai fait mieux » Et il précisait, non content : « Je me suis permis de lever le pied dans les derniers kilomètres. Sur ce parcours agréable, je suis parti prudemment. » Après 15 bornes, Idziak comptait 30 secondes de retard sur les hommes de tête. Il revenait à leur hauteur à mi-course. Didier Lusso l'accompagnait alors mais cédait ensuite. Restait alors à gérer la fin de course.

La Coudekerquoise Isabelle Gillodts, troisième l'an passé, était doublement heureuse. « Je termine à la première place pour mon second marathon, et j'explose mon temps, 2 h 58'31 au lieu de 3 h 07'30 il y a un an. » Gillodts s'était installée en tête au 30e kilomètre, surprise de rattraper Carole Florange qui semblait alors peiner. « Je me sentais pousser des ailes, j'ai évité de tomber dans l'euphorie en fin de parcours, mais j'avais les larmes au bord des yeux ! » La paire Collet-Bard signait par ailleurs une belle victoire dans la course en duo. •

10/10/2010: Wanjiru gagne le marathon de Chicago

Le Kényan Samuel Wanjiru, champion olympique en titre, a remporté dimanche le marathon de Chicago pour la deuxième fois d'affilée, comme la Russe Liliya Shobukhova chez les dames.

À 23 ans, Wanjiru est devenu le plus jeune coureur à remporter quatre marathons majeurs (Pékin 2008, Londres 2009 et Chicago 2009, 2010). Le coureur de Nyahururu compte désormais cinq victoires en sept marathons disputés.L'an dernier à Chicago, il avait établi le record de l'épreuve en 2 h 05 min et 41 sec, améliorant d'une seconde un chrono vieux de dix ans.

Cette fois, il a absorbé les 42,195 km en 2 h 6 min 24 sec, en devançant de 19 sec l'Ethiopien Tsegay Kebede grâce à une accélération dans le final."C'est une belle journée, j'ai gagné sur mon dernier coup d'accélérateur", a réagi Wanjiru, dont la préparation avait pourtant été perturbée par un problème à l'estomac qui lui a fait manquer une semaine complète d'entraînement.

L'Ethiopien Feyisa Lilesa, qui a pris la 3e place (2 h 08 min 10 sec), a décroché de la tête à moins de 5 kilomètres du but pour laisser place à la grande explication entre Wanjiru et Kedebe. Les deux ont joué au chat et à la souris, Wanjiru semblant essayer de se soustraire à la surveillance de Kebede.

Le Kényan plaçait une petite attaque au km 41 mais Kebede répondait. Il ne restait plus qu'à entamer un long sprint graduel pour savoir qui serait le plus solide. Et à ce jeu-là, Wanjiru n'a eu aucun problème pour maîtriser son adversaire, finissant les dernières centaines de mètres en solo.

Shobukhova "en contrôle"

Si Shobukhova est certaine de terminer en tête du circuit 2009-2010 des marathons majeurs, qui se termine début novembre à New York, Wanjiru en est lui quasiment assuré. Seul Kebede peut encore l'en empêcher en s'alignant à New York et en finissant dans les deux premiers, une éventualité très improbable.

Shobukhova a pris la tête au km 33 pour s'envoler vers son deuxième succès de l'année, après Londres en avril, et devancer l'Éthiopienne Astede Baysa de près de 3 min, signant son meilleur chrono personnel (2 h 20 min 25 sec).

Avant le décollage de la Russe, c'est Baysa qui avait donné le ton de la course. Une autre Russe, Maria Konovalova, a fini 3e.

En plus du record de Russie, Shobukhova a signé le 10e meilleur chrono de l'histoire chez les dames. "J'étais en contrôle", a-t-elle dit.

L'Américaine Joan Benoit Samuelson, première championne olympique de l'histoire sur la distance grâce à sa victoire aux JO de Los Angeles en 1984, a bouclé l'épreuve en 2 h 47 min 50 sec. À 53 ans...

Elle s'alignait notamment pour fêter le 25e anniversaire de sa victoire à Chicago, où elle avait établi un record national qui avait tenu 18 ans.

07/10/2010: 1400 coureurs attendus à Metz (le Républicain Lorrain)

Pour sa renaissance, le dimanche 17 octobre, le marathon de Metz comptabilise 1400 inscrits, dont quelques athlètes kenyans. Pour réussir des débuts en fanfare, le marathon de Metz a convoqué… une fanfare, hier matin, à l’Arsenal, où une deuxième conférence de presse de présentation de l’événement a eu lieu, après celle du vendredi 25 juin dernier organisée en mairie.

A quelques jours d’un événement qui bouleversera les habituels dimanches tranquilles des Messins, le 17 octobre, les informations n’ont évidemment pas concerné le parcours, déjà connu et d’ailleurs reconnu. Ni sa vocation, rappelée par Dominique Boussat, le maître d’œuvre de ce marathon intitulé Metz Mirabelle : « Concerner un maximum de quartiers, et donner l’occasion d’une large découverte du patrimoine architectural messin ».

Les dernières nouvelles concernent la participation. Alors qu’au départ, les organisateurs avaient prudemment tablé sur 800 à 1000 partants, ils comptabilisent à ce jour 1400 inscriptions, « ce qui est tout à fait exceptionnel pour une première édition », estime Dominique Boussat. La réduction sur le montant de l’inscription (35 € au lieu de 40 €) ayant pris fin et la décision de s’aligner au départ d’une course de 42,195 kilomètres ne se prenant pas au dernier moment, Metz au final devrait accueillir environ 1500 marathoniens. Soit autant que de semi-marathoniens dimanche à Nancy, pour une épreuve moins longue et déjà vieille de quatre ans, une comparaison qui situe assez bien l’immense pouvoir d’attraction du marathon de retour en la capitale régionale.

Si l’épreuve se veut populaire, elle n’en reste pas moins une compétition, contre soi, contre le chrono ou pour la victoire. « Il n’existe pas de course sans élite, s’est presque excusé Dominique Boussat, comme s’il bousculait un dogme local. Et composer un plateau, prendre contact avec les coureurs de haut niveau, c’est un métier, nous avons donc chargé un spécialiste », a-t-il expliqué.

Kenya, Ethiopie

En l’occurrence, il a été fait appel à René Auguin, manager bien connu dans l’athlétisme, qui s’occupe d’ailleurs des intérêts de Bouabdellah Tahri, le vice-champion du monde messin du 3000 m steeple, présent hier à l’Arsenal. En tête du marathon de Metz-Mirabelle, le spectacle sera assuré par des Ethiopiens et des Kenyans. Parmi eux, William Rotich, Kenyan de trente ans, qui possède un record de 2h09’53", réalisé à Dubai en 2007, ou encore Amensisa Ketama, Ethiopien de vingt-six ans, descendu sous les 2h11’ (2h10’59" précisément) l’an dernier à Hambourg. Côté féminin, les Ethiopiennes Bosho Amelework (2h33’09") et Hussen Makda (2h42’03") possèdent pour l’heure les meilleures références des engagées.

Dernière précision : doté du label national (« Nous touchons les dividendes de trente années de semi-marathon », affirme Dominique Boussat), le marathon de Metz servira de championnat de Lorraine de la distance. Ce qui est assez logique : il est le seul inscrit au calendrier régional.

 

06/10/2010: Le marathon des villages se prépare au Cap Ferret: déjà 1200 inscrits

Ils ne sont pas encore partis mais le record sera certainement battu ! Avec plus de 1200 inscrits sur le marathon et le marathon duo, le 4e marathon des Villages de la presqu'ile de Lege Cap-Ferret s'impose largement comme le 2e marathon aquitain. Si dans les pelotons hexagonaux, l'epreuve est largement plebiscitee pour son parcours naturel et authentique, la course organisee par David Le Goff attire desormais des coureurs de haut-niveau bien decides a battre le record de l'epreuve, 2h35'57. Ainsi Mounir Maroufi, athlete de Marennes avec un temps en 2h24'19 en 2010 defiera Sebastien Horrereau, le detenteur du record du marathon. On retrouvera aussi la fine fleur du marathon regional avec Patrice Bruel, Ghyslain Ploix qui meneront un peloton compose de coureurs venus de plus de 60 departements ainsi que de Belgique, Angleterre et Allemagne. D'ores et deja, les 150 places du marathon duo ont ete prises. La randonnee organisee pour les accompagnants connait elle aussi du succes pour sa premiere apparition. Il faut bien avouer que le beaute du parcours, sur la presqu'ile avec les passages en foret cotiere, les villages, la pointe du Cap-Ferret, les vues sur le bassin d'Arcachon meritent bien quelques kilometres a pied... ou en courant !

Le marathon des villages en bref

Dimanche 10 octobre

Depart : 9h30 du Marche de Piraillan (Lege-Cap Ferret)

Arrivee au Marche de Piraillan. Temps limite : 6h30

Cloture des inscriptions : le 03/10/2010 a minuit

Marathon duo : 16 et 26km (limite a 150 equipes) complet

Prix de l’inscription Marathon : 45 €Inscription sur : www.marathon-des-villages.com

Organisation : DLG and Co ,4 avenue Cavaley -33740 Ares.

Tel. 05 56 60 01 01 - Fax 05 56 60 93 92

Pasta Party : Salle de la Forestiere a partir de 18h45 et soiree dansante a partir de 22h30

Menu a decouvrir sur www.marathon-des-villages.com. Prix : 23 €Randonnee des Villages : balade sur la presqu’ile au coeur du marathon.Prix : 15 €(limitee a 300 personnes)

CONTACT PRESSE Jean-Yves SAINT-CERAN Tel : 06 62 85 66 28 Mail : presse@marathon-des-villages.com

05/10/2010: Marathon de la côte d'amour: triplé pour Stéphanie Briand: (maville)

Au Marathon de la Cote d’Amour, Julien Bartoli a privé le Kenyan Morris Ngorege du doublé. Et Stéphanie Briand signe le premier triplé. Pour la première fois depuis 2004, c’est un français qui, dimanche, s’est imposé dans cette 8 ème édition. Une surprise.

Une sensation tellement le Kenyan Morris Ngorege, le lauréat 2009, semblait cette année encore sans véritables rivaux. Cette fois, le sociétaire de Maisons Laffitte a, en fait pioché dans les derniers kilomètres. À l’évidence, le Kenyan qui aura tenu jusqu’au 38 ème kilomètre ne pouvait guère espérer mieux qu’une seconde place. « Ça a été dur pour moi à cause de la pluie et du vent, mais je n’ai pas vraiment craqué [...] j’ai, en fait, manqué d’énergie dans les derniers kilomètres, parce qu’hier soir, je suis arrivé à Pornichet après minuit, je n’ai pas mangé depuis trop longtemps ».

Un coup de fringale fatal, au pire des moments. Dans les derniers kilomètres, ceux où l’organisme est meurtri par la douleur, paralysé par le lactique qui monte le long des jambes. La voie s’ouvrait alors à Julien Bartoli. « On était trois devant, j’ai pratiquement fait toute la course en tête. J’ai pratiquement toujours mené le groupe sauf dans les marais où je n’étais pas très bien, j’avais les jambes lourdes mais je me suis refait petit à petit. Vers le 35 ème kilomètre, on a perdu le troisième homme ». Mounir Maroufi, celui qu’on voyait capable de contester la victoire au Kenyan. Celui-là même, qui l’an dernier avait déjà été victime des mêmes maux au 38 ème kilomètre. « Il s’est mis à se tenir le ventre, il avait très mal, il ne pouvait plus du tout nous suivre », expliquait à son arrivée le lauréat 2009. Au coude à coude à quatre Kilomètres de l’arrivée, c’est cette fois Morris Ngorege qui décrochait. « C’est toujours difficile de juger de l’état de fraîcheur d’un Kenyan, mais comme je me sentais bien, j’ai accéléré progressivement jusqu’au 41 ème, puis j’ai terminé en résistance ».

Du côté des féminines, on aura longtemps cru au sacre de Corinne Herbretaud. Et pour cause, la championne départementale et régionale de cross comptait jusqu’à une minute d’avance sur Stéphanie Briand. La double lauréate (2006 et 2008) est revenue dans les tous derniers kilomètres. « Ça s’est joué à l’usure, j’ai eu des douleurs au mollet, j’étais toute seule devant donc je perdais du temps, elle m’a passé au 38 ème, j’ai pris un coup, j’ai essayé de la suivre mais la douleur au mollet me gênait trop ». Toute à sa joie Stéphanie Briand, la triple lauréate, aura fait preuve d’une gestion parfaite. « J’ai plus d’expérience, je pense que j’ai mieux géré, Corinne est partie directe, au 10 ème elle a accéléré mais je ne me suis pas inquiétée, je savais que c’est au kilomètre 35 qu’allait se jouer la victoire ».

 

04/10/2010: Le Mans: Holzerny comme prévu: (maville.com)

Le sacre de Benoît 1er

Un vent de face, des faux plats montants entre Arnage et Mulsanne, un double passage en sous-bois « aux appuis fuyants » et une montée du Dunlop escaladée par ses deux versants. Sur la mythique asphalte des 24 Heures, le premier marathon du Mans était forcément promis à un homme endurant ! Flanqué du dossard n°1, Benoît Holzerny (Endurance 72) a mené toute la course. Avec pour seuls moteurs, sa foulée et son courage. « Au bout de 5 kilomètres, j'ai vu que ça piochait un peu derrière. J'ai fermé les yeux et j'y suis allé car j'ai l'habitude de m'entraîner seul. » Un premier semi (1h14) contre Eole, un deuxième avec les guibolles. « Au 35e kilomètre, j'en avais plein les pattes. C'est là que le marathon commence. »

Après 2h34'24 d'effort, il se termine rudement bien pour Benoit 1er. « Une première édition, la distance mythique de l'athlétisme. J'avais coché cette date depuis longtemps et je vais savourer ce succès ».

Brochard sur grand plateau

Même s'il n'a pas non plus battu son record personnel sur la distance, Laurent Brochard rayonnait sur une ligne d'arrivée franchie en... 2e position. « Je ne pensais vraiment pas faire une place aussi intéressante car mon objectif premier était surtout de me faire plaisir sur un circuit mythique ».

Un contre la montre sans vélo mais avec le grand braquet. « Je n'étais jamais très loin du deuxième, j'avais même l'impression que je revenais sur lui dans les Hunaudières ».

Un « podiumable » qui a mis le clignotant au 30e kilomètre. Pour la plus grande joie de son « poursuitard » nommé Brochard. 

Joli peloton au Pi-Marathon

Un Ekiden géant. Un marathon coupé en trois. Tony Mogis a appelé ça un Pi-marathon (3 relais de 14 kilomètres en référence au chiffre Pi de 3,14). Avec 600 équipes de trois relayeurs engagées dès la première édition, cette première hexagonale a été couronnée de succès. Et là encore, Endurance 72 a raflé la mise: la triplette Durand-Moreau-Serbouti bouclant son « marathon » à trois en 2h14'48. A plus de 18 km/h de moyenne: 44'56 pour Sylvain Durand, 45'47 pour Julien Moreau et 44'06 pour Momo Serbouti qui a eu le double honneur de finir et d'arriver juste avant le vrai marathonien Benoit Holzerny. « Je l'ai doublé au 38e kilomètre et j'ai compris combien un marathon devait être éprouvant. Sinon, on a rempli notre contrat. Pour moi, la distance de 14 kilomètres était un peu batarde (sic) mais m'a servi de séance préparatoire avant la prochaine saison de cross ».

04/10/2010: Lyon: Retour gagnant pour Jalal

Contrôlé positif à l’EPO en 2007 lors de sa cinquième place au marathon de Paris en 2h10’44’’, Noureddine Jalal, autrement appelé Omar Jimila lorsqu’il courait sous son nom de légionnaire, a renoué avec le succès après avoir purgé sa peine de trois ans de suspension. Avec un temps de 2h30’45’’, on est loin des 2h14’30’’ établies lors de sa victoire au marathon de Marrakech en 2006.

Un retour éprouvant. Parti en tête dès les premiers mètres de course, le marathonien reconnaît avoir souffert énormément lors des cinq derniers kilomètres : « J’avais beaucoup de crampes sur la fin, j’ai dû marcher quelques instants car j’ai souvent cru que j’allais tomber. C’était vraiment une course très difficile car je me suis retrouvé tout seul devant quasiment dès le départ et après j’ai dû lutter seul contre un violent vent de face. Après trois ans d’absence, je suis vraiment content de renouer avec le succès mais ce fut vraiment difficile car je n’ai pas encore beaucoup d’entraînements dans les jambes ».

Loin, très loin derrière Jalal, on retrouve un athlète local, Ramzi Boudjay qui boucle les 42,195 km en 2h44’59" loin de son record en 2h35’ : « Dès le départ j’ai senti qui je n’étais pas en forme, j’avais mal au ventre et le vent de face ne m’a pas aidé. J’allais boucler ce marathon à la troisième place mais sur les derniers instants, j’ai rattrapé le deuxième qui a connu un gros coup d’arrêt », confesse Ramzi qui s’entraîne quotidiennement au Parc de Parilly en compagnie notamment de Pasteur Nyabenda, lauréat du marathon de Lyon en 2004 et 2005.

04/10/2010: Le marathon du Jura Alsacien pour Philippe Robin

Contre toute attente, l’athlète de Bourg-en-Bresse, Philippe Robin, 3 ème l’an passé, a facilement remporté la 8 ème édition du marathon de Ferrette en 2h33’, avec plus de huit minutes d’avance sur son dauphin, Michael Boch (EHA), qui s’empare du même coup du titre de champion d’Alsace.
 

Un temps magnifique, un soleil resplendissant sur les contreforts du Jura alsacien et un public venu en nombre : il n’en fallait pas plus pour combler Philippe Robin. Sauf peut-être une victoire.

L’athlète de Bourg-en-Bresse, 39 ans, a aisément dominé les plus jeunes hier matin à l’issue du marathon de Ferrette qui, avec 155 participants, a une nouvelle fois connu un grand succès. Il peut savourer sa victoire. « Enfin ! J’ai goûté ici à toutes les places du podium. J’ai fait cette année une bonne préparation. Nous étions deux dans la première partie, jusqu’à la bosse où j’ai creusé l’écart. On m’annonce alors cinq minutes et demi d’avance au 32 ème kilomètre. La fin a été dure, avec un vent défavorable et la chaleur. L’année prochaine, je passe vétéran, on va essayer de se maintenir », souligne le vainqueur du marathon.

Michael Boch champion d’Alsace

Second à plus de huit minutes du vainqueur, Michael Boch (EHA) remporte pour sa part le titre de champion d’Alsace en 2h41’05". Titre qu’il avait à cœur de gagner, après un titre de champion de Corse l’année passée, acquis sans trop de concurrence. « Je suis très satisfait. Après ma victoire aux 100 km de Millau la semaine passée, je suis venu ici chercher le titre de champion d’Alsace. Nous sommes partis vite avec Robin et Tchatkine avec l’objectif de faire 2h45’. Au cinquième kilomètre, je pars après avoir suivi un faux rythme. J’ai accéléré vers le 28 ème kilomètre pour lâcher mes poursuivants deux kilomètres plus loin. Sur la fin, j’ai géré malgré la fatigue et le soleil. Je dédie cette victoire à Bernard, un de mes supporters, qui est décédé la semaine passée », confie le coureur de l’Entente de Haute-Alsace.

Du côté des filles, la Biélorusse Nathalia Tsitsorina, a confirmé son statut de favorite en remportant l’épreuve en 3h03’20", avec une honorable septième place au classement général. « Je suis contente. Avec une très bonne organisation, sur un parcours difficile, je me suis imposée tranquillement. Si mon temps n’est pas bon aujourd’hui, j’ai quand même réalisé 1h11’ aux vingt kilomètres de Tours la semaine passée. Ici, à Ferrette, je suis plus venu pour le footing », assure l’athlète biélorusse, très peu marquée par la fatigue à l’arrivée.

03/10/2010: Christelle Daunay au départ du semi de Reims: (l'union)

C’est la grosse info : la meilleure marathonienne tricolore, recordwoman nationale du 42,195 km, Christelle Daunay, disputera le… semi-marathon rémois le 17 octobre prochain. L’annonce de la participation de la Mancelle à l’épreuve champenoise, qui fête cet automne sa 27 ème édition, créera forcément le buzz.
 

Car celle qui domine le marathon français choisit toujours judicieusement ses courses. Son objectif avoué n’est rien autre qu’un succès le 7 novembre à New York, où elle avait terminé 3 ème l’an passé. « Reims sera sa seule sortie officielle avant New York, a expliqué, hier, Benjamin Soreau, concepteur du plateau élite au sein de l’équipe dirigée par René Auguin.

Après les 1h09’19", réalisés à Nancy en 2009 (soit 4 secondes de plus que le meilleur chrono hexagonal), je pense qu’elle pourrait établir un nouveau record de France ». Un bon chrono est également attendu chez les hommes, avec une quinzaine de coureurs référencés aux alentours de 1h02. « Tout dépendra des conditions de course », tempère Benjamin Soreau. Quatrième semi le plus rapide de France l’an dernier, Reims est toujours prisé par les spécialistes, même si, parfois, abondance de biens peut nuire.

2h10’ minimum

Le marathon 2010 ressemblera comme un frère à ses devancières. Avec un affrontement programmé entre Kenyans et Éthiopiens. Objectif de ce duel : installer Reims à la deuxième place des marathons les plus rapides sur le territoire, derrière l’intouchable rendez-vous parisien. « L’objectif est de terminer, pour la quatrième année consécutive, sous les 2h10’. Tout sera décidé la veille de la course, mais les deux meneurs d’allure (dont l’international tricolore James Theuri) devraient s’élancer sur une base de 2h09’ », assure Benjamin Soreau, qui venait d’enregistrer la participation des Kenyans Leonard Mucheru (2h09’37") l’an passé et Tesfaye Tola (2h06’57"... en 1999).

Le grand favori devrait être le Kenyan Abraham Chelanga (3 ème et 6 ème à Reims en 2007 et 2008) qui se présente avec un record personnel à 2h08’43" (11 ème à Paris en 2009). Chez les féminines, « le plateau sera plus dense que d’habitude avec trois concurrentes évoluant à moins de 2h32’. L’objectif sera de s’approcher des 2h30’ ».

29/09/2010: Régis Raymond champion de Bourgogne à Decize (ligue de Bourgogne)

Les Championnats de Bourgogne de Marathon se sont déroulés ce dimanche, dans la Nièvre, à Decize.

Régis RAYMOND (Semur Athlétisme Aventure), le Champion de France en titre du 100km (c’était le 15 mai dernier à Chavagne) s’est très facilement imposé. En pleine préparation pour le stage de l’équipe de France de 100km (9 au 16/10), Régis Raymond prépare également le Challenge Mondial & Européen des 100 kms à GIBRALTAR le 7 novembre 2010, à cette occasion, il étrennera sa première tunique tricolore.

Dans l’excellent chrono de 2h26’04’’, Régis a largement survolé la course, sur le très beau parcours tracé par les organisateurs locaux, autour de Lionel LACROUTE et toute son équipe de 140 bénévoles, du comité 58 et de la CDCHS ainsi que tous les officiels de la CRCHS, qui ont tout fait pour permettre à chacun de passer un agréable moment de sport.

63 concurrents avaient pris le départ du Marathon et 26 équipes dans l’Ekiden.

L’Ekiden dominé par l’EA 58 qui devient Champion de Bourgogne en 2h31’55’’, devant une autre équipe de l’EA 58 en 2h46’18’’. L’AON prend la 3ème place dans le chrono de 2h47’28’’.

Côté féminin, c’est l’EA 58 qui s’impose en 3h14’27’’.

29/09/2010: Christelle Daunay à New-York

Christelle Daunay, détentrice du record de France, participera au marathon de New York le 7 novembre, course dont elle avait pris la troisième place l’an passé. A 35 ans, elle a amélioré le record national de la spécialité (2h24’22") en prenant la deuxième place du marathon de Paris en avril dernier.

La n°1 française, diminuée, avait renoncé ensuite à participer aux Championnats d’Europe de Barcelone, où elle devait s’aligner sur 10000 m. La Portugaise Ana Dulce Félix et les Italiennes Bruna Genovese et Rosaria Console seront les autres prétendantes européennes.

Les organisateurs américains ont également annoncé la participation du Suisse Viktor Röthlin, champion d’Europe de la spécialité. Le Suisse retrouvera l’Ethiopien Haile Gebrselassie, détenteur du record du monde (2h03’59"), et le tenant du titre, l’Américain Meb Keflezighi.

26/09/2010: Berlin: les espoirs de record de Makau douchés par la pluie: (le parisien)

Le Kényan Patrick Makau a échoué dans sa tentative de battre le record du monde du marathon de l'Ethiopien Hailé Gebreselassie dimanche à Berlin en raison des conditions météorologiques défavorables.
Makau a remporté la 37e édition du marathon berlinois avec un temps de 2 h 05 min 08 sec, devant son compatriote Geoffrey Mutai, 2e à 2 sec, et l'Ethiopien Bazu Worku, 3e à 17 sec.
Le Kényan de 25 ans était venu dans la capitale allemande pour abaisser le record du monde de Gebreselassie (2:03. 59) établi sur ce même parcours en 2008. Mais la pluie et le froid ont rapidement eu raison de ses ambitions. 
Après 20 kilomètres, le peloton des favoris comptait déjà vingt secondes de retard sur le temps de référence de "Gebre" qui, après quatre victoires de suite à Berlin, a fait l'impasse sur ce rendez-vous pour préparer le marathon de New York le 17 novembre.
Avec un temps à mi-parcours d'1 h 02 min 36 sec, soit 30 sec de retard sur le record du monde, Makau, vainqueur à Rotterdam en avril avec la meilleure performance mondiale de l'année (2:04.48), s'est alors concentré sur la victoire finale.
Accompagné de Mutai, il a décroché Worku à deux kilomètres de l'arrivée, puis a distancé son compatriote de quelques mètres au passage de la porte de Brandebourg pour signer le troisième meilleur chrono de l'année sur 42,195 km.
Comme Gebreselassie, Makau est à l'aise à Berlin, puisqu'il y a signé dimanche son cinquième succès après deux victoires sur 25 km et deux autres dans le semi-marathon.
"Berlin est ma ville. A chaque fois que je viens, je gagne, mais les conditions météo étaient vraiment trop difficiles pour viser le record", a-t-il regretté.
L'épreuve féminine a été dominée par l'Ethiopienne Aberu Kebede qui, en 2 h 23 min 58 sec, a devancé sa compatriote Bezunesh Bekele et la Japonaise Tomo Morimoto

15/09/2010: Marathon de La Rochelle: plus que 700 dossards disponibles!

Pour son vingtième anniversaire, le marathon de La Rochelle voulait parvenir au noimbre de 10000 inscrits, et bien le pari sera réussi puisque à l'heure actuelle le site internet de l'épreuve annonce 9300 inscrits, donc seulement 700 dossards sont encore disponibles. Si vous voulez participer à cette fête, et à une édition qui s'annonce en tout point exceptionnelle, il va falloir faire vite!!

A noter que France 3 sera une nouvelle fois présent à La Rochelle pour un direct d'une heure de 11h 30 à 12h 20.

12/09/2010: Antoine a tout écrasé (sud ouest)

Grandissime favori, le triple champion de France s'est imposé pour la cinquième fois, hier, en 2 h 28'15'', au terme de 42,195 km sur les routes et chemins vallonnés des vignobles médocains.

Et de cinq ! David Antoine s'est rapproché, hier, un peu plus du record de victoires détenu par Philippe Rémond (NDLR : 9) qui, malade, a dû déclarer forfait au dernier moment. Peu importe, le Spinalien était beaucoup trop fort sous les rayons dardant d'un généreux soleil pour se laisser dicter la loi par un intrépide coureur de sa Majesté. Même si pendant 20 kilomètres, il s'est demandé qui pouvait bien être ce Thompson Frazer, inconnu au bataillon, mais imposant un rythme endiablé dès le 3e kilomètre. Trop cependant pour tenir les 42, 195 km sur ce parcours aussi majestueux et féerique que vallonné et casse-pattes, sans oublier les sols trop changeants et éprouvants pour le commun des coureurs.

À l'évidence, notre Anglais ne connaissait pas les exigences et les particularités du Médoc pour s'aventurer à une telle allure. Pas étonnant qu'il ait explosé au 22e kilomètre et qu'il ait presque rendu l'âme au 36e. En plein cœur du château Montrose, il a mis pied à terre, si l'on ose écrire, pour effectuer les derniers hectomètres en marchant. Les traits du visage martyrisés par l'effort, les ischios de la cuisse gauche en feu, il a terminé au courage se classant 38e à 36 minutes du vainqueur. S'il revient pour la 27e édition, il saura mettre à coup sûr de l'eau dans son Médoc.

« En vieux briscard »

David Antoine fit alors passer son maillot jaune en tête et plus personne ne fut en mesure de rivaliser avec le triple champion de France de la spécialité (2004, 2005, 2007). Il vise d'ailleurs à nouveau le titre le 14 novembre prochain à Nice. C'est pourquoi il n'a pas souhaité puiser dans ses ressources outre mesure. « Comme je connais bien le parcours, je savais que l'Anglais ne tiendrait pas la cadence, sinon il aurait battu le record de l'épreuve. Je n'avais jamais entendu parler de lui, alors je me suis quand même méfié. J'ai dû rentrer dans le rouge pour ne pas avoir trop d'écart à remonter. Mais une fois que je suis passé devant, j'ai couru en vieux briscard. À 38 ans, c'est plus facile. Il s'agissait de mon 38e marathon, alors je commence à connaître la musique sur le bout des ongles ».

Mouquet, deuxième

Désormais licencié au club de Sainte-Marguerite, près de Marseille, il aurait bien aimé faire payer son outrecuidance à son redoutable adversaire de la première partie de parcours. « Si je m'étais montré plus roublard, j'aurai continué 45 bornes à ses côtés afin qu'il s'use encore davantage. Mais il y avait encore beaucoup de public et après avoir subi 22 kilomètres, j'ai préféré placer mon accélération. Après tout, cela ne servait à rien de dilapider mes réserves face aux échéances qui m'attendent. On n'est pas des Biomen ».

Une fois n'est pas coutume, la 2e place est revenue à un néophyte de l'épreuve. Sylvain Mouquet avait entendu parler du Médoc, l'athlète de Rambouillet ne voulait pas manquer ce rendez-vous mythique. Même s'il avoue ne pas avoir disputé toutes ses chances : « C'est parti beaucoup trop vite devant. Compte tenu de la chaleur, je n'ai pas voulu les suivre. J'ai bien essayé de m'accrocher mais c'était trop compliqué. Vers le 35e kilomètre, je suis revenu sur l'Anglais. Sur le plan mental, cela m'a boosté et j'ai pu terminer plus facilement que prévu. Mais ce marathon, il est vraiment extraordinaire ».

 

11/09/2010: Médoc: les favoris y sont (sud ouest)

David Antoine et Nathalie Vasseur, les vainqueurs de la 25ième édition ont toutes les armes pour récidiver en 2010

« Dans un marathon classique, 80 % des participants viennent pour réussir un chrono. Au Médoc, 80 % des coureurs sont là avant tout pour l'esprit convivial et festif ». Pour les membres de l'association, organisatrice de l'épreuve, le marathon du Médoc n'est pas une course comme les autres. Personne n'y vient pour réaliser un temps phénoménal. Son parcours est bien trop vallonné et complexe pour espérer battre un quelconque record.

Néanmoins, la victoire n'a jamais souri à un néophyte. Car les meilleurs français et françaises sont toujours venus serpenter le bitume et les chemins de graves des plus beaux vignobles du pays. Si ce n'est du monde si l'on se montre un tantinet chauvin !

Et de 10, Nathalie Vasseur ?

Ainsi, presque tous les favoris seront présents ce matin au départ d'une 26e édition annoncée sous les meilleurs auspices météorologiques. Presque, car Philippe Rémond, déjà vainqueur à neuf reprises de l'épreuve, est tombé malade hier et à dû déclarer forfait. Si bien que chez les hommes, on ne voit personne capable de damer le pion à David Antoine, triple champion de France de la spécialité et vice-champion cette année, auteur de quatre victoires à Pauillac. Les deux locaux, Mathieu Davion et Thierry Guilbaut de Cantenac, qui trustent les accessits, pourront encore s'étalonner aux côtés de l'inaccessible lorrain.

Chez les dames, Nathalie Vasseur fera encore figure d'épouvantail même si elle n'apprécie guère le qualificatif. « Vous savez, une course n'est jamais gagnée d'avance. On peut très bien connaître un jour sans ou vivre une défaillance. Avec la présence de plus de 2 000 étrangers, on ne sait jamais. »

Pourtant, on s'interroge pour savoir qui pourrait l'empêcher d'inscrire son nom au palmarès pour la dixième fois. Car après avoir égalé le record de Philippe Rémond l'an passé, à savoir neuf victoires, elle est sur le point d'entrer dans la légende de l'épreuve mythique du Médoc.

Quoi qu'il en soit, dès 9 h 30 ce matin, plus de 8 550 fondeurs de bitume s'élanceront de Pauillac, traverseront une cinquantaine de propriétés, fouleront des jardins privés, s'offriront 23 dégustations œnologiques et achèveront le dernier kilomètre le long des berges de la Gironde avec huîtres, grenier médocain, entrecôte, fromage et glace au menu. Allier sport, convivialité et vin, telle est la philosophie prônée par Hubert Rocher, fondateur du Médoc, et pérennisée par Vincent Fabre, le président actuel de l'association (l'AMCM).

« La population médocaine joue le jeu à fond pour accueillir dans les meilleures conditions les 9 000 coureurs et les 15 000 spectateurs, tout comme les propriétaires viticoles, milieu pourtant réputé très fermé, note avec satisfaction le président. Mais quand on leur propose un challenge intéressant, ils n'hésitent pas à vous ouvrir leurs portes et à mettre leurs domaines et leurs grands crus à disposition ».

Car si les organisateurs étaient déraisonnables, ce ne sont pas 8 500 mais 20 000 participants qui s'aligneraient au départ. Fort heureusement, le Médoc n'a pas la capacité pour accueillir une telle foule. Pour sa philosophie, ce n'est sûrement pas une mauvaise chose.

 

08/09/2010: Patrice Bruel vainqueur du marathon des Oussailles (la dépêche du midi)

Le onzième marathon des Oussaillès qui s'est couru dimanche, sous un soleil radieux, entre Aulus-les-Bains et Saint-Girons, aura une nouvelle fois connu un franc succès avec près de 150 concurrents au départ.

En individuel, la victoire est revenue au Gersois Patrice Bruel (2 h 40), actuel leader du championnat national de marathon qui se dispute en plusieurs manches échelonnées sur l'année. (note de marathoninfo: ne sagirait-il pas du challenge marathon-info?) Manuel Dos Santos, du Spiridon du Couserans, finit à une belle deuxième place (2 h 44), suivi de Laurent Redon (2 h 45).

Une grosse vingtaine de purs marathoniens avaient donc pris part à l'épreuve, dont un Espagnol de Vielha, et le marathon des Oussaillès s'ouvre ainsi vers l'étranger. Concernant les relais, vingt-huit équipes étaient engagées, dont six du Spiridon du Couserans, quatre de Pamiers, sans oublier les équipes associatives et sportives saint-gironnaises, telles que le rugby féminin, le badminton, la gym de Lorp, etc.

Au classement général, la victoire en relais revient au « TGV » du Spiridon composé de Stéphane Sanchez, Vivien Soum, Nathanaël Bordes et Eric Destrade, suivis des TACO d'Aucamville et de l'ACP.

A noter que les féminines du Spiridon ont elles aussi raflé la mise de fort belle manière. Une nouveauté était également au programme de cette édition 2010 avec un challenge « entreprises et associations ».

Dans ces deux catégories, ce sont les sapeurs-pompiers et la gymnastique de Saint-Girons qui l'ont emporté. Le marathon des Oussaillès prend d'année en année un peu plus d'envergure.

Une notoriété qui s'étend sur toute la région Midi-Pyrénées et que l'on doit bien sûr aux nombreux athlètes qui y participent régulièrement, aux nouveaux venus, mais également à l'investissement sans bornes de l'OMSEP, de la municipalité et des nombreux bénévoles qui, à chaque fois, répondent présent sans rechigner.

06/09/2010: Le marathon de Pau annulé faute de participants: (republique des Pyrénées)

Le dimanche 19 septembre devait être une grande première pour la course à pied. Les organisateurs du marathon de Pau et du Nouste Henric avaient décidé d’unir leurs forces et de regrouper les deux épreuves le même jour (le Nouste Henric aurait été la première des deux boucles du marathon). Las, elles n’auront lieu ni l’une, ni l’autre.

« A quinze jours de l’épreuve, nous avions cinq inscrits sur la marche, dix-huit sur le semi et douze sur le marathon, constate Daniel Juin, le président du comité d’organisation du marathon. Nous avons décidé d’un commun accord d’annuler les épreuves avant que l’on engage trop de frais incompressibles. Et on ne va pas mobiliser 300 bénévoles pour voir passer une centaine de participants ».

L’an passé, à l’issu de la 6 ème édition des 42,195 km, Daniel Juin avait déjà prévenu qu’il n’y en aurait peut-être plus d’autre. « Michel Plissonneau, qui siège à la communauté d’agglo et est un marathonien, nous avait aidés à trouver des fonds pour qu’il y en ait un pour fêter les dix ans de la CdA ». L’arrivée devait d’ailleurs avoir lieu au stade d’eaux-vives « pour valoriser cet équipement ».

« On s’y est peut-être pris un peu tard dans notre communication. La course n’a été annoncée qu’en mai sachant que les marathoniens préparent une telle épreuve des mois en avance... » Marathon et Nouste Henric sont reportés à l’an prochain. « Les organisateurs vont se réunir le 23 septembre pour préparer une belle édition 2011 ».

19/08/2010: Marathon de Vannes: expo photo avec pour thème... Le marathon!!

Le marathon nature de  Vannes et les courses des Embruns auront lieu les 16 et 17 octobre 2010 prochains, la nouveauté de cette année sera l'exposition photo qui se déroulera en amont du marathon, Située au kiosque culturel – esplanade de la Rabine à Vannes , elle sera visible du grand public, pendant 3 semaines, du 25 septembre au 17 octobre 2010.

Le vernissage aura lieu le samedi 25 septembre à 10 h 00 en présence du champion olympique de marathon : Alain MIMOUN