Octobre 2009

18 Octobre 2009: Rodgers au marathon de la Cabro d'or

Quand tous les multiples paramètres d’un marathon sont du bon côté !

Avec seulement trois petits entraînements en 15 jours (18km chaque fois) après le marathon du Lubéron, j’ai l’impression d’être bien reposé et de toute façon j’ai la distance « dans les jambes » pour ce 14ème marathon de l’année.

La pasta-party gratuite de la veille est très sympathique, je discute avec une équipe de 3 collègues du Val d’Oise venus courir le semi pour le championnat de France FSGT et deux Ardéchois. Echange de récits de courses très intéressants.

Je connais le parcours. Un départ (env 3 km) très accidenté, sentier, chemin en descente puis montée, et l’on repasse devant le départ ; ensuite goudron pour faire le tour du champ de course, montée d’un km avant d’être sur des petites routes tranquilles. Ce marathon à environ 300 m. de dénivelé tout de même avec 1/3 de (mauvais) chemins. Et le temps est plus que frisquet,  4 degrés au départ à 8 heure ! on finira autour de 8°/10°  vers 11/12 h. Heureusement un beau soleil nous accompagne. Je mets gants, bonnet et manches longues avec short.

Autour de 70 partants sur ce marathon ; 350 pour le semi (départ 9h) et plus de 700 (10h) pour les 10 km.

Je pars prudemment sur ce chemin forestier très raviné mais un peu vite quand même car ça descend. J’ai de bonne sensation, je laisse partir … ceux qui sont pressés ! une vingtaine devant moi au 3ème km.

10 km en 44’15’’, 20eme en 1h27’30 et le semi en 1h32’02, je vais un peu plus vite que d’habitude mais sans puiser dans les réserves, tout va bien. Très bien même car je ne suis pas seul, un Strasbourgeois m’accompagne depuis le 8ème km. Exactement la même allure presque facilement, c’est super ! j’espère rester avec lui  le plus longtemps possible. Le 30ème km en 2h 11’30’’, je pense  être sans problème sous les 3h10 au final. Au 32ème environ, deux coureurs nous rejoignent  et une nouvelle course commence pour la 5ème place d’après les spectateurs. J’accélère pendant deux kms pour voir si les autres tiennent la cadence, ils tiennent ! je lève le pied. Je suis vraiment bien mais je laisse partir  Philippe qui nous lâche « au train ». Il reste 5 km lorsque mon ami Philippe Aubry*, (merci beaucoup à lui) après 30 kms ensemble, me laisse partir devant. Je pars à la poursuite de l’autre Philippe et je finis par le rattraper à 1 km de l’arrivée au sommet d’une côte de 2 kms (4/5%) que je viens de monter à près de 13.5 km/h. (* il terminera 2 min après moi, un joli chrono quand même !)

Un réel bonheur de finir à la 4ème place et 1er V2 en 3h 04’ 25’, 2ème meilleur chrono de l’année et 7ème sur les 50 marathons que j’ai courus jusqu’à maintenant. Peut-on dire que ce chrono sur ce terrain difficile (300D+ cumulés) vaux 3h sur terrain plat ?

Le repas d’après course est (de nouveau) gratuit pour les coureurs et la remise des récompenses un grand moment sous les pins au soleil malgré la fraîcheur.  Bravo à tous les organisateurs de ce marathon festif où, pour 23 euros vous avez 2 repas gratuits, une bouteille, un tee-shirt et une médaille, sans oublier les douches et les nombreux masseurs(ses) à l’arrivée. Félicitations à Alain et Philippe et toute leur équipe.  WE prochain marathon de Loriol(26).

La vie est belle ! bien sportivement, Roger.

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