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Quand
tous les multiples paramètres d’un marathon sont du bon côté ! Avec seulement trois petits entraînements
en 15 jours (18km chaque fois) après le marathon du Lubéron, j’ai
l’impression d’être bien reposé et de toute façon j’ai la distance
« dans les jambes » pour ce 14ème marathon de l’année. La pasta-party gratuite de la
veille est très sympathique, je discute avec une équipe de 3 collègues du Val
d’Oise venus courir le semi pour le championnat de France FSGT et deux Ardéchois.
Echange de récits de courses très intéressants. Je connais le parcours. Un départ
(env 3 km) très accidenté, sentier, chemin en descente puis montée, et l’on
repasse devant le départ ; ensuite goudron pour faire le tour du champ de
course, montée d’un km avant d’être sur des petites routes tranquilles. Ce
marathon à environ 300 m. de dénivelé tout de même avec 1/3 de (mauvais)
chemins. Et le temps est plus que frisquet,
4 degrés au départ à 8 heure ! on finira autour de 8°/10° vers 11/12 h. Heureusement un beau soleil nous accompagne. Je
mets gants, bonnet et manches longues avec short. Autour de 70 partants sur ce marathon ; 350 pour le semi (départ 9h) et plus de 700 (10h) pour les 10 km. Je pars prudemment sur ce chemin forestier très raviné mais un peu vite quand même car ça descend. J’ai de bonne sensation, je laisse partir … ceux qui sont pressés ! une vingtaine devant moi au 3ème km. 10 km en 44’15’’, 20eme en
1h27’30 et le semi en 1h32’02, je vais un peu plus vite que d’habitude
mais sans puiser dans les réserves, tout va bien. Très bien même car je ne
suis pas seul, un Strasbourgeois m’accompagne depuis le 8ème km.
Exactement la même allure presque facilement, c’est super ! j’espère
rester avec lui le plus longtemps
possible. Le 30ème km en 2h 11’30’’, je pense
être sans problème sous les 3h10 au final. Au 32ème
environ, deux coureurs nous rejoignent et
une nouvelle course commence pour la 5ème place d’après les
spectateurs. J’accélère pendant deux kms pour voir si les autres tiennent la
cadence, ils tiennent ! je lève le pied. Je suis vraiment bien mais je
laisse partir Philippe qui nous lâche
« au train ». Il reste 5 km lorsque mon ami Philippe Aubry*, (merci
beaucoup à lui) après 30 kms ensemble, me laisse partir devant. Je pars à la
poursuite de l’autre Philippe et je finis par le rattraper à 1 km de
l’arrivée au sommet d’une côte de 2 kms (4/5%) que je viens de monter à
près de 13.5 km/h. (* il terminera 2 min après moi, un joli chrono quand même !) Un réel bonheur de finir à la 4ème
place et 1er V2 en 3h 04’ 25’, 2ème meilleur chrono
de l’année et 7ème sur les 50 marathons que j’ai courus
jusqu’à maintenant. Peut-on dire que ce chrono sur ce terrain difficile
(300D+ cumulés) vaux 3h sur terrain plat ? Le repas d’après course est (de
nouveau) gratuit pour les coureurs et la remise des récompenses un grand moment
sous les pins au soleil malgré la fraîcheur.
Bravo à tous les organisateurs de ce marathon festif où, pour 23 euros
vous avez 2 repas gratuits, une bouteille, un tee-shirt et une médaille, sans
oublier les douches et les nombreux masseurs(ses) à l’arrivée. Félicitations
à Alain et Philippe et toute leur équipe.
WE prochain marathon de Loriol(26). La vie est belle ! bien sportivement, Roger.
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