Marathon de la route du Louvre 2010

Marathon de la route du Louvre 2010

Un peu déçu du chrono mais la place me satisfait !

            Tout d’abord nous profitons de ce  pont de l’Ascension et du marathon pour aller découvrir la ville de Lille dès le mercredi après-midi après un « petit » voyage de 3 h. en TGV depuis Lyon.

La grande place bien sûr, le cœur de cette grande métropole, la place Rihour et celle des beaux-arts où nous prendrons le métro plusieurs fois. Visite guidée de 2h le vendredi dont la découverte de l’étonnante cathédrale ND de la treille  avant de monter au beffroi qui nous donne un bel aperçu de la ville. Petit tour aussi en métro jusqu’à Roubaix pour voir « la piscine », un déplacement obligatoire, vous ne serez pas déçu.

Je visite….Je prends des photos… le marathon de dimanche ne me stresse pas du tout bien que je sache que ce n’est pas l’idéal pour les jambes (et pour boire suffisamment) de visiter donc piétiner les  trois derniers jours. D’ailleurs, seulement 3 petits entraînements pour les 15 derniers jours, c’est trop peu.

Cependant je sais que j’ai les jambes pour courir sans problème ce 3ème marathon en 5 week-ends (+ 1 course de 15km entre les 2 premiers). Je rêve même d’être de nouveau sous les 3h. (?) En comptant sur des  lièvres  pour me « tirer » !

 

            J’ai un logement à 500m. de la ligne d’arrivée (très pratique pour après) et je prends le bus puis le train pour Lens. Wagons archi-pleins quand j’arrive, alors on pousse un peu, on entre mais pas de place assisse. Ça fait un peu métro parisien à 18h. ! Pas terrible !

Un temps idéal attend les 3000 marathoniens  annoncés sur la ligne de départ à 10 heures devant le stade Bollaert. J’hésite entre manches courtes ou longues puis opte pour mon maillot MC blanc et orange qui a couru Annecy et bien d’autres…

Je suis dans les premiers du sas 3h, je salue très amicalement Didier Lusso, lui souhaite bonne chance. Je ne subis aucune gêne sur les premiers km, la route  est assez large. Il faut dire que je pars assez vite ; la côte du début (sur 4 km) est très gentille pour ne pas dire facile (du moins par rapport à ce que j’ai ici chez moi, en Isère) et d’ailleurs je boucle les 5 premiers km en 20min et 36sec. –les 5km les plus rapides de ce marathon-  puis les 5 suivants en 20’ 42’’, du 10 au 15 en 20’40’’.  Régulier. Je sens bien que ça va vite pour moi mais je suis bien, comme à Clermont, je me dis que je verrais bien jusqu’où ça tiendra.  Le circuit est sympa mais ce n’est qu’au 17ème km que l’on rejoint la Deûle où le revêtement est très rugueux ; grande ligne droite, je n’aime pas bien. Du 15 au 20 en 21’02’’.

Le semi arrive et je passe en 1h 28 exactement, une min trop vite. Je me trouve dans un groupe de 5 coureurs qui ont la même allure, une aubaine, je suis en me forçant un peu quand même.  J’ai mal aux jambes, c’est pas normal si tôt, je suis obligé de ralentir et laisser partir 2 gars en vert et un en rouge. Je maintiens quand même 21’ 23’’ puis 21’26’’ entre le 20 et 30ème km. J’ai passé les 2/3 càd les 28 km en 1h 58’. On m’annonce 113ème. Malgré tout ce monde, je cours quasiment toujours seul sauf quelques km. Je crois après coup que cela m’empêchera d’être sous les 3h. Même s’il n’est pas dans mes habitudes de chercher des excuses. Puis le fanion des 3h me double et je suis incapable de suivre, j’y laisserai trop de force, ça fout un coup au moral mais c’est pas la 1ere fois ! L’écart se creuse vite… adieu les 3h !

Au courage je fais les 5 km du 30 au 35ème en 22’54’’, le plus mauvais score car du 35 au 40, je reviens en 22’28’’.

Histoires de femmes ! Vers le 36ème, celle qui terminera 1ere féminine me rattrape. J’ai la force de la suivre et même je me mets devant elle pour l’entraîner avec moi, l’abriter un peu. On est ensemble pendant guère plus d’un km puis sans vraiment accélérer je la lâche, elle prend 10 m de retard et, c’est crucial mais tant pis, je ne peux pas l’attendre. 38ème km je vais de mieux en mieux ! (le cheval sent l’écurie lol !) et j’accélère. 40ème, on est en ville et j’ai des gars qui avance moins bien que moins tous les 10 mètres ! De quoi remonter le moral. Ainsi au dernier km, je double d’abord la Kenyane qui ne tient plus sur ses jambes, elle doit être à 9km/h puis les deux gars en vert que je n’avais pas pu suivre au 23ème environ. Après la passerelle, la large allée menant à l’arrivée est très longue mais je  me fais mal et double, double…

Détail pratique, c’est vraiment dommage qu’on aperçoive enfin l’arrivée avec le tapis rouge que dans les 50 derniers mètres après ce fameux virage à gauche où je me suis arrêté complètement puisque je croyais être arrivé. Je pense être entre 90 et 100ème  mais ce sera finalement 74ème et  6ème V2 sur plus de 400 partants (396 arrivants VH2) …de quoi être satisfait malgré ce mauvais chrono de 3h 02min et 30 sec !

Un petit bonjour en passant à Benjamin qui courait son 1er et qui a perdu mon contact vers le 22ème alors qu’il voulait me suivre au moins jusqu’au 30ème. Il finira en 3h23’. Salut l’ami, tu feras mieux la prochaine fois.

Marathon festif où il y a beaucoup de gens dans les villages avec musiciens très souvent. Les ravitos sont nombreux et le village d’arrivée impressionnant de dimension sur cette esplanade du champ de mars. Bravo à tous les ch’tis organisateurs !

TGV à 16h, 19h on est à Lyon puis ¾  d’h. de voiture et on retrouve la maison après ce long week-end.

La prochaine ? Et bien ce sera aux 24 heures de Roche la Molière début juin où j’espère courir  plus de quatre marathons en …24 heures.

Mon prochain vrai marathon devrait être celui de Chambéry en septembre après un trail en juillet et quelques milliers de km en vélo (route) en juillet/août.

Bises à toutes et salut les sportifs, Rodger.

retour aux chroniques