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19/09/2010,
MARATHON DE SAVOIE A CHAMBERY, Enfin, voilà
que je retrouve avec un grand plaisir les « marathon-infoniens » !
Plus de quatre mois sans marathons c’est très long ! Mon dernier
date de Lens-Lille le 16 mai ; seulement 2 courses depuis avec les
24 heures de Roche la Molière(42) et les 100km des étangs de Sologne(41). 3 petits
entraînements par semaine depuis la Sologne. C’est peu mais je compte, par
obligation, plus sur du repos que trop de km pour avaler sans trop de difficultés
ces nouveaux 42,195 km (mon 58ème). Un chrono de 3h10 me suffirait
bien. En fait en « faisant » du long, je sais que j’ai perdu en
vitesse mais gagné en résistance. Je récupère le dossard samedi après-midi ;
N° 282, ça me plaît pas ce N° ! Mon chiffre préféré, le 7, n’y est
pas. Tant pis, je ferai avec. Départ à 9
heures avec un temps idéal, une dizaine de degrés et du soleil. Tout va bien
et je parcours même 14 km dans la première heure. Sans doute trop vite pour ma
forme du moment mais le problème n’est pas là ! Le problème
est que lorsque ma montre GPS me dit 14 km parcourus, le marquage au sol est à
17,400 km !!! Chercher l’erreur ! J’ai bien suivi les flèches
partout avec un coureur à 30 mètres devant moi !? Je continue à la même
allure mais à chaque km noté, j’ai toujours 3,4km d’écart ! Plus de
doute, j’ai du me tromper quelque
part. Il faut bien dire que les
aiguilleurs ne sont vraiment pas nombreux, seulement pour les traversées de
grandes routes en plein centre de Chambéry. Moi j’ai suivi le seul gars
devant moi entre le 5ème et 10ème km et j’ai vu des flèches
régulièrement, même bien sûr à chaque changement de direction. Alors ? Vers le 20ème,
un responsable (sur une moto) vient nous dire (nous sommes au moins 5 dans ce
cas) que nous pouvons continuer mais que nous ne serons pas classés. Que faire ?
Sans hésiter longtemps, je prends la décision de continuer pour « faire
la distance ». Et je tiens un
rythme normal pour moi, c'est-à-dire autour de 13/13,5 à l’heure lorsque les
premiers me doublent. L’aller-retour le long du lac du Bourget est toujours très
agréable mais c’est seulement sur 6 km. Puis retour sur la piste cyclable où
je croise tous ceux qui sont derrière moi. Et ils sont nombreux puisque je suis
4ème … jusqu’à la ligne d’arrivée que je franchis (néanmoins)
en 2h53’33’’. Je compte un
quart d’heure de plus pour les 3.4km, ce qui ferait 3h 08min 33s (chrono que je noterai dans ma liste marathonienne) Je discute
quelques secondes avec le responsable « je ne comprends pas où vous vous
êtes trompé » ; je ne peux que répondre « moi non plus »
Dialogue de sourd, inutile d’insister. Je ne serai
pas classé mais qu’importe, je sais et c’est l’essentiel, que
j’étais super à l’aise du début à la fin, bien que tout seul la
plupart du temps. La fatigue que je ressens ce dimanche soir est vraiment des
plus minimes. Tiens si j’allais trottiner demain soir en sortant du boulot ?
euh… non, peut-être pas quand même, ça attendra mercredi matin, sûrement
une vingtaine de km… A très
bientôt à Lyon le 3 octobre. Très cordialement et sportivement à toutes et
à tous.
PS : Au
dire du responsable au micro sur la ligne de départ, il n’y aura qu’un
semi-marathon l’année prochaine. |