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02/11/2009 Le 40e marathon de New York a été remporté par l'Américain Meb Keflezighi. L'Ethiopienne Derartu Tulu s'est elle imposée chez les femmes. (le figaro.fr)

Avant la course, l'Amérique toute entière se cherchait un héros. En clair, un athlète capable de mettre fin à 27 ans de disette. Car aussi paradoxal que cela puisse paraître, la population US vouait jusque-là une admiration sans borne au marathon de New York, sans posséder pour autant un éminent représentant. Beaucoup misaient sur le jeune espoir blanc Ryan Hall, 10e aux JO de Pékin et 3e à Boston en avril dernier pour rectifier le tir. Mais c'est finalement un autre Américain, Meb Keflezighi (34 ans), qui lui a volé la vedette. Le natif d'Asmara (Erythrée), arrivé aux Etats-Unis à 12 ans et naturalisé en 1998, avait terminé récemment 9e du marathon de Londres (en 2h09'21'')*. Dimanche, il partait tout au plus avec une étiquette d'outsider. Au final, il est venu à bout de ce parcours vallonné et exigeant. Et de son ultime rival, le grand Kenyan Robert Kipkoech Cheruiyot, qui menait la course depuis la 5e Avenue. Au 38e kilomètre, peu avant Central Park, ‘‘Meb'' plaçait une accélération et creusait l'écart. Il franchissait la ligne en 2h09'15'', établissant au passage un nouveau record personnel. Surtout, avec son maillot blanc siglé USA, il pouvait recevoir les applaudissements nourris des spectateurs tout heureux de pouvoir compter un nouveau héros. Depuis 1981 et la victoire d'Alberto Salazar, le drapeau américain ne flottait plus sur le marathon de New York. Autant dire que Meb Keflezighi s'en souviendra toute sa vie. Tout comme les Etats-Unis du reste puisque 6 athlètes de la bannière étoilée se placent dans le Top 10.

Le come-back fracassant de Derartu Tulu


On la disait vieillissante, sur le déclin. Et bien, Derartu Tulu (37 ans) a envoyé un signal fort à ses détracteurs. Elle n'est pas finie ! La petite Ethiopienne (1m 55) s'est d'abord contentée de suivre le train mené successivement par Paula Radcliffe, Christelle Daunay puis par la Russe Ludmila Petrova. Une fois arrivée dans Central Park, à 1 km de l'arrivée, elle plaça une ‘‘mine'' made in Bokodji pour se défaire de l'autre vétérante de la course (41 ans), ex-vainqueur à NYC en 2000. La gazelle était véritablement encore fraîche puisque son dernier mile (1,6 km) a été son plus rapide de la course ! Elle bouclait les 42,195 km en 2h28''52. A l'arrivée, l'ancienne double championne olympique du 10 000 m (1992, 2000), tout en retenu, s'estimait simplement «heureuse cette grande victoire». Fair-play, Tulu prenait même le soin de venir consoler Paula Radcliffe, très déçue, qui termine au pied du podium (4e), juste derrière Christelle Daunay (3e). Pour son premier marathon sur le sol américain, la Française, elle, peut être fière. S'estimant «dans la forme de sa vie», elle disait «vouloir franchir un pallier». C'est fait. Daunay a longtemps mené la course, s'est arrachée, a tout donné. Elle termine en 2h29'16'', soit à 24 secondes de la gagnante du jour. Vraiment pas très loin.
«J'étais venu pour gagner» a commenté la Française nullement impressionnée «J'étais prête pour me frotter aux meilleures. Mais je suis très fière de cette 3e place, surtout devant Paula Ratcliffe, une athlète fantastique que j'admire»Rien ne sera plus comme avant pour la recordwoman de France. Elle fait désormais partie de New York, comme diraient de concert Liza Minnelli et Frank Sinatra. A jamais.

* Vice-champion olympique du marathon aux JO d'Athènes et 2e du marathon de New York en 2004 derrière Hendrick Ramaala (Afs)

30/10/2009: Victoire et record pour Bitok (marathon du grand Toulouse)

C’était l’année des records pour le marathon du Grand Toulouse. Avec plus de 3300 coureurs inscrits en individuels pour 1 452 en relais, on passait presque la barre des 5000 concurrents. Une semaine déjà avant le jour J. Mais avec un chrono largement amélioré par rapport aux deux éditions précédentes pour ce qui concerne le vainqueur en tout cas, tous les objectifs étaient atteints. Une belle course qui permettra sans doute l’obtention du label international.

En tout cas la grande incertitude du jour aura bien sûr consacré la météo. Et finalement tout le monde s’accordera finalement pour admettre que ce ne fut pas si mal. Il y eut bien quelques gouttes ici et là mais rien d’extraordinaire comme on pouvait le craindre.   Cela n’a pas gêné en tout cas les plus rapides.

En tête d’épreuve, il y aura très vite deux courses dans la course, comme c’est souvent le cas sur les grands marathons français. Les Kenyans devant et les autres derrière. Un premier groupe de cinq coureurs prend rapidement quelques centaines de mètres d’avance qui vont devenir des minutes. Il y a là Benjamin Bitok, le tenant du titre, Nymbane, Ruto, Magut et Ochoro. Un autre groupe est formé des principaux favoris régionaux. On se dit donc que la course est bouclée et que les cinq premières places sont acquises. Pourtant si à l’avant, Bitok a repris le fuyard et s’en va seul pour un nouveau sacre, derrière, c’est encore Pierre-Laurent Viguier, le sociétaire du CA Balma, qui va créer la sensation. D’abord accompagné de Jérôme Amathieu, son pote d’entraînement, et du Portugais Joao Serralheiro, il se retrouve tout seul après la mi-course. Il passe au semi en 1h14’ alors que les Kenyans sont en 1h07’.

Et peu à peu, aussi incroyable qu’improbable, il va refaire son retard. Devant à part Bitok qui tient le choc, tous les autres explosent littéralement et finissent à l’agonie. Pierre-Laurent qui avait finit troisième il y a deux ans pour sa première tentative sur la distance, rattrape d’abord Wesley  puis Kiprono. Il ne reste plus que quelques hectomètres. Il sent le souffle de Simon devant lui. Il échoue de quelques secondes pour le podium, mais l’exploit est bien réel. Benjamin Bitok réussit 2h14’12’’. Record de l’épreuve. Patrick Nymbane deuxième est à sept minutes. Pierre-Laurent finit quatrième. Personne ne pourra venir discuter la suprématie de Kenza Dahmani, l’Algérienne, chez les féminines. Elle s’impose en 2h40’ après un départ tonitruant et un passage en 1h15’ au semi… Le premier relais est sans surprise le Matériel de l’Armée de Terre et chez les féminines, ce sont les gazelles de Mizuno qui s’imposent.

Le Marathon du Grand Toulouse, c’est certain, a de beaux jours devant lui.

20/10/2009: Tagada Tagada voila Dogaga! (l'union)

Doublé éthiopien sur le marathon et record personnel amélioré pour Dogaga, le policier d'Addis-Abeba.

IL a commencé par cracher. Les yeux rougis par l'effort, la démarche titubante, il fut pris de vomissement avant de s'effondrer sur une chaise en réclamant une couverture.
À 24 ans, Haylu Adebe Dogaga a payé pour savoir que réussir moins de 2 h 10 sur le marathon exige talent et précision. Du courage aussi. Débarqué à Reims avec un record personnel à 2 h 10'31 (réussi au printemps dernier lors de son succès à Séville), il en est reparti lesté d'une minute en moins (2 h 09'34)


Pas de pote
« Je suis content, avouera timidement l'Éthiopien, mais que c'était dur ».
Agent de police à Addis-Abeba, Dogaga lia son sort - et celui du marathon rémois - à celui de son compatriote Zembala Yigeze. Les deux hommes qui s'étaient déjà croisés auparavant, viennent de la même ville, mais ne sont pas amis pour autant. « Nous appartenons à deux teams différents », confesse Yigeze. Comprenez qu'ils n'ont pas le même manager.
Pas de potes à la belote ni sur le marathon. Pour se débarrasser de la sangsue Yigeze qui lui collait aux basques depuis le 31e kilomètres en compagnie du longiligne kenyan Henry Sugut, Dogaga a dû s'y prendre à trois reprises. Sa dernière accélération, peu après le 40e kilomètres, allait sonner le glas des espoirs de son compatriote. « Je pense valoir beaucoup mieux, expliqua plus tard le successeur à Reims du Kenyan Kiyeng. Ce circuit était difficile, trop de virages, trop de relances. Je préfère des parcours plus linéaires"
Doit-il seulement se plaindre ? Lui qui visita, confortablement installé dans le fiacre conduit par les « lièvres » Munyutu et Kibet, le tout Reims intra-muros défiguré par les travaux du futur tramway.


Doublé historique
Durant 25 km pour le militaire de Suippes, Munyutu, et 30 km pour son acolyte Kibet, ce 26e marathon n'a connu aucune secousse.
Comme souvent, on entra dans le vif du sujet à l'entame des 12 derniers kilomètres. « Ils vont bien, lâchait René Auguin, le responsable du plateau. On ne sera pas très loin des 2 h 09 ».
Les uns après les autres, les prétendants africains aux lauriers, perdirent pied, tétanisés par les coups de boutoir d'un Dogaga devenu irrésistible. Jusqu'au 38e kilomètres, le Kenyan Sugut tenta désespérément de s'accrocher à la foulée saccadée du futur vainqueur. En vain.
Pour la première fois à Reims, l'Éthiopie plaçait deux coureurs en tête aux deux premières places… et en moins de 2 h 10.
« Je ne connais pas encore mes limites, dira Dogaga, détenteur d'un chrono en 1h 01'03 sur semi-marathon. À moyen terme, je vise 2 h 06. Mais mon vrai rêve serait de figurer dans l'équipe nationale qui disputera les Jeux Olympiques ». Histoire de se rapprocher davantage d'un certain Haile Gebresselassie, « un exemple pour tous les marathoniens éthiopiens ». Le dieu vert que les deux héros du jour ont déjà croisé lors de stages d'entraînement, quelque part sur les hauteurs d'Addis Abeba.

Les Championnats Nationaux de Marathon Vétérans se sont déroulés ce dimanche dans d'excellentes conditions climatiques dans le cadre du marathon national de Reims. 210 vétérans étaient engagés dont 28 femmes. Les titres sont revenus à Patrick BRELIVET (Chateaulin) 1er V1M en 2h26'43", à Laurence KLEIN (Endurance 72) 1ère V1F en 2h59'25" (elle avait accepté d'être meneuse d'allure sur la base de 3h), Didier LUSSO (Auby AC) 1er V2M en 2h32'36", Marie-Annick GILLARD (UA Côtes d'Armor) 1ère V2F en 3h07'12", Patrick ROUSSEL (Narbonne) 1er V3M en 2h43'13" et Roger BARDIN (EO Lyonnais) 1er V4M en 3h37'56".

20/10/2009: Marathon Seine-Eure: Alban Chorin fend le brouillard: (paris Normandie)

Vainqueur l'an dernier, Alban Chorin (Laval), est le premier à remporter deux fois le Marathon Seine-Eure. L'épreuve a été un grand succès au plan de l'organisation et des performances.

Il fallait bien que cela arrive. Et c'est le Lavallois Alban Chorin qui aura été le premier à inscrire deux fois son nom au palmarès du Marathon Seine-Eure. Vainqueur l'an dernier en 2 h 22'40'', il a coupé le fil hier à Val-De-Reuil en 2 h 23'11''. « En 2008 j'avais fait une course au train qui m'avait permis de revenir de l'arrière. Cette année j'étais dans le groupe de tête. J'ai mené et c'était dur, car j'emmenais tout le monde ».
Avec le risque d'être débordé sur la fin. Comme par l'Ukrainien Vitaly Byelovol, le dernier à suivre sa foulée. « Je le sentais derrière moi. Il n'a jamais mené et je me doutais bien qu'il allait attaquer. Mais je viens de la piste, j'ai fait du 3000 m et du 5000 m et j'ai pu mieux finir que lui. » Venu cette année, avec un coéquipier, Jérôme Gilet (« C'est lui qui fait la performance du jour. Il bat son record personnel (2 h 23'49'') et a gagné 7 minutes cette année »), Chorin n'a pu améliorer son record (du parcours) de l'an dernier. « Nous avons terminé vite. Kouider Bouregba a fait un gros effort au 37e km. Et quand je vois le temps à l'arrivée, je regrette qu'il ait fait un peu trop froid au départ. Cela m'a tétanisé les jambes. Je n'arrivais pas à déployer ma foulée. C'est dommage car le parcours est magnifique. Il y avait moyen de battre le record, mais on ne peut pas commander la météo. »

Titre pour Denis Morel
Chorin n'a pas tort. Le thermomètre n'indiquait que 3° (ou 5° degrés selon les avis), au départ d'Amfreville-sur-Iton, recouvert par le brouillard, long à se dissiper. Pas gênant si l'on en croit Eddy Dupont, meneur d'allure pour les 3 h : « Au contraire c'est très bien, car on ne voit pas le bout des lignes droites, ce qui est démoralisant quand elles sont longues ». A l'arrivée, la brume s'est dissipée pour laisser apparaître un vainqueur radieux et un deuxième, à peine déçu. L'Ukrainien Vitaly Byelovol reprend sa carrière après une longue coupure. Probablement relancée par les performances… de sa fille, Tatiana, vue à son avantage dimanche dernier lors du semi-marathon de Rouen (2e).
A la troisième place on retrouve Kouider Bouregba, la vainqueur du Tour du Pays de Caux. L'athlète du CA Cauchois n'est pas pour autant le champion de Haute-Normandie, en raison de sa nationalité algérienne. Denis Morel (Val-de-Reuil AC), s'empare du titre avec sa huitième place en 2 h 32'26''. « Les titres je m'en moque », dit-il. « L'important c'est que j'ai battu mon meilleur temps de 5 minutes ». Longtemps non-licencié (ou alors hors-FFA au CSDN Vernon), il a disputé les cinq éditions du Seine-Eure. « J'ai commencé à courir en 2004. Le marathon c'est un sprint pour moi », sourit celui qui a réussi 7 h 42' lors des 100 km de Chavagnes-en-Paillers (3e). « J'ai signé au VRAC car j'habite à Vironvay. Je suis mon propre entraîneur ». Morel songe maintenant aux championnats de France des 24 h, en juin prochain.


Marathon Seine-Eure édition 2009
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19/10/2009: Antonio Rodrigues devance l'ancien cycliste Laurent Brochard à Vannes (maville.com)

Ils étaient 2009 partants au marathon de Vannes, disputé dimanche matin, pour l'édition 2009, cela ne s'invente pas ! Malgré un mal de jambes, Antonio Rodrigues (Fontainebleau) s'impose devant un étonnant Laurent Brochard, ancien champion du Monde cycliste, qui pulvérise son meilleur temps en 2 h 36'15'', pour son deuxième marathon seulement après celui de Paris, couru en 2 h 42'. Olivier Le Guern, se classe troisième et enlève le titre de champion de Bretagne de la discipline : « Je suis content d'être sur le podium. Moi qui suis un spécialiste de trail, je décroche en plus le titre de champion de Bretagne, mon premier titre à 41 ans. »

Chez les féminines, la Mancelle Christelle Pennetier se place première devant Véronique Jehanno, membre de l'équipe de France sur longues distances. Mais se montrait déçue : « Malgré ma première place, je suis déçue. J'espérais pouvoir descendre sous les trois heures. Je m'entraîne dur pour cela avec beaucoup d'investissements. Je laisse de côté ma vie de famille. Oui, c'est vraiment une déception. »

16/10/2009: Marathon de Dunkerque: la famille Chopin dicte le tempo (la voix du nord)

Chez les dames, Carole Florange (Les Marquettes) fut la première à passer la ligne d'arrivée, mais la crainte de se voir privée du succès fut omniprésente, puisqu'elle était suivie comme son ombre par Sophie Duvernay (AS Tournus). Celle ci terminant l'épreuve pratiquement sur les talons de la Nordiste, qui réalisa, ce dimanche, son meilleur temps. Puis ce fut au tour des deux Coudekerquoises de passer la ligne d'arrivée. Sandrine Ferreira passa sous la banderole huit minutes après sa partenaire de club, Isabelle Gillodts.

Dans la famille Chopin, après Frédéric, vainqueur l'an passé, on demande Stéphane et Xavier. Les deux frères ont très rapidement réglé le compte de leurs adversaires en prenant la direction des opérations. Un petit groupe emmené par Lassimone et Mortreux tenta bien de s'accrocher, mais au fil des kilomètres, les deux frères se firent la belle. À noter la 6e place du Dunkerquois Eric Rublin et la 8e du Cappellois Mickaël Creton. « Je crois que c'est mon dernier marathon. J'ai travaillé dur à l'entraînement. Je pensais faire mieux que 2 h 45'15''. Je suis déçu. Je n'ai manqué aucun marathon à Dunkerque. Il est temps de penser à autre chose », expliquait le maritime, sous le coup de la déception. Les organisateurs pouvaient, eux, être satisfaits. Avec 650 participants, le ch'ti marathon a un peu plus fédéré. •

16/10/2009: Marathon des villages, victoire pour le Talençais Dupouy

Le coureur de l'US Talence Yannick Dupouy a remporté en 2h39'09 la 3e édition du marathon de la Presqu'île de Lège-Cap Ferret, ce dimanche 11 octobre à Piraillan. Il devance le Gersois Patrice Bruel (2h40'22) et le vétéran Jean-Marc Jousseaume (2h42'14). En marathon duo, c'est la paire composé de l'ex-international Frédéric Denis et de Dominique Laplagne qui s'impose dans le marathon duo. Victoire en féminines d'Annick Beyrand de Saint-Jean d'Illac.

Douceur exceptionnelle sur la Presqu'île en ce dimanche 11 octobre. Et même si un petit crachin a rafraîchi la course, les conditions étaient parfaites pour ce 3e marathon des villages de la Presqu'île de Lège-Cap Ferret. Avec 980 coureurs au départ, l'épreuve battait son record de participation et était lancé sur un rythme effréné par deux coureurs. Le premier Frédéric Denis, ancien international de demi-fond courait sur le marathon duo. Le 2e Samir Marroufi de Marennes passait largement en tête à la première boucle de 15km. Il payait par la suite cette débauche d'effort et abandonnait épuisé au 27ekm. Yannick Dupuy avait lui mieux géré la répartition de ses efforts. Il prenait la tête aux environs du 30e km et résister au retour de Jean-Marc Jousseaume pour remporter son premier marathon en 2h39'09. A 26 ans, cet athlète originaire de Marmande remporte sa première grande épreuve. Adepte de la piste, sa vitesse pourrait lui permettre de prétendre à d'autres lauriers. les spectateurs avaient vu quelques secondes auparavant, Dominique Laplagne, le 2e coureur du duo, passer la ligne en vainqueur. En féminines, excellent temps pour la vétéran Annick Beyrand de Saint Jean d'Illac avec 3h18'24.

Un marathon « maximum de plaisir »

Pour la grande majorité des autres coureurs et coureuses, ce fut la belle et longue aventure d'un des marathons les plus beaux de France. Entre la vue plongeante sur l'île aux oiseaux de la Pointe aux chevaux, l'océan et la dune au Pyla, les villages fleuris de Lège, il y avait de quoi savourer ce marathon unique conçu pour donner un maximum de plaisir à ses participants. Pour David Le Goff, c'est d'ailleurs la principale satisfaction, celle de voir des coureurs heureux de découvrir une Presqu'île intacte, préservé, verte comme au premier jour !

Record d'affluence battu avec 911 coureurs, un marathon duo complet, la 3e édition « des Villages » comme le nomment affectueusement les coureurs est une belle réussite. Voilà de quoi repartir encore plus renforcé dans ses certitudes pour un 4e marathon villageois.

16/10/2009: Wanjiru gagne à sa main à Chicago (sport 24)

Après avoir remporté le marathon de Londres en avril, Sammy Wanjiru s'est facilement adjugé le marathon de Chicago

Dimanche peu avant-midi, il faisait frisquet au départ du marathon de Chicago puisque le thermomètre affichait 0°C. La plupart des concurrents avait donc enfilé un bonnet et une bonne vieille paire de gants. Sammy Wanjiru avait quant à lui opté pour un bandeau sur les oreilles et des manchons au niveau des bras. Soit. Toujours est-il qu'il affichait une réelle décontraction juste avant le début de la course. Il rigolait avec ses frères kenyans. Avant que les tics du marathonien ne reprennent inévitablement le dessus. Aussitôt que la sirène retentit, il déclencha son chrono. La course était cette fois bel et bien lancée. Les deux principaux lièvres, Wilson Kebenei et Patrick Ivuti, se chargeaient du tempo. Wanjiru se contentait lui de suivre sagement. 29'10'' au 10 km puis 1h02'01'' au semi, une allure idéale, ni trop lente ni trop rapide, propice au record du monde. Oui mais voilà, un aléa de course allait changer le destin de ce marathon.

Marquage entre leaders
Au 25e kilomètre, Patrick Ivuti, le dernier lièvre, se relevait. Trois Kenyans (Sammy Wanjiru, Vincent Kipruto et Charles Munyeki) figuraient en tête et étaient sur les bases du record du monde d'Haile Gebreselassie (2h03'59''). A ce moment-là, ils leur restaient encore plus d'un tiers de la course à parcourir. Paradoxalement, ils creusaient d'abord l'écart sur leurs poursuivants mais perdaient du terrain sur la marque de référence. On assistait ensuite à une course tactique, littéralement de marquage à l'avant. Les trois athlètes de la vallée du Rift se regardaient du coin de l'œil, s'installaient dans un faux rythme. Ces tergiversations faisaient les affaires du Marocain Abderrahim Goumri (4e), parti plus prudemment, qui grignotait du temps sur le trio (notamment 11'' entre le 30 et le 35e km). Au 37e, Wanjiru sentit qu'il était temps de passer l'attaque. Il n'avait aucun mal à lâcher ses deux compatriotes. Au prix d'un beau sprint lors de la dernière ligne droite, Wanjiru battait d'un cheveu (1 seconde), le précédent record de l'épreuve (2h05'41''). Il repart de Chicago les poches pleines (290 000 dollars) et auréolé d'une quatrième victoire en à peine cinq marathons. Mais sans le record du monde de la spécialité : «Si à l'avenir, j'ai la bonne météo et les meilleurs lièvres, je le battrai», a-t-il assuré

05/10/2009: Marathon de Ferrette: les mystères de l'Est (le pays.fr)

En l’absence du vainqueur de l’an passé, Abdlouaye Abdelkerim, on attendait un duel entre Philippe Robin (finalement 2 e) et le Russe Dimitri Tchakine (3 e) hier lors de la 7 e édition du marathon de Ferrette. Le Polonais Krzysztof Bartkiewicz, en 2h27’34’’, leur a finalement brûlé la politesse.

Il était préférable d’avoir fait polonais première langue pour en savoir un peu plus sur le surprenant vainqueur du jour, hier matin, à l’arrivée du marathon de Ferrette. Inscrit de dernière heure en compagnie de son compatriote Jarostaw Janicki (3 e temps scratch et 1er vétéran en 2h31’6) le Polonais Krzysztof Bartkiewicz a parfaitement joué les invités-mystère, hier, tout au long des 42,195 km du difficile parcours sundgauvien. Avec succès.
À la suite d’une première partie de course rapide, le Polonais n’a laissé aucune chance à ses nouveaux camarades de jeu. Philippe Robin, 2 e hier en 2h29’31 à 1’57’’ du vainqueur (3 e place l’an passé) en a fait les frais. « Je n’avais jamais entendu parler de lui. Quand on a vu qu’on était parti sur des bases beaucoup plus rapides que les années précédentes, on s’est regardé avec Dimitri (Tchatkine, 3 e hier et vainqueur en 2007) et on s’est dit : « Ils veulent le record ». Dimitri a parlé un peu avec eux en début de course, en russe je crois. Il leur a demandé quel était leur record personnel. Finalement, on a fait connaissance lors des premiers kilomètres de course », témoigne le coureur de Bourg-en-Bresse, finalement pas mécontent de sa performance en apprenant que le vainqueur du jour pointait avec un temps de référence aux alentours de 2h18’.

« C’est vous qui me l’apprenez… »

Même s’il était arrivé à Ferrette avec d’autres intentions. « J’étais venu avec l’espoir de gagner. Je pensais que Dimitri serait mon principal adversaire mais il n’y a rien à dire, le Polonais était un ton au-dessus aujourd’hui », reconnaît Philippe Robin.
En tête à la mi-course, Krzysztof Bartkiewicz n’a alors cessé de creuser l’écart (45’’ à la mi-course, 1’57’’ à l’arrivée). Derrière, Dimitri Tchatkine pensait avoir fait le plus difficile en distançant le Français après le kilomètre 20. Victime de crampes à la mi-course, le Rhônalpin allait terminer fort. « Je me suis dit que ce serait dur. Je l’ai laissé partir dans la montée. J’ai fait à ma main puis j’ai vu que Tchatkine n’était pas bien. Je finis plutôt pas mal », rapporte-t-il. Derrière, le second Polonais, Jarostaw Janicki, avait lâché depuis longtemps. Il prendra la quatrième place à mois de trente secondes du Russe.
Un peu plus loin derrière, les régionaux se partageaient les titres régionaux. Chez les dames, la couronne est revenue à Clarisse Saïd (CCA Rouffach), en 3h22’01’’. En s’imposant, hier, elle remporte donc également le titre régional. Son premier en individuel. « Quand j’ai vu que cette course servait également de support aux championnats d’Alsace, je me suis dit pourquoi pas. Mais que c’était dur. La dernière descente était atroce. J’ai commencé à avoir des crampes à partir du 25e kilomètre mais je me suis accrochée », confie-t-elle dans une grimace.
Du côté des messieurs, la palme régionale revient à Éric Rey (9e en 2h59’22). Le coureur de Saint-Louis qui passait à 600 m de chez lui, disputait là son septième marathon de Ferrette. Le titre régional ? « Je n’y ai pas pensé une seule fois. C’est vous qui me l’apprenez ». Pour lui aussi c’est une première.

20/09/2009: Gebresselassie prend un coup de chaud

Le duel entre le roi Haile Gebreselassie et l'ambitieux Duncan Kibet n'a pas tenu ses promesses dimanche à Berlin: l'Ethiopien a rapidement lâché le Kenyan, mais gêné par la chaleur et parti sans doute trop vite, il est resté loin de son record du monde.

Pour la première fois en quatre voyages dans la capitale allemande, Gebreselassie, 36 ans, avait face à lui un sérieux client.

Kibet est en effet devenu en avril à Rotterdam le deuxième performeur de tous les temps sur 42,195 km avec un chrono de 2 h 04 min 27 sec qui lui vaut de trôner au sommet du bilan annuel.

Mais le Kenyan, rapidement en dernière position du peloton des favoris, n'a jamais été en mesure d'inquiéter "Gebre". Pire, au km 20, il laissait partir l'Ethiopien et ses "lièvres" et abandonnait quelques kilomètres plus loin à cause de douleurs musculaires.

Débarrassé de la menace Kibet, le double champion olympique du 10.000 m semblait pouvoir menacer son record du monde (2 h 03:59.) établi en 2008 sur le même parcours, un an après un premier record (2 h 04:26.) déjà à Berlin.

Il passait à mi-parcours avec 16 secondes d'avance sur son temps intermédiaire de 2008 et au km 30, il établissait en 1 h 27 min 44 sec la meilleure performance de tous les temps sur la distance, améliorant de 16 secondes le chrono de référence depuis février 2005 du Japonais Takayuki Matsumiya.

Mais les dix derniers kilomètres ont été funestes à l'Ethiopien, abandonné par son dernier compagnon d'échappée au km 32 alors qu'il avait 39 secondes d'avance sur son record du monde.

Souffrant de la chaleur (22°C), Gebreselassie, inhabituellement grimaçant, baissait spectaculairement de rythme, mais résistait sans mal au retour du Kenyan Francis Kiprop pour couper la ligne d'arrivée en 2 h 06 min 08 sec, son plus mauvais chrono à Berlin et seulement le 6e dans son classement personnel.

"J'ai vraiment eu l'impression de ne plus être bien tout d'un coup au km 33. Soudain, c'est devenu plus difficile, possiblement à cause de la chaleur, car pour battre le record du monde, il faut que la température n'excède pas 17°C", a souligné "Gebre" qui, repu de titres, a fait l'impasse sur les marathons des JO-2008 et des Mondiaux-2009.

"C'est comme si mon esprit avait dit à mon corps que cela n'allait pas. Je suis quand même satisfait car j'ai appris beaucoup aujourd'hui et notamment que c'est au km 35 que les choses sérieuses commencent", a assuré celui qui rêve du titre olympique à Londres en 2012.

19/09/2009: Marathon de Berlin : qu'est-ce qui fait encore courir Gebre?

A 36 ans, Haile Gebreselassie fait déjà partie de l'histoire de l'athlétisme, mais "Gebre" qui participe dimanche au marathon de Berlin, ne pense pas à la retraite: il veut encore cueillir quelques records du monde, un titre olympique et faire profiter son peuple de sa fortune.

Depuis que Gebreselassie se consacre à temps plein ou presque au marathon, chacune de ses visites --et victoires-- dans la capitale allemande l'a fait un peu plus entrer dans la légende des 42,195 km.

En 2006, il a balayé avec éclat les doutes nées de sa 9e place à Londres cinq mois plus tôt, en 2007, il a ravi le record du monde du Kenyan Paul Tergat en 2 h 04 min 26 sec, chrono amélioré de 27 sec à 2 h 03 min 59 sec l'année suivante.

Pas étonnant que l'Ethiopien considère le rendez-vous berlinois comme "son" marathon et qu'il s'y voit encore revenir souvent.

"Je veux encore courir pendant vingt ans, pourquoi devrais-je m'arrêter ?", plaisante le double champion olympique du 10.000 m.

"Plus sérieusement, à moins de me lancer dans l'ultra-marathon, je n'ai pas d'autre choix que de continuer sur le marathon. J'ai deux ambitions: je veux encore améliorer mon record du monde et décrocher l'or olympique à Londres", insiste "Gebre" qui n'a pas disputé le marathon des JO-2008, à cause de la pollution, et celui des Mondiaux-2009 de Berlin, trop proche de la course de dimanche.

L'athlète aux 26 records du monde rêve d'une quatrième victoire, agrémentée d'un record du monde pour la troisième année de suite.

La présence du Kenyan Duncan Kibet, le plus rapide sur la distance en 2009, ne l'effraie guère: "Depuis que je fais des marathons, j'ai appris qu'il ne fallait pas se concentrer sur ses adversaires mais sur la distance".

A moyen-terme, "d'ici cinq ans", "Gebre" voit le record du monde autour des 2 h 2 min: "On ne sait jamais, quand on voit ce qui s'est passé en sprint avec Usain Bolt, c'était difficilement imaginable il y a trois ans", note-il.

Idole de tout un peuple, "Gebre" ne cache pas qu'il court aussi pour l'argent: "courir est un don qui m'a permis de sortir de la pauvreté".

Homme d'affaires très avisé, il emploie 600 personnes et vient d'ouvrir un complexe hôtelier à Addis Abeba baptisé Haile Resort.

"Mon but, c'est de donner à mes compatriotes la chance de s'en sortir", insiste-t-il, son éternel sourire accroché aux lèvres

14/09/2009: Quand les marathoniens sont attaqués par des frelons:

Samedi, des participants du marathon de Linz, dans le nord de l’Autriche, ont été attaqués par des frelons.

Beaucoup moins célèbre que le marathon de New-York ou que celui de Paris, le Bergmarathon ("Marathon de la montagne" en VF), pourrait bien entrer dans les annales. Au moins en ce qui concerne l’édition 2009.

Ce week-end, les participants de cette course, organisée à Linz, ont en effet été attaqués par des frelons au moment où ils s’apprêtaient à franchir la ligne d’arrivée.

Pour échapper aux insectes, une femme dont le corps comptait 15 piqûres, a même été obligée de plonger dans un étang tandis qu’un autre coureur ayant perdu connaissance a dû être évacué vers un hôpital. Au total, une vingtaine de coureurs ont dû être soignés après l’incident

12/09/2009: Nathalie Vasseur et David Antoine rois du Médoc.

David Antoine a remporté le 25e marathon du Médoc samedi 12 septembre à Pauillac dans le temps de 2h25'31. Le coureur d'Épinal devance largement Philippe Rémond, 2e en 2h30'27 et Mathieu Davion, le girondin. 4Ème victoire donc pour David Antoine qui renoue avec le succès après la victoire de David Ramard en 2008. Chez les femmes, Nathalie Vasseur, remporte sa 9e victoire en 2h49'50. La Bretonne a largement dominé Alice Régnier qui arrive 2e avec 3h07'05 et Magali Remonecq 3e en 3h11'05.

Une météo clémente, un vent frais, le 25e anniversaire du Médoc s'est déroulé dans les meilleures conditions possibles. L'épreuve mythique avait pour l'occasion augmenté à plus de 8750 le nombre de dossards et proposé un thème porteur à souhait : le cirque. Près de 90% du peloton a joué le jeu et portait qui un beau nez rouge, qui une tunique harlequin ou une belle crinière de lion. Pour David Antoine, qui arborait un léger maquillage, la victoire s'est dessiné assez vite. Menant un train soutenu pour éprouver son principal concurrent, Philippe Rémond, il a réussi à le faire céder dés le 8e kilomètre et s'envola pour une très belle 4e victoire.

Nathalie Vasseur égale le record de Philippe Rémond

Il fallait un record dans cette belle journée ! Et Nathalie Vasseur sereine, remportait l'épreuve avec panache en 2h49'50. Cette 9e victoire lui permettait d'égaler le record du nombre de victoire détenu par Philippe Rémond. L'infirmière bretonne lorgne désormais vers le record absolu, 10 victoires !

L'enthousiasme dans et autour du peloton étaient encore à son pic pour cette 25e édition. Le Médoc inspire encore les coureurs nationaux et étrangers. Ces derniers venus en nombre conséquent d'Allemagne, de Norvège, des USA et d'ailleurs ne devraient pas oublier de sitôt la cuvée 2009 du marathon !

Classements :

1 David Antoine (Sainte-Marguerite) 2h25'31

2 Philippe Rémond 2h30'27

3 Mathieu Davion (Cantenac) 2h34'13

4 Thierry Guilbaut (Cantenac) 2h36'04

5 Jean-Pierre Monciaux (Chamalières) 2h36'45

 

Femmes

1 Nathalie Vasseur (Gouesnou) 2h49'50

2 Alice Régnier (Cantenac) 3h07'05

3 Magali Remonecq (Blausasc) 3h11'05

4 Pauline Méret (Bordeaux) 3h15'38

5 Marie-Josée Constant (Cantenac)3h16'36

 

04/09/2009: Le marathon des Oussaillès fête ses dix ans (la dépêche du midi)

Les organisateurs attendent 200 concurrents. Le marathon des Oussaillès, par équipes de quatre ou en individuel, se déroulera dimanche.

Une dixième édition qui s’annonce favorablement, comme nous le confirme le « producteur » de l’épreuve Gérard Cambus : « Je suis agréablement surpris par le rythme des inscriptions. Raisonnablement, ce sont près de 200 concurrents qui effectueront le raid Aulus-Saint-Girons. Un chiffre qui restera dans la moyenne haute. Si le Spiridon du Couserans et le conseil général de l’Ariège forme comme d’habitude le gros du peloton, je me réjouis de la participation d’équipes tarnaises et des fidèles banlieusards du Taco d’Aucamville ». Cette dernière équipe, arborant pour l’occasion sa nouvelle tenue, avec un rouge très soutenu.

Philippe Soulandon, le président, se réjouit de voir ses troupes sur plusieurs fronts : « Nous sommes obligés de nous démultiplier. Bien que largement représenté à la mythique Ronde cérétane, chère à Luc Panabières, nous figurerons honorablement dans le Couserans, une épreuve qui nous tient à cœur ». Habituellement, Philippe se plaît à présenter l’équipe la plus lourde du peloton, sauf miracle ou régime impromptu, la tradition devrait être respectée.

La forte représentation locale trouve peut-être un semblant d’explication dans l’annulation de la Corrida du 1er août, annulation qui avait entraîné une légère frustration. Il ne serait pas surprenant non plus de retrouver l’Auscitain Patrice Bruel, vainqueur à plusieurs reprises avec des chronos de grande qualité. Patrice reconnaissable à sa foulée aussi légère qu’efficace. Le départ aura lieu à 9 heures. Le long peloton commencera à s’étirer à la sortie de la cité thermale, les premières différences importantes s’effectuant à partir d’Ercé.

31/08/2009: Quelle est la plus petite commune de France à organiser un marathon?

Cet article à pour but de corriger une erreur qui s'est glissée dans la dernière newsletter, en effet dans la partie réservée aux "echos" du marathon, je parlais du marathon de Saint André des eaux qui a eu lieu au mois d'août, or une réaction du côté de Ferrette organisateur du marathon du Jura Alsacien ne se fit pas attendre par l'intermédiare de Michel Baudouin, précisant qu'avec 1020 habitants contre plus de 4000 à Saint André des eaux, ils détenaient ce titre symbolique de la plus petite commune de France à organiser un marathon!!

Mais les bretons ne s'en laissent pas compter et la riposte ne se fit pas attendre du côté de JB Jaouen que je me contenterai de citer:

Réellement désolé pour le Marathon de Ferrette mais les Jurassiens peuvent aller se rhabiller, St-André-des-Eaux (Côtes d'Armor) ne comptant que 262 (deux-cent-soixante-deux) habitants au dernier recensement de 2005 et ne devant pas être confondu, comme c'est souvent le cas, avec l'autre St-André-des-Eaux situé en Loire-Atlantique :
http://www.annuaire-mairie.fr/mairie-saint-andre-des-eaux-22.html

Le 1er Marathon des Sources de la Creuse organisé hier à La Courtine sur le périphérique du Camp militaire (98 partants, 0 abandons, 98 classés malgré un D+ de 1100 mètres) doit désormais pointer en seconde position parmi les marathons nains de France, la commune de La Courtine affichant 950 habitants :
(NDLR:les organisateurs m'ont envoyé un message précisant qu'il y a 928 habitants au dernier recensement)
http://www.annuaire-mairie.fr/mairie-la-courtine.html
http://marathon.couriraaubusson.fr/resultats.htm

Signalons aussi que ces 2 courageux marathons d'août à 20 € présentent par ailleurs le probable tarif d'inscription le moins élevé de France métropolitaine, derrière le Marathon de l'Espace qui se tient à Kourou (Guyane française) chaque année depuis 1991 et dont l'inscription, gratuite pour sa première édition, est actuellement à seulement 15 €.

Bonne chance malgré tout aux organisateurs du Marathon du Jura Alsacien, même s'il sera difficile pour lui de devenir le plus petit de France."

Les Jurassiens vont-ils riposter? Il ne leur reste plus qu'à trouver une commune encore plus petite pour le départ de leur épreuve!! (rires). Quoi qu'il en soit et plaisanterie mise à part, vous avez ici affaire à de vrais passionnés qui se battent avec passion pour leur épreuve et surtout pour votre plus grand plaisir, alors n'hésitez pas à leur rendre visite!!

28/08/2009: Hunter-Galvan suspendu deux ans

La marathonienne néo-zélandaise Liza Hunter-Galvan, qui a couru lors des jeux Olympiques d'Athènes en 2004 et de Pékin en 2008, a été suspendue pour deux ans après avoir été contrôlée positive à l'EPO. Hunter-Galvan, 40 ans, qui vit aux Etats-Unis, a avoué avoir pris de l'EPO à trois occasions, en février et mars, la dernière fois seulement trois jours avant son contrôle positif, a expliqué le Tribunal sportif néo-zélandais. Sa suspension de deux ans prend rétroactivement effet à compter du 29 mai 2009, date à laquelle elle avait été suspendue à titre préventif après que l'échantillon B eut confirmé le contrôle positif initial.

23/08/2009: Première médaille d'or pour la Chine grâce à Xue Bai:

La jeune Chinoise Bai Xue, "blanche neige" en chinois, a offert dimanche à son pays son premier titre mondial sur le marathon, messieurs et dames confondus, et sa première médaille d'or des Mondiaux de Berlin.

Sur le circuit de 42,195 km tracé dans le centre de la ville, et notamment autour de la Porte de Brandebourg, théâtre du départ et de l'arrivée, Bai Xue, âgée de 20 ans seulement, a devancé en 2 h 25 min 15 sec la Japonaise Yoshimi Osaki (2h25:25) et l'Ethiopienne Aselefech Mergia (2h25.32).

Sa compatriote Zhou Chunxiu, troisième aux Mondiaux-2007, a échoué au pied du podium finissant à 7 secondes de Mergia (2h25.39) alors que les médaillées s'étaient détachées au 35e kilomètre.

Parti sur des bases lentes, le peloton comptait encore 24 unités juste après avoir franchi la mi-course, atteinte en 1h13.39.

Ce sont finalement les Russes puis les Ethiopiennes, qui se sont décidées à secouer le groupe, avant que la Russe Nailiya Yulamanova ne le fasse exploser avant le 30e.

Avant de craquer, tétanisée par des points de côté au moment où l'horloge affichait deux heures de course, Yulamanova, finalement 8e, avait emmené les trois futures médaillées jusqu'au 35e kilomètre.

Finalement Mergia, 2e du marathon de Paris cette année, cédait la première au passage du dernier ravitaillement après le 40e kilomètre et Osaki ne pouvait pas suivre non plus le sprint de sa voisine asiatique.

Bai Xue, qui a bouclé son cinquième marathon en un an, est plutôt de genre "premières neiges". A 16 ans, elle réussissait le doublé 5000-10.000 m aux Championnats asiatiques de 2005. Et à 20 ans, son prochain objectif est de "gagner les JO-2012".

"J'étais vraiment relax avant la course. Mon but était simplement d'aider l'équipe", a ajouté Bai Xue à son arrivée.

Les cinq Françaises ont réussi un tir groupé mais très loin des meilleures puisqu'elles ont terminé entre la 49e place (Patricia Loussouarn en 2h42:40) et la 59e et avant-dernière place (Cécile Moynot en 2 h 54:21).

22/08/2009: Abel Kurui a profité de l'absence des favoris pour devenir champion du monde de marathon, samedi à Berlin, en 2h06:55, record des championnats du monde. Il devance son compatriote kényan Emmanuel Kipchirchir Mutai et l'Ethiopien Tsegay Kebede. Simon Munyutu est le premier Français (33e

Le Kényan Abel Kirui, vainqueur pour sa première sélection à 27 ans du marathon des Championnats du monde d'athlétisme 2009, samedi à Berlin, tranche par son caractère jovial avec la réserve de la plupart de ses compatriotes. Frère de Mike Rotich, marathonien au long cours, Kirui est un coureur neuf, qui ne s'entraîne sérieusement que depuis 2004 quand il fut engagé par la police. Le résultat est éloquent: en 2 heures 6 minutes 54 secondes, il a battu le record des Championnats pour un doublé kényan historique, Emmanuel Mutai se classant deuxième à 54 secondes.

C'est seulement la 3e fois en 12 éditions des Mondiaux que le pays, d'où sont pourtant originaires la majorité des meilleurs marathoniens, gagne la médaille d'or sur la plus longue des distances. Avant Kirui, Douglas Wakiihuru, en 1987 à Rome, et Luke Kibet, en 2007 à Osaka (Japon), avaient balisé la route. Il a fallu que la fédération kényane se fâche pour que ses athlètes de pointe se dévouent désormais, ne serait-ce qu'occasionnellement, à la cause nationale. L'an dernier, le prodige Samuel Wanjiru avait ainsi accepté de disputer les Jeux de Pékin, où il était devenu le premier Kényan champion olympique des 42,195 km. En contre-partie, il a été exempté de sélection en 2009.

Berlin, une ville spéciale

Il y a deux ans, déjà à Berlin, mais sur un parcours différent, plus roulant, Kirui s'était fait remarquer en menant grand train pour son ami éthiopien Haile Gebreselassie, qui avait alors battu le record du monde en 2h 04 min 26 sec, effaçant des tablettes le Kényan Paul Tergat. "La rivalité entre le Kenya et l'Ethiopie? Haile est mon meilleur ami", avait candidement rappelé Kirui, arrivé deuxième. Si les Ethiopiens ont constitué, ce samedi à Berlin, la première ligne en début de course, ce sont bien les Kényans qui ont recueilli les fruits de leur accélération entre les 5e et 15e km.

Au 35e kilomètre, quand l'Ethiopien Deriba Merga a cédé, pour abandonner peu après, le Kenya avait course gagnée. Deux kilomètres plus loin, Kirui se détachait de Mutai pour une arrivée triomphale sous la Porte de Brandebourg. "Je peux dire que Berlin est une ville spéciale. J'étais déterminé ce matin au départ" , a indiqué le vainqueur, qui compte bien revenir dans la capitale allemande en 2010 pour battre le record du monde. "Avec beaucoup d'entraînement, je pense pouvoir réaliser 2 heures 03 minutes 30 secondes". Le record actuel de Gebreselassie est de 2h:03:59. En l'absence de Wanjiru et du Marocain Jaouad Gharib, l'Ethiopien Tsegay Kebede, médaille de bronze à Pékin, était venu pour gagner. "Le circuit était trop tournant, un grand huit. J'ai souffert des hanches. Et puis aussi de la chaleur. C'est la saison des pluies chez nous", a expliqué le petit (1,58 m) Kebede, à nouveau troisième.

14/08/2009: Les nouvelles des championnats du monde de Berlin

Les mondiaux de Bezrlin approchent à grand pas et il est temps de retour de vacances (pour moi.. rires) de faire un petit point, tout d'abord et ça n'a pas du vous échapper, il y aura deux équipes de France qui seront présentes sur marathon et c'est une bonne nouvelle, le collectif marathon mis en place cette année en vu des JO de Londres présentent au moins ce fameux avantage d'avoir créé un collectif marathon. Ingrid Lopergolo et Hamid Balhaj sont les deux remplaçants de l'équipe, les heureux élus pour participer à ces mondiaux et qui représenteront notre pays sont donc les athlètes suivants:

chez les hommes: Samir Baala, Driss El Himer, Loïc Letellier, Simon Munyutu et James Theury

Chez les femmes: Stéphanie Briand, Laurence Klein, Patricia Lossouarn, Cécile Moynot et Yamna Oubouhou

On notera que l'équipe masculine est plus expérimentée et semble plus forte sur le papier que l'équipe féminine, surtout en l'absence de Christelle Daunay, mais on peut dire un grand bravo à la fédé d'avoir tout de même envoyé cette équipe aux mondiaux, pour l'avoir souvent critiqué il semblerait enfin que quelque chose de réfléchi et construit s'organise.

Pour les autres nouvelles on notera surtout l'absence de la championne allemande Irina Mikitenko

"Mikitenko, 36 ans, a été profondément affectée par le décès de son père il y a deux semaines et n’a pas pu préparer le rendez-vous mondial comme elle l’espérait. "Irina n’est pas parvenue à atteindre le niveau de forme qu’elle espérait lors du dernier stage de préparation à St-Moritz", a expliqué le directeur technique allemand, Jürgen Mallow. "Son forfait affaiblit considérablement notre équipe", a-t-il ajouté.

Lauréate des deux dernières éditions du marathon de Londres, Mikitenko détient avec un temps de 2 h 22 min 11/100 la meilleure performance mondiale de l’année sur 42,195 km. En 2008, elle avait été contrainte de déclarer forfait pour les jeux Olympiques de Pékin sur blessure. Le marathon féminin est programmé dans le centre-ville de Berlin le 23 août, date du 37 ème anniversaire de Mikitenko."

C'est evidemment dommage pour la course, sans compter l'absence de Paula Radcliffe, à moins que.. En effet la britannique vient d'annoncer qu'elle allait faire un test pour le semi marathon de New York de ce dimanche et qu'en fonction de ce test elle décidera ou non de sa participation aux mondiaux de Berlin. Quoi qu'il en soit on espère la revoir enfin débarrassée de ses soucis de santé ce qui nous permettrait encore de voir cette grande championne jusqu'aux JO de Londres qui serait son dernier défi!

Voilà la suite...dans une semaine, ça va vite venir! 

04/08/2009: compte rendu du Marathon de saint André des eaux par JB Jaouen

Contre vents et marées, la plus petite commune de France proposant un marathon tient toujours la route. Organisation Nickel, conditions parfaites, accueil chaleureux.

 

Avec 13,5% des 118 classés sous les 3 heures (seulement 4% au Marathon de Paris) et près de 50% sous les 3h30' (seulement 18% à Paris), on a ni plus ni moins affaire ici à l'un des marathons hexagonaux les plus relevés.

 

Les 78% de coureurs Vétérans et les 40% de plus de 50 ans ne peuvent par contre que rendre très inquiet pour l'avenir...

 

Rendez-vous sans faute Dimanche 1er Août 2010 au même endroit pour la 30è édition.

 

Classement 29è édition

1 Mounir Maroufi 2h 37’13

2 Jacques Hinet 2h 37’53 (V1)

3 Mickaël Jeanne 2h 39’28 (V1)

4 Bruno Derrien 2h 40’25 (V1)

5 Laurent Blouet 2h 41’46 (V1)

6 Mickaël Hercouet 2h 47’20

7 Lionel Eveno 2h 49’03 (V1)

8 Vital Boscherie 2h 52’37 (V2)

9 Rémi Bled 2h 53’00

10 Patrice Le Caroff 2h 53’10 (V1)

11 Albert Vallée 2h 55’02 (V2)

12 Philippe Favreau 2h 55’34 (V1)

13 Jean-Claude Chavoutier 2h 55’51 (V2)

14 Patrick Christien 2h 57’13 (V1)

15 David Levavasseur 2h 58’14

16 Christian Rouxel 2h 59’03 (V2)

17 Didier Marion 3h 00’25 (V1)

18 Bertrand Minguet 3h 01’36 (V2)

19 Jean-Jacques Lanoe 3h 02’36 (V1)

20 Marcel Duclos 3h 02’46 (V1)

21 Loïc Racinne 3h 03’02 (V2)

22 Mickaël Henry 3h 03’52

23 Jean-Benoît Jaouen 3h 03’58 (V2)

24 Thierry Viaux 3h 07’56 (V1)

25 Didier Brouazin 3h 08’16 (V1)

26 Anne-Cécile Fontaine 3h 09’17 (SEF)

27 Emmanuel Fontaine 3h 09’17 (V1)

28 Nathalie Leveau 3h 09’59 (V1F)

29 Ronan Le Roux 3h 10’52 (V1)

30 Alain Coulombel 3h 11’49 (V1)

31 Eric Poirier 3h 12’41 (V1)

32 Dave Savigny 3h 13’06

33 Olivier Reboul 3h 13’08

34 Jean-François Foure 3h 13’27 (V2)

35 Frédéric Leveau 3h 14’53

36 Jacques Leveau 3h 15’19 (V1)

37 Pascal Pay 3h 17’18 (V1)

38 Dominique Provost 3h 19’03 (V2)

39 Patrick Hamon 3h 21’08 (V1)

40 Lionel Rivoire 3h 22’19 (V2)

41 Gilles Dupre 3h 22’19 (V2)

42 Stéphane Trouve 3h 22’43

43 Gwenaël Quéant 3h 22’43

44 Michel Lemee 3h 23’39 (V2)

45 Yannick Lemesle 3h 24’01 (V2)

46 Sylvain Fritsch 3h 24’56

47 Yannick Le Breton 3h 25’50 (V2)

48 Jean-Luc Bargain 3h 26’14 (V1)

49 Frédéric Bertrand 3h 26’40 (V2)

50 Patrice Leger 3h 27’22 (V1)

51 Bernard Le Meur 3h 27’40 (V2)

52 Ronan Bochebeau 3h 27’45

53 Jean-Yves Perrot 3h 28’54 (V2)

54 Dominique Crochet 3h 29’01

55 Gérard Biard 3h 29’09 (V2)

56 Chantal Pain 3h 29’30 (V2F)

57 Michel Mounier 3h 29’32 (V3)

58 Arnaud Frete 3h 30’44

59 Marcel Houitte 3h 32’28 (V3)

60 Eric Landais 3h 32’59 (V1)

61 Benoît Monot 3h 33’44 (V1)

62 Thierry Bollore 3h 35’23 (V1)

63 Fabien Le Dizes 3h 35’50

64 Jean-Claude Leborgne 3h 36’44 (V1)

65 Pascal Huet 3h 37’01 (V1)

66 Mickaël Corlay 3h 37’30

67 Jean-Jacques Le Bris 3h 38’18 (V2)

68 Benoît Delachat 3h 38’29 (V1)

69 Alain Zappelini 3h 38’55

70 Yvon Subiry 3h 39’00 (V1)

71 Stéphane Madec 3h 39’06 (V1)

72 Luc Tondre 3h 41’52

73 Rémi Laille 3h 42’23 (V3)

74 Loïc Delaunay 3h 42’59 (V1)

75 Philippe Gautier 3h 45’22 (V1)

76 Jean-Christophe Poclet 3h 47’14

77 Bernard Jouffe 3h 48’07 (V2)

78 Stéphane Galloix 3h 48’29 (V1)

79 Joël Lesoif 3h 50’57 (V1)

80 Jean-Yves Bodin 3h 52’03 (V3)

81 Edouard Gachot 3h 52’06

82 Gilles Leveque 3h 52’24 (V2)

83 Yves Reignier 3h 56’09 (ESP)

84 Robert Yann 3h 56’59 (V2)

85 Franck Simon 3h 58’33

86 Bertrand Chapon 3h 58’44 (V1)

87 Claude Baudon 3h 58’45 (V2)

88 Michel Ferreira 4h 00’06

89 Christian Lagrange 4h 5h 26 (V2)

90 Michel L'Hermitte 4h 06’11 (V2)

91 Jacques Le Cam 4h 06’30 (V2)

92 Serge Rigoin 4h 07’58 (V2)

93 Jocelyne Le Moigne 4h 09’43 (V1F)

94 Pascal Lebrun 4h 12’33 (V1)

95 André Jestin 4h 16’55 (V2)

96 Pierre-Yves Lavollot 4h 19’25 (V1)

97 José Gendrot 4h 21’24 (V4)

98 Frédéric Lecollinet 4h 24’46

99 Patrice Vincent 4h 25’59 (V1)

100 Michel Derollepot 4h 28’24 (V3)

101 Louis-François Pilard 4h 28’52 (V1)

102 Pierre Huon 4h 29’07 (V2)

103 Xavier Servel 4h 30’53 (V2)

104 Pierre Guhur 4h 33’47 (V2)

105 Hervé Templier 4h 35’12 (V1)

106 Annie Charuel 4h 38’54 (V1F)

107 Matthew Beech 4h 42’28

108 Joël Le Palmec 4h 44’05 (V3)

109 Daniel Michaux 4h 55’56 (V4)

110 Claudine Martin 5h 05’36 (V3)

116 Patrick Foulon 5h 10’49 (V1)

111 Laurent Blankaert 5h 10’49 (V2)

112 Serge Braida 5h 10’49 (V2)

113 Gilbert Chollet 5h 10’49 (V2)

114 Roger Delacroix 5h 10’49 (V2)

115 Loïc Foulon 5h 10’49 (V2)

117 Dominique Guitard 5h 10’49 (V2)

118 Frank Michel 5h 11’48 (V2)

 

Par équipes

1 Herbauges A.C. (Favreau, Henry, Viaux) 9h 07'22

2 A.S. Jacques Cartier (Blouet, Eveno, Blouet) 9h 07'50

01/07/2009: Marathon du Mont Blanc, un succès grandissant:

Les concurrents ont pris le départ de Chamonix, hier matin sous un soleil radieux, de l’épreuve reine du week-end : le 7 ème Marathon du Mont-Blanc. Un large public s’était donné rendez-vous au pied du Mont-Blanc. Répartis tout au long du parcours, les supporters ont largement contribué à l’ambiance chaleureuse et festive tant appréciée des coureurs.
 

Cette année, le week-end du Marathon confirme son succès grandissant et bat son record de participation avec plus de 3200 coureurs venant de 27 pays, inscrits sur l’ensemble des épreuves.

- Les français en force sur le Marathon

Dès 7h du matin, près de 1580 trailers s’élancent de la Place du triangle de l’amitié pour plus de 42 km avec 2511 m de dénivelé positif. Dès les premiers kilomètres, le jurassien Arnaud Perrignon donne le rythme en confiance après sa 4 ème place en 2008. Il est suivi par Pascal Giguet, Christophe Assailly et Gilles Segris. Les 18 premiers kilomètres très roulants semblent convenir à Arnaud mais à Vallorcine, la première grosse montée de 940 mètres bouleverse le leader. A l’aiguillette des Posettes, Gilles Segris sort en tête, suivi de près par Christophe Assailly. Mais une grosse chute de Gilles l’handicape pour creuser l’écart. Les deux hommes unissent leurs forces pour entamer la montée vers la Flégère. Derrière, Arnaud Perrignon résiste au retour de Pascal Giguet. A Tré le Champs, 12 km de montée séparent les premiers de l’arrivée à Planpraz (2016 m).

Christophe va t’il chercher à tout tenter pour s’assurer de la victoire du Challenge National Trail Salomon – Endurance Mag. Dans l’ascension du dernier kilomètre, Gilles Segris s’épuise. Sportivement, Christophe Assailly l’attendra pour franchir la ligne main dans la main en 4h03’23". « C’est la première fois que je viens courir le marathon du Mont Blanc et vraiment je me suis régalé, le parcours est magnifique, j’en ai pris plein les yeux ». Christophe nous explique son arrivée avec Gilles : « on a géré tous les deux la montée vers l’Aiguillette des Posettes en alternant les relais puis Gilles est tombé. C’est un grand Monsieur de la Course de Montagne, je ne me voyais pas finir sans lui ». Pascal Giguet, vainqueur de l’édition 2005 s’assure une troisième place en 4h05’09".

- Chez les féminines

Maud Giraud n’a pas laissé de place au suspense. Dès les premiers kilomètres, la savoyarde très en forme cette saison, prendra la tête jusqu’à l’arrivée ne laissant aucune chance à ses poursuivantes de monter sur la plus haute marche. Elle gagne en 4h54’02". Christiane Lacombe (vainqueur de l’édition 2008) et Michèle Leservoisier complètent le podium dans des temps respectifs de 5h17’53" et 5h25’09". 218 femmes étaient engagées dans la course.

 

26/06/2009: Week end sportif sur la côte des Légendes: (maville.com)

Être à l’heure dimanche matin

Le départ du marathon, l’épreuve phare de la journée, sera donné dimanche à 9h au château de Kerjean à Saint-Vougay. Dix minutes avant, les sportifs handisports entameront leur semi-marathon. A 10h, le Trail des naufrageurs s’élancera depuis Kerlouan et son village de pêcheurs de Ménéham. La marche côtière de 23 km partira de Plounéour-Trez (Kérurus) à 9h.

Et celle de 13 km à 10h de Kerlouan (Crémiou). A Guissény, lieu de toutes les arrivées, des navettes seront mises en place pour joindre les différents sites de départ : de 6h30 à 8h pour le marathon, de 8h45 à 9h30 pour le Trail des naufrageurs, de 8h à 8h45 pour la marche de 23 km et de 9h à 9h45 pour celle de 13 km.

Les premiers concurrents du Trail des naufrageurs sont attendus vers 10h45 à Guissény, et les premiers marathoniens aux environs de 11h30 (renseignements au 02.98.89.78.44 ou info@transleonarde.com ou www.transleonarde.com).

A chacun son rythme

Une affaire qui marche, et qui court aussi la Transléonarde. Avec ces épreuves à la carte, courses et marches, et les jeux sportifs pour enfants le samedi, ce sont en tout quelque 1800 sportifs qui profiteront des paysages splendides du littoral nord-finistérien. La barre du demi-millier de marathoniens sera dépassée. Par rapport à l’an passé, une centaine d’athlètes supplémentaires seront ainsi en lice pour les légendaires 42,195 km.

Marraine de charme

C’est une (bonne) habitude. Chaque année, la Transléonarde choisit parmi des sportifs régionaux un parrain ou une marraine. Cette fois, c’est une marraine et pas n’importe laquelle. Véronique Demonière, la joueuse de handball de l’Arvor 29, et sélectionnée cinquante fois en équipe de France, a bien voulu apporter son sourire aux épreuves nord-finistériennes.

Tourisme sportif

La Transléonarde, c’est du sport. Mais pas seulement. C’est une occasion de faire connaître le Léon et la Côte des Légendes. « Notre objectif, c’est de faire venir des gens par ici », répète Roger Torchen, l’organisateur de la Transléonarde, qui joue aussi l’agent touristique. « Nous sommes les commerciaux de la région ! », lance-t-il. Et ça marche. Depuis le début de la Transléonarde (la huitième édition cette année), 61 départements français ont été représentés, et neuf pays. Tout cela avec le concours de 600 bénévoles sans lesquels rien ne se ferait.

24/06/2009: Le marathon des grands crus de Bourgogne est annulé

Vu sur le site internet de l'épreuve qui est annulé pour la seconde fois en trois ans, ça commence à faire beaucoup... La crise commence à toucher les organisateurs....

14/06/2009: Le Maroccain En Guady brise l'élan kenyan (maville.com)

À l’issue d’une course intelligente, le Marocain Khalid En-Guady a mis un terme à l’hégémonie du Kenya entre Courseulles et le Mémorial. Il a devancé le Polonais Ochal. L’épatant Ch’timi Stéphane Chopin complète le podium.

Pawel Ochal avait joué cartes sur table. La veille, il s’était mis en tête de devenir le premier Polonais à inscrire son nom au palmarès du marathon de la Liberté. Raté ! De peu, mais raté.

Il a manqué 16 secondes au coureur de Bydgoszcz pour mener son projet à bien. Le Marocain Khalid En-Guany lui a coupé l’herbe sous le pied dans une 2 ème partie parfaitement maîtrisée. Il restera dans les annales du marathon de la Liberté comme l’homme ayant mis fin à la domination kenyane. Depuis 2003, aucune victoire n’avait échappé aux coureurs des hauts plateaux.

Maritim touché coulé...

Hier, ils avaient engagé trois fers au feu. Deux, Dominic Ruto et Isaac Birir n’ont jamais tenu les premiers rôles, largués dès la sortie de Courseulles. Le 3 ème, Julius Maritim débarquait avec un crédit élevé, mais il s’est contenté de faire illusion pour finir 6 ème à 10 minutes du vainqueur. La meilleure, c’est que c’est lui qui aura dynamité la course. Au 15 ème km, son attaque fit exploser le trio qu’il composait avec En-Guady et Ochal.

« Je n’ai pas cherché à les attaquer, se défend le Kenyan. Je voulais vérifier les sensations de mon corps ». Sur le littoral de la côte de Nacre, Maritim avait du vague à l’âme. « Je me doutais que je n’étais pas à 100 %. Je traîne une douleur au dos qui n’a fait que s’amplifier ». Il se résigna vite, conscient de l’ingratitude du parcours. Il pouvait d’autant mieux le mesurer qu’il s’était imposé à Caen en 2006.

La voie était donc dégagée pour le tandem En-Guady - Ochal. Dans ce mano a mano, le second eut sans doute le tort de dévoiler ses ressources trop tôt. Ochal était fort. Si fort qu’il passa les premiers km à klaxonner derrière le lièvre, Fabrice Jaouen, qui s’effaça à Lion, dès le 12 ème km, après un passage au 10 ème km en 32’10’’. Le Polonais ne tarda pas à se faire la belle.

Pas le plus fort...

Pour avoir présumé de ses forces, il ne put échapper au retour du Marocain malin, à la sortie du canal. « Je n’ai jamais paniqué, insiste En-Guady. J’ai grappillé mon retard, cm par cm ». Le futur lauréat disposait d’un avantage. « J’avais couru à Caen un an plus tôt, et j’avais pris la 3 ème place. Je me souvenais que ce parcours était plus dur entre le 25 ème et le 35 ème km ». Son attaque à Périers-sur-le-Dan, au km 32, laissa Ochal sans réaction.

Sans jamais craquer, le Polonais voyait la victoire lui filer sous le nez, tandis que son rival répondait déjà aux vivats de la foule par un V de la victoire avec les doigts. « Je suis d’autant plus heureux de gagner que je n’étais pas le plus fort sur le papier », se félicite En-Guady. En 2h16’20’’, il succède donc à une armée de Kenyans.

L’autre surprise de la matinée, c’est la 3 ème place de Stéphane Chopin, le Nordiste du Cateau-Cambrésis, qui vint ramasser Isaac Birir dans l’ultime ligne droite. « Je n’aurais jamais imaginé monter sur le podium », s’émerveille le grand Ch’ti à piercing et casquette. Il y a pourtant trouvé une place. Pas les Kenyans, vissés cette année sur le plancher des vaches.

Rotich et Chelagat, paire gagnante et Pegasus record

Vainqueur l’an passé, le Kenyan a récidivé sur la Pegasus avec à la clé, le record de l’épreuve. Sa compatriote Elisabeth Chelagat a, elle aussi, établi une nouvelle meilleure marque devant le Mémorial.

Lawrence Rotich était attendu au tournant. Autant sa victoire au sprint avait surpris les favoris lors de l’édition 2008, autant sa nouvelle participation le positionnait en futur lauréat. Le Kenyan a tenu à faire la course en tête, laissant à ses adversaires de trop rares opportunités pour se manifester. Il a imposé son rythme jusqu’à tenir en haleine ses compagnons d’échappés. Avant de partir comme une flèche, dans les ultimes hectomètres, vers la ligne d’arrivée.

Ils étaient près de 3000 à s’observer sur le pont que déjà quatre lascars prenaient les devants. Outre Rotich, ses frères d’armes Thuku et Kiilu ainsi que l’Ougandais Kiprop battaient la cadence. Derrière, deux Bas-Normands s’épaulaient pour tenter d’accrocher les Africains. En vain. Angelo Bottereau (Bayard Argentan) et Etic Porée (AS Manche) connaissaient la suite. Impossible d’assurer un tel débit et d’espérer un retour sur ses avaleurs de bitume.

12’40" au 4 ème km puis 24’45" au 8 ème et 30’56" au 10 ème : Kiilu cédait. Il avait cette fois en ligne de mire, au sortir de Périers-sur-le-Dan, ses trois anciens acolytes. Assurément, on tenait le podium. Un trio dans lequel Thuku jouait de l’accordéon. Quelques coups de pompe légitimes. Il semblait baisser le pied avant de se retrouver au coude à coude avec Rotich et Kiprop. La partie était donc loin d’être finie.

Record en double

D’autant que le record de la Pegasus paraissait dans leurs cordes (13 km en 40’). Au fur et à mesure des bornes parcourues, la performance établie par Kanda (1h05’02’’) en 2007 promettait d’être ballottée. Rotich plaçait des accélérations. Les souvenirs de 2008 remontaient. Le Kenyan avait pris la poudre d’escampette sur un suprême coup de rein dans la dernière ligne droite.

Même combat en 2009. Toutefois, Rotich vérifiait que Kiprop n’allait pas le pulvériser. Thuku de son côté lâchait prise. Et dans un final de haute lutte, Rotich s’arrachait, galvanisé par une 2 ème victoire de rang et l’obtention du record (1h04’38’’). Kiilu arrivait cinq minutes plus tard suivi par le Bottereau et Porée. « C’est un parcours toujours aussi difficile mais j’ai réussi à faire deux minutes de moins que l’an passé. C’est superbe », déclarait satisfait l’Argentanais (3 ème en 2006).

Chez les dames, Yamna Oubouhou se voyait distancer après trois km. La championne de France du semi (2008) reprenait la compétition. Dès lors, elle laissait Kalendarova (Ukraine) et Chelagat (Kenya) filer, sans retour possible. Le duo se séparait au 11 ème km au profit de la Kenyane. Là aussi, on assistait à une performance : Chelagat battait le record de Badaru de 2006 (1h17’26’’) en 1h16’23’’. Deux records en une course, de quoi combler les organisateurs.

11/06/2009: premier marathon en Martinique ce week-end:

Le 1er Marathon de Martinique, le Marathon de la Banane est incontestablement l’évènement sportif le plus surprenant de l’année. Aussi, pour cette première édition, l’historique commune du Lamentin accueille les coureurs dans un cadre unique, où histoire et modernité se rencontrent, où paysages verdoyants et bâtiments de ville se côtoient.

Homologué par la Fédération Française d’Athlétisme (FFA), ce marathon sur route et à travers champs invite véritablement à la performance. Avec son parcours de 42 km195, parfois altéré par quelques faux plats, le Marathon de la Banane rivalise avec les marathons les plus connus. Dans un décor tropical, les coureurs pourront traverser les champs en admirant les vastes bananeraies alentours, des champs de canne à sucre en fin de récolte et d’anciennes habitations créoles, comme l’Habitation Gaigneron.

Aussi, conscients de l’envergure d’une telle course en Martinique, les organisateurs ont choisi d’en faire un marathon attractif pour les coureurs locaux et nationaux, notamment avec une dotation financière de 14000 € ainsi que de nombreux souvenirs commémoratifs. Et parce qu’en plus de sa typicité, le Marathon de la Banane se veut également synonyme de convivialité, de nombreuses animations sont prévues sur le parcours pour encourager les coureurs.

Référence locale aujourd’hui, le 1er Marathon de la Banane marque ainsi les prémices d’un rendez-vous sportif unique, riche en paysages, sensations et émotions et aspire à devenir une référence caribéenne voire internationale pour tous les passionnés de cette discipline sportive.

- Le site internet : www.marathonbanane.com

11/06/2009: résultats du marathon des libertés en Guyane:

1 03H31:23 1 DARLY Guy Anophèle V1 1

2 03H33:12 7 GOUALLE Laurent Taquets Cay V1 2

3 03H40:54 11 LEMKI Claude TAC V1 3

4 03H55:18 9 DONDOO Pascal 0 SE 1

5 04H00:37 5 DAVAIN Géry CSA Tigre SE 2

6 04H23:06 2 JORONEN Pekka CSA 3 SE 3

7 04H24:47 8 OBLED Patrick ASL V2 1

8 04H41:33 3 CHATAIGNIER Didier CSA 9 SE 4

9 05H22:33 6 THIBAULT Daniel EM V3 1

20/05/2009: Le marathon des libertés en Guyane le 7 juin 2009:

L’A.S.L Maroni organise la 7ème édition du marathon de Saint Laurent du Maroni – « Le Marathon des Libertés »le dimanche 7 juin 2009. Départ du premier coureur prévu à 6H00 non loin de la mairie, rue Lt colonel Chandon.

CREER UN EVENEMENT SPORTIF POPULAIRE DANS LE CADRE DU MOIS DE LA COMMEMORATION DE L’ABOLITION DE L’ESCLAVAGE.

PROPOSER DANS L’OUEST GUYANAIS UN PROJET SPORTIF AMBITIEUX CAPABLE DE FEDERER L’ENSEMBLE DES ASSOCIATIONS SPORTIVES DE SAINT LAURENT.

Deux courses sont proposées :

Ø Un marathon individuel, 42,195 Kms : départ 6H00 ;

Ø Un semi-marathon individuel, 21,100 Kms : départ 6H00 ;

UN CIRCUIT PLAT POUR PERMETTRE AUX COUREURS DE S’EXPRIMER DANS LES MEILLEURS CONDITIONS.

Le circuit consiste en un aller retour entre le centre ville et le village de Saint Jean, en passant par les principaux quartiers de Saint Laurent : Paddock, Balaté, Charbonnière, Saint Maurice, Etc…

DES RECOMPENSES…, DU SPECTACLE…, DE LA GENEROSITE.

Des équipes de bénévoles aguerries qui mettront tout en œuvre pour que cette course soit une fête du sport. De la convivialité, une bonne organisation, un beau parcours, tels sont les ingrédients d’une course réussie.

AGIR DE FACON PREVENTIVE SUR LA SANTE DE TOUS.

La pratique régulière d’une activité sportive associée à une alimentation équilibrée joue un rôle préventif dans l’apparition de certaines pathologies chez l’enfant et l’adulte : perte osseuse, maladies cardiovasculaires, obésité, diabète, Etc.).

DONNER AUX JEUNES ET AUX MOINS JEUNES LE GOÛT DE L’EFFORT, DU DEPASSEMENT DE SOI.

Stimuler la confiance en soi, l’esprit de compétition et la volonté, en libérant son agressivité. Pour aider les jeunes et les moins jeunes à se construire sur le plan individuel

18/05/2009: Mont st Michel: Jacob Kitur offre une nouvelle victoire au kenya: (maville.com)

Au Marathon du Mont-Saint-Michel, couru ce dimanche, seul en tête au 26 ème km, Jacob Kitur a remporté avec brio la 12 ème édition. Mais le vent a contrarié ses ambitions chronométriques.
 

Les pluies du matin ont heureusement cessé quelques minutes avant le départ. C’est donc sous le soleil, mais avec un vent assez fort que le gigantesque peloton prenait sa course vers le Mont. Dès la sortie de Cancale, les leaders ne tardaient pas à mettre le nez à la fenêtre. Emmenés par le lièvre de service Momo Serbouti qui réglait l’allure sur une base de 3’08’’ au km, Kitur et Ezzobayry prenaient les devants.

Après 5000 m de course, le trio comptait une minute d’avance sur un groupe composé de Ngeny, un autre Kenyan, de l’Ougandais Nsubugua, du Marocain En Guady, mais aussi des Français Rousseau, Antoine, Peigne et Chorin. Régulier comme une horloge, Serbouti s’acquittait fort bien de sa tâche de meneur d’allure et plaçait Kitur et Ezzobayry sur de bons rails. « Le vent tourbillonnant nous a gênés, mais j’ai serré les dents » avouait le lièvre de l’Endurance 72 après avoir rempli son rôle jusqu’au semi-marathon. L’écart entre les hommes de tête et les poursuivants n’allait cesser d’augmenter : 2’ au 10 km, et plus de 3’ à mi-course. Les deux leaders passaient en 1 h 06 mn au semi, N’Subugua suivait en 1 h 09 mn en compagnie de En Guady auteur d’un beau retour, puis venaient NGeny, Antoine, Chorin et Rousseau.

Le festival de Jacob Kitur

Après l’arrêt de Serbouti, Kitur et Ezzobayry entraient dans les polders avec une avance confortable. Le Kenyan était facile et ne montrait aucun signe de lassitude, contrairement au coureur licencié à Alès Cevennes. Au 26 ème km, le vainqueur du marathon Cannes-Nice se détachait inexorablement et laissait Ezzobayry seul face à son destin. « Je me suis retrouvé trop vite seul en tête, regrettait le fermier d’Eldoret qui envisageait un chrono de l’ordre de 2 h 10 mn, mais le vent m’a joué un sale tour et a freiné ma progression » ajoutait le « débutant » sur le marathon. Régulier et élégant, le futur vainqueur fonçait vers le Mont et reléguait Ezzobary à plus de 2’ sur la ligne d’arrivée. Pas déçu, ce dernier constatait les dégâts : « J’ai craqué au 30 ème km, peut-être que je suis parti un peu vite ».

Pour la troisième place, En Guady, après un premier semi très prudent, parvenait à prendre le même rang qu’en 2008, mais terminait beaucoup moins éprouvé que l’an dernier, contrairement à l’Ougandais Nsubugua, en perdition dans les 10 derniers km après avoir rêvé du podium. À souligner également les belles « perfs » des régionaux Alban Chorin (Laval), 7 ème, de Jérôme Gilet (US Laval), 10 ème, de Vincent Peigne (Saint-Quentin), 11 ème, de Johnny Delepine (GDM Saint-James, 13 ème et de Vincent Faucheux (Garnison de Rennes), 14 ème. Chez les filles, c’est une vraie « routarde » Russe, Elena Kozhevnikova, qui enlève la mise en 2 h 47 mn 46 sec, à 10’ de son record personnel. La jeune femme a largement dominé ses adversaires et termine 61 ème au scratch. Pour la deuxième place, la Bretonne d’Endurance 72, Murielle Brionne, est venue coiffer sur la ligne la Russe Tatiana Teslenko.

14/05/2009: Un marathon du Mont st Michel dans la lignée des précédents (maville.com)

Le Marathon du Mont-Saint-Michel a lieu ce dimanche. Innover chaque année et ne pas perdre de vue les valeurs sportives et humaines du marathon. C’est le credo du président fondateur Denis Craveia.
 

Comment se présente cette douzième édition du Marathon de la Baie du Mont-Saint-Michel ?

Très bien. On va frôler les 5000 participants, c’est une excellente nouvelle. En revenant à l’option du matin, on reste dans un concept classique qui plaît d’avantage aux coureurs. Notre équipe d’organisation est bien rôdée avec ses 1300 bénévoles, dont un noyau dur d’une dizaine de personnes qui travaillent chaque jour de l’année pour la bonne marche de l’évènement. Pour dimanche prochain, la météo annonce une température idéale, des vents d’Ouest portants mais ne se prononce pas au niveau de l’ensoleillement. Je pense quand même que les concurrents ne souffriront pas de la canicule et qu’on peut s’attendre à une belle course.

Y aura-t’il un plateau de spécialistes de premier plan ?

Je ne peux pas actuellement répondre à la question. C’est Dominique Chauvelier qui s’occupe des contacts et des engagements. Je sais que le recordman de l’épreuve (2 h 08 mn 55 sec), Patrick Tambwe a confirmé sa venue. Il a déjà remporté la course à trois reprises. Le troisième de l’édition 2008, le Marocain Khalid En Guedy sera également de la partie, ainsi que les fidèles et toujours placés David Antoine et Vincent Rousseau. Dans la course féminine, par contre, les têtes de série ne se bousculent pas au portillon.

Le marathon de la Baie ne va-t’il pas devenir une course populaire avant tout ?

C’est possible, mais c’est aussi notre souhait. La participation massive des coureurs amateurs ne mène pas forcément à la performance. On s’oriente actuellement vers les courses populaires et on ne va pas faire exception à la règle. Mais il ne faut pas perdre de vue que le marathon du Mont peut devenir un tremplin de notoriété pour de bons régionaux qui se révèlent dans ce genre de compétition. N’oublions pas que Tambwe est devenu célèbre chez nous et que certains peuvent l’imiter. Et notre budget (650000 €) ne nous permet pas de faire venir les stars de l’étranger. Pour l’exemple, la grille des prix du Marathon de Paris est l’équivalent de notre budget global !

Il y a aussi une dynamique qui se crée autour de l’évènement ?

Bien sûr. Il ne faut pas manquer le village marathon à Saint-Malo qui fonctionnera vendredi après-midi et samedi matin. C’est devenu un lieu de rencontre des amateurs et des professionnels de la course à pied avec des réunions animées par des spécialistes du sport santé. Le côté prévention et découverte fait partie de nos objectifs. Ainsi, on pourra consulter des podologues, des kinés et autres nutritionnistes avant le grand jour.

LES PRINCIPAUX ENGAGES
. Etrangers : Khalid EN'GUADI (Maroc) - John NGENY - Jacob KITUR - Samuel Muriithi NJUGUNA (Kenya) - Joseph NSUBUGUA (OUganda)
.
Français : Patrick TAMBWE (40ème RA Suittes) - Ahmed EZZOBARI (AC Alès) - David ANTOINE (ACHM Saint-Dié) - Stéphane CHOPIN (CF Le Cateau) - Vincent PEIGNE (EA Saint-Quentin en Yvelines) - Alban CHORIN et Jérôme GILET (US Laval) - El Hadi MOUMOU (ACR Locminé) - Stéphane CHOPIN (CF Le Cateau) - Abdelmajid MEHIR et Eric POREE (AS Sud Manche) - Vincent ROUSSEAU (Levallois Perret) - EL SRAIDI (Athlé 72) - Francis INGLES (Bouliac Sports Plaisir) - Fabrice DESRUES (SCO Ste Marguerite Marseille) - Xavier TREMAUDAN (Athé Pays Vannes) - Loïc LEBON (GDM Ste James) - Cyrille COUDRAY, Mohamed SERBOUTI, Hamid BELHAJ, Eric MORICEAU, Olivier HAMON et Joël VIAUD
.
Etrangères : Elena KOZHEVNIKHOVA - Tatiana TESLENKO - Lénina OLENIEVA (Russie)
.
Françaises : Sophie BUY, Murielle BRIONNE et Flore MARTINUZZI (Endurance 72)

10/05/2009: Route du Louvre, record de l'épreuve pour Suparimuk, décès d'un coureur: (nord eclair)

Suparimuk, qui courrait sur la Route du Louvre son tout premier marathon a remporté l'épreuve en pulvérisant le record de la course. Il a parcouru les 42,195 km en 2 h 16 mn et 31 secondes...

Pour cette quatrième édition, ce sont deux Kenyans qui sont arrivés en tête. Juste après le vainqueur William Suparimuk, c'est Moses Kibor, son compatriote, qui a franchi la ligne d'arrivée.

Plus loin derrière, le premier français, et premier nordiste, le Catésien Stéphane Chopin grimpe sur le podium, avec 2 h 23 mn et 29 secondes.

La première féminine est Céline Cormerais. Membre de l'équipe de France du 100 km, elle est arrivée au bout de 2 h 53 mn et 15 secondes.

Partis le matin de Lille, à 10 h30 , ce sont près de 3 000 marathoniens qui ont pris le départ de cette quatrième Route du Louvre.

Au total, cette journée ensoleillée aura rassemblé plus de 13 500 coureurs et randonneurs. La Route du Louvre, outre le marathon, proposait comme à son habitude une série d'épreuves "alternatives", de la course de relais sur 42,195 km aux randonnées de 5 à 35 km, en passant par une course de 10 km, dont le départ a été donné à Loos-en-Gohelle.

Tout au long du parcours, la population des villes et villages traversés s'est massée pour encourager les sportifs, pros et amateurs. De nombreuses animations étaient aussi organisées, et l'on a vu, cette année encore, de nombreux Géants du Nord, des groupes de musiques... Preuve à nouveau du succès populaire de cette

décès d'un coureur

Un homme de 43 ans s'est effondré sur le parcours du 10 km de la Route du Louvre. Accompagné de son beau-frère, il a été pris d'un malaise cardiaque, route de Béthune, à Lens, à quelques encâblures de l'arrivée, en fin de matinée.

D'abord secourus par des coureurs, il a ensuite été pris en charge par les pompiers et le Samu, qui ne sont pas parvenus à le réanimer malgré une séance de massages cardiaques de 45 minutes.

Chef de la sécurité du centre commercial Cora Lens 2, à Vendin-le-Vieil, l'homme était domicilié à Loos-en-Gohelle, commune de départ du 10 km, dont le maire n'est autre que Jean-François Caron, l'un des créateurs de la Route du Louvre

 

09/05/2009: côtes de Blayes: une superbe édition 2009 (site web de l'épreuve)

5h30 du matin : grosse averse ! Les organisateurs et les coureurs s'inquiètent et se demandent si - pour une fois - les prévisions de la météo seront fiables. Les orages et pluies annoncés viendront-ils gâcher la fête préparée maintenant depuis un an ?

8h30 : le ciel ne menace plus. A la Maison des Vins de Blaye, l'organisation est parfaite. Les dossards sont distribués. 25 nouveaux inscrits en 2 jours ! Au total 521 inscrits au MARATHON. Les blessures et autres aléas ont cependant raison de 31 coureurs : 490 seront donc au départ.

9h00 : le ciel est chargé mais sans plus. La température est idéale à 14°C. Le vent est frais mais pas trop fort. La Citadelle est animée d'un esprit festif, sportif et enthousiaste. Le départ est donné à l'heure précise par le Maire, Denis BALDES.

Les 490 coureurs prennent le départ et franchissent la Porte Royale pour se lancer sur les routes de Blaye de de sa région. Nos amis bretons - fidèles à leurs habitudes - se lancent derrière la voiture chrono à une vitesse de folie. Un peloton de huit coureurs plus prudents se lancent à leur poursuite.

9h03 : nos amis bretons rentrent dans le rang et les huit coureurs se détachent alors nettement : ce sont eux qui joueront la gagne cette année.
Derrière, c'est la folie : les déguisés rivalisent dans l'originalité, les groupes et les chars s'amusent et mettent l'ambiance.

9h10 : le temps a l'air de se maintenir. Les Dieux du Marathons veillent sur BLAYE et ses coureurs !
Deux coureurs se détachent : l'emblématique Ghislain PLOIX - deux fois vainqueur, deux fois deuxième et une fois quatrième - ainsi que Manuel FERREIRA, 7ème l'an dernier.

On sent les deux hommes très à l'aise : ils discutent et se passent les bouteilles aux ravitaillements. Derrière les 6 hommes perdent du terrain.

La traversée des communes est un délice : les décorations, les animations musicales, les bénévoles, les applaudissements : tout est au rendez-vous pour les coureurs ! Que de compliments nous serons faits plus tard à la Citadelle sur ce parcours et sur ce MERVEILLEUX ACCUEIL !

0h21 : Manuel FERREIRA passe au semi-marathon en un temps canon. Il a passé très facilement les difficultés que l'organisation a mises cette année en début de parcours. Il lâche Ghislain PLOIX, très courageux qui ne s'est pas entraîné en trois semaines pour cause de sciatique (diagnostiquée en déchirure dans un premier temps).

Manuel avale les kilomètres très régulièrement et ne semble pas souffrir : à 5 km de l'arrivée, il se retourne et nous dit que la gagne semble accessible. Ghislain est loin...

11h46 : nos commentateurs Denis GARROS et Alain LETARD accueillent le vainqueur Manuel FERREIRA qui sourit et grimace en même temps : le final est très dur ! Les vivas de la foule, le tapis rouge dans ce merveilleux site de la Citadelle le portent vers la ligne d'arrivée.

Derrière Ghislain résiste avec courage et brio, mais se fait doubler par 4 hommes : Guy LE CORVELLEC, Hervé TARIS, Joël GRIGIS et Thierry SEGUIN, mais résiste à Patrice TARIS... Tous finissent ce difficile parcours en moins de 3 heures !

12h00 : le temps est toujours bon pour les coureurs. Environ 18°C.

12h08 : Christelle GABRIEL arrive 17ème et première femme en 3h08'53" en pulvérisant son record de l'an dernier. Elle réalise le doublé. Véronique BROUAZIN-RUFFET et Sylvie GAUDERAT viendront compléter le podium en un peu plus de 3h30.

Et jusqu'à 16h15, le tapis rouge de Blaye s'illumine à chaque arrivée de déguisé ou non ; de valeureux sportifs et de véritables champions dans tous les cas.

La remise des récompenses se fait au SOLEIL et dans une ambiance festive (merci aux KEKES DU BOCAGE, prix du meilleur groupe déguisé ; merci à tous les autres aussi). Le pot de l'amitié vient conclure cette superbe course.

L'équipe organisatrice et son président Jany HAURE remercient chaleureusement bien sûr tous les coureurs qui nous ont fait confiance, mais aussi nos partenaires et élus qui nous ont soutenus, notre partenaire le Marathon du Médoc, le Syndicat Viticole de Blaye qui a dynamisé la course avec un merveilleux relais de 42 viticulteurs des COTES DE BORDEAUX (l'année prochaine ils dynamiteront la course avec un temps canon). ENSEMBLE, ON EST PLUS FORT !

Nous remercions enfin et plus particulièrement toutes les communes et les centaines de bénévoles qui ont oeuvré pour la réussite de cette manifestation qui ne serait rien sans eux !!!!!!

09/05/2009: Albi: une 31ième édition bien arrosée

Après un 30eme marathon d’Albi sous la canicule, la 31eme édition du deuxième plus vieux marathon français, fut particulièrement arrosée. Mais cela n’a pas empêché les concurrents du semi et du marathon de réaliser de bonnes performances.

Le semi,  épreuve très prisée des coureurs régionaux, eut 850 coureurs à l’arrivée. Benoît Dunet, le coureur aveyronnais l’emporte devant le gersois Christophe Cabanes et le vétéran de l’OM athlètisme, Thierry Alfano, ces trois coureurs ayant couru en 1 h 11’. Laurent Maurel, 5eme en 1 h 12’, est le premier tarnais.

Chez les féminines, la toulousaine Houria Frechou s’impose après un cavalier seul en 1 h 25’ devant la petite junior du Pays Basque Florence Rebeille et l’espagnole Olga Planas Ferrer, toutes les deux en 1 h 28’.

Les derniers du semi n’avaient pas fini lorsque le kenyan Benjamin Bitok, déjà vainqueur en 2007, franchit la ligne en 2 h 18’’ 05 sous l’ovation du public nombreux, qui s’était mis à l’abri dans la tribune du Stadium Municipal. Derrière lui, c’est un podium très international avec l’algérien Azzedine Sakhri, second en 2 h 23’ 48’’ et le vainqueur 2005 et 2008, le russe Alexandre Krestianinov, qui se contentera de la 3e place. Ludovic Pages, premier français, termine 5e en 2 h 30’ 22’’. Les régionaux s’illustreront avec Frédéric Bonotto de Blagnac en

 2 h 35’ , Patrice Bruel en 2 h 36’ pour son troisième marathon couru en avril et bien sûr le tarnais Jacques Kadi, neuvième en 2 h 42’.

Dans la course féminine,  la victoire reviendra à un kenyane également Margaret Wangui après un duel avec la biélo-russe Natalia Chatkina. Elles réaliseront 2 h 47’ et 2 h 49’. Le podium sera complété par la russe Maria Fedoseeva en 2 h 53’. La tourangelle Sylvie Deletang réussira une belle performance en 2 h 59’ et prendra la quatrième place.

Parmi les autres exploits de la journée, à noter celui de Nicolas Bompart, coureur mal-voyant, qui terminera avec son guide Nicolas Boisselier, sous l’ovation du public, dans l’excellent temps de 2 h 49’.

428 marathoniens termineront leur périple dont 42 sous les 3 h, soit 10 % des arrivants. Ensuite,  le reste du peloton finira sous une pluie battante. Certains réussiront à accrocher leurs meneurs d’allure et arriveront à bon port malgré les mauvaises conditions météo, jamais vues à Albi, en 30 ans d’existence.

08/05/2009: La sélection française pour les mondiaux est (presque) connue:

Ca y est il semblerait bien que les français auront deux équipes présentes aux mondiaux de Berlin, chez les hommes six coureurs ont été sélectionnés, il s'agit des 5 premiers français du marathon de Paris plus Simon Munyutu, les sélectionnés sont donc:

- JAMES THEURI
- HAMID BELHAJ
- LOIC LETELLIER
- DRISS EL HIMER
- SAMIR BAALA
- SIMON MUNYUTU

Vous remarquerez que cette équipe est constituée de 6 coureurs, mais seulement 5 seront sélectionnés, ainsi les sélectionnés vont devoir participer à deux stages, et à l'issu de ces stages, selon l'état de forme de chacun, 5 seront retenus, faisant un malheureux dans le lot.. Le but est-il de maintenir la pression sur tous les sélectionnés?

Du côté des femmes il semblerait qu'une équipe sera de la partie ce qui ne semblait pas évident du tout au départ en raison de l'absence de Christelle Daunay, les sélectionnées seraient:

- LAURENCE KLEIN

- PATRICIA LOSSOUARN

- STEPHANIE BRIAND

- CECILE MOYNOT

Malgré tout cette dernière information concernant les femmes reste encore à confirmer.

08/05/2009: Blayes-cîte de Bordeaux, le marathon à l'envers. (sud ouest)

Migrant du dimanche au samedi, le circuit du marathon de Blaye-Côtes de Bordeaux sera aussi parcouru en sens inverse...

La 6 ème édition du Marathon de Blaye-Côtes de Bordeaux s’annonce d’ores et déjà comme une cuvée exceptionnelle. Les organisateurs de l’AMB, soutenus par le syndicat viticole des côtes de Blaye, espèrent atteindre les 600 participants. Fait nouveau, et pas des moindres, le départ aura lieu samedi dans la Citadelle de Blaye, et le circuit se fera en sens inverse, avec un retour intra-muros via la majestueuse porte Dauphine.

La belle vigneronne a su se démarquer de ses cousines nationales. Idéalement située entre vignes et estuaire, c’est avant tout le côté festif et convivial de l’épreuve qui séduit chaque année les marathoniens. Certains fidèles reviennent toujours plus nombreux chaque année. Le bouche à oreille faisant le reste, puisqu’on notera une participation record des « Kékés du bocage », qui seront 60 à s’aligner au départ.

Les organisateurs ont, cette année encore, concocté un programme des plus attractif, en mettant bien sûr l’accent sur les animations musicales placées sur les points chauds du parcours, qui redonnent vigueur et entrain aux coureurs éprouvés par l’effort.

Une vingtaine de dégustations

On recensera plus d’une vingtaine de dégustations de vin, échelonnées sur le parcours, avec un passage incontournable dans les propriétés viticoles de l’appellation, qui ouvrent grandes leurs portes. Et puis, sans rien ôter du défi sportif, la farandole déguisée des coureurs fera ses premiers échauffements sur les cours, à l’heure où le marché hebdomadaire battra son plein.

Voilà qui ne passera pas inaperçu et devrait marquer les esprits. Après ce défilé burlesque et bon enfant, les choses sérieuses commenceront à l’assaut des côtes blayaises.

Des villages accueillants

Le public est invité à se joindre à la fête, tandis que les villages traversés se font chaque année plus accueillants, certains rivalisant d’imagination pour mettre en valeur leurs atouts. Ainsi, les moulins de Berson reprennent vie en couleur, et, un peu plus loin, Eyrans et Saint-Genès afficheront fièrement leur attachement à Bacchus : barriques et grappes de raisins feront une haie d’honneur aux coureurs. Enfin, le retour dans les douves de la Citadelle ajoutera une dernière note prestigieuse au cru 2009.

08/05/2009: Route du Louvre: des kenyans pour faire tomber le record (la voix des sports)

Bien sûr, la Route du Louvre est avant tout une épreuve de masse, un rendez-vous populaire où les milliers d’anonymes sont et resteront toujours les stars du jour. Malgré tout, les organisateurs ont décidé de faire appel à quelques coureurs d’élite pour faire vaciller un peu le record qui est actuellement de 2h20’42".
 

Qui pour passer sous les 2h20’ ? Troisième de l’édition 2006, Stéphane Chopin a été le premier à dévoiler ses ambitions et donc son intention de passer ce cap. Mais le sociétaire des Coureurs de Fond du Cateau ne sera pas seul dans cette entreprise. Plusieurs étrangers ont, en effet, été sollicités pour venir étoffer le plateau et Gérard Fremaux a tiré de son chapeau quelques Kenyans susceptibles de boucler les 42,195 km en 2h18’. « Nous n’avons pas cherché à prendre des athlètes top niveau car le parcours ne permet pas, de toute façon, de faire 2h10’, explique-t-il. On a simplement voulu avoir des gens capables de faire moins de 2h20’. Les managers ont fait des propositions en fonction de ce que l’on recherchait ». Les Kenyans Moses Kibor (2 ème du marathon d’Annecy l’an passé), Duncan Kiptanui, Albert Kipngetich et William Suparimuk seront ainsi de la revue. Et pour les emmener sur de bonnes bases, les organisateurs ont même prévu de mettre un lièvre dans la course en la personne de John Kanda.

« Il est expérimenté. Il va surtout permettre d’empêcher ses compatriotes de partir trop vite et de griller trop d’énergie, confie Gérard Fremaux. C’est important compte tenu du faux plat de Loos-en-Gohelle et de la fin de parcours qui est quand même assez difficile ». Le détenteur actuel du record, Pascal Fétizon, sera également présent mais il n’aura pas de prétentions chronométriques puisqu’il sera là avec l’équipe de France des 100 km, dans laquelle figure aussi le Catésien Frédéric Chopin. Et pour tous ces internationaux, La Route du Louvre entre uniquement dans le cadre d’une préparation. Enfin, on devrait trouver quelques bons clients régionaux sur le 10 km, tel que le Lillois Farid Oukaid, un habitué de l’épreuve, ou encore l’Anzinois Grégory Lemaitre.

26/04/2009: victoires de Samuel Wanjiru et irina Mikitenko

Le champion olympique kenyan Sammy Wanjiru a remporté dimanche son premier marathon de Londres (2 h 05 min et 10 secondes), sans toutefois parvenir à battre le record du monde de l'Ethiopien Haile Gebreselassie comme il en avait confié son intention.LES DERNIERES NOUVELLES

L'Allemande Irina Mikitenko a survolé l'épreuve chez les dames (2 h 22 min 11 sec), devançant de plus d'une minute la Britannique Mara Yamauchi, grande surprise du palmarès 2009.

Le forfait sur blessure de son compatriote Martin Lel, qui l'avait devancé l'an passé, faisait de Wanjiru le grand favori de la course. Il n'a pas fait mentir les pronostics, menant de bout en bout pour devancer de dix secondes l'Ethiopien Tsegaye Kedebe, âgé de 22 ans comme lui, et de 17 le Marocain Jaouad Gharib, qui ont tous deux signé les meilleures performances de leur carrière.

"Je suis très heureux de prendre le record de la course. L'année prochaine, je battrai peut-être le record du monde (2 h 3 minutes 59 sec), a déclaré Wanjiru, dans les temps du chrono établi par "Gebre" à Berlin en septembre 2008 jusqu'à mi-course.

"Au début, le rythme était bon. Mais les 10 derniers kilomètres ont été très durs, avec des hauts et des bas. Et j'ai beaucoup couru seul", a déclaré Wanjiru, qui regrettait peut-être l'absence de Lel.

Vainqueur du marathon de Paris un an après avoir disputé sa première course, Kedebe a pourtant tout fait pour le titiller. Alors que Wanjiru semblait l'avoir irrémédiablement distancé au 35e kilomètres, l'Ethiopien est revenu dans sa foulée au 40e kilomètre.

Mais une ultime accélération de Wanjiru avait raison du médaillé de bronze de Pékin, tandis que Gharib, 2e aux jeux Olympiques, reculait d'une place.

Mikitenko peut amèrement regretter sa blessure qui l'avait privée du voyage en Chine. Car après avoir couru le marathon le plus rapide depuis 2005 à Berlin en septembre 2008 (2h 19 min 19), elle a survolé la course à Londres.

La championne olympique roumaine Constantina Dita, 39 ans, a vite abandonné, tandis que ses dauphines, la Kenyane Catherine Ndereba et la Chinoise Zhou Chunxiu, 30 ans, n'étaient plus dans le coup à mi-course.

Seule la Britannique Yamauchi s'est accrochée, jusqu'à dix kilomètres du but, faisant oublier au public l'absence de Paula Radcliffe. La Russe Liliya Shobukova a fait des débuts prometteurs en marathon en prenant la 3e place.

26/04/2009: Marathon de Marseille: victoire de Benoit Z (La provence)

Le recordman d’Europe de la distance s’est imposé en 2h25’57". Le pensionnaire de l’OM athlétisme s’est imposé malgré des conditions climatiques très difficiles. Thierry Collet et Gaël Flouzat complètent le podium.

Du vent et de la pluie ! Pour sa première édition, version Massilia Sport et Carmasport, le marathon de Marseille s’est déroulé dans des conditions dantesques. Les 4650 concurrents qui ont pris le départ, ce matin peu après 8h devant l’hôtel de ville, peuvent en témoigner. Trombes d’eau et fortes bourrasques ont animé les 42,195 km du parcours. Sans oublier Benoît Z. Le pensionnaire de l’OM athlétisme s’est en effet imposé haut la main dans sa ville avec un chrono de 2h25’57". Certes, loin de son record d’Europe (2h06’36") établi en 2003. Mais l’objectif était ailleurs. Le Marseillais pensait même stopper sa course au semi, histoire de préparer convenablement sa saison estivale. Avec, en ligne de mire, le marathon de New-York.

"Continuer, c’était la meilleure manière de soutenir cet évènement, a-t-il lâché au micro de France 3 Méditerranée une fois la ligne d’arrivée dépassée. Je suis heureux d’avoir gagné et d’avoir apporté un peu de chaleur malgré le temps". Ses poursuivants, Gaël Flouzat (2h27’36") et Thierry Collet (2h31’57"), ne cachaient pas non plus leur satisfaction, surtout au vu des conditions. Aude Kienzler, pour sa part, est la première femme à passer en tête avec un temps de 3h10’37", suivie de peu par Guylaine Paul, du Massilia Marathon (3h13’43"). Si de nombreux coureurs sont déjà arrivés au bout, les derniers sont encore sur le macadam phocéen à avaler les ultimes kilomètres. Au final, on se souviendra, outre les trombes d’eau, que le premier vainqueur du "Marseille Marathon" n’est autre que Benoît Zwierzchiewski.

 

20/04/2009: Le marathon de Lyon définitivement annulé (le progrès)

La 25 ème édition du Marathon de Lyon n’aura pas lieu. Vendredi, en fin d’après-midi, Jean-Pierre Lacroix le président de Lyon Athlétisme (L.A.), le club organisateur détenteur des droits, a mis fin à une longue semaine de rumeurs et de pourparlers en prononçant l’annulation pure et simple du marathon et du 10 km couru en marge de l’épreuve phare.
 

A moins de dix jours de l’évènement (dimanche 26 avril), les coureurs engagés (qui devraient être remboursés), les partenaires et les 400 bénévoles de L.A. ne pouvaient pas être maintenus plus longtemps dans l’incertitude. L’information a aussitôt suscité de très nombreuses réactions dans le milieu de la course à pied, en particulier sur les forums de discussions, mais aussi celle de Canal + Events, le co-organisateur de l’évènement lié par contrat avec L.A.. Dans un communiqué où tous les mots sont pesés, la société affichait « son objectif de maintenir l’édition 2009 du marathon et du 10 km » notamment par « attachement » envers l’épreuve et par « respect des coureurs ».

C’est peu dire que les relations entre les deux partenaires ,opposés sur la marche à suivre, se sont tendues depuis que la crise a fondu sur cette épreuve aux pieds d’argile fragilisée par la concurrence locale du Lyon Urban Trail (7 juin) et souffrant de la comparaison avec la communication déployée à Marseille pour la première édition de son marathon également programmée le… 26 avril. En raison du désengagement substantiel de dernière minute (début avril) du sponsor principal (Suez) et de l’érosion de 20 à 30 % de la participation (3200 coureurs sur marathon et 4300 sur 10 km en 2008), le club redoutait le dépôt de bilan malgré la proposition de Canal + Events d’assurer à L.A. « la rémunération fixe de la prestation rendue, soit 17000 euros », au lieu des 25000 euros habituels.

« Pour le fonctionnement du club, je ne peux pas me passer de notre retour sur investissement, après avoir déjà dû faire face à des pertes de 30000 euros liées à des départs de sponsors », explique Jean-Pierre Lacroix, à qui la mairie avait assuré cette semaine le maintien de la subvention de 40000 euros qu’elle que soit sa décision. « Il n’est pas possible que je continue de creuser mon trou, poursuit-il. Quand je me retourne, je n’ai personne derrière moi. Cette annulation est malheureuse. Dans cette histoire, il n’y a que des perdants. Je partage la tristesse des gens du club attachés à ce marathon et qui sont au bord des larmes, celle de Canal + aussi et des coureurs qui se sont préparés de longue date, mais je dois défendre mes athlètes et mes bénévoles ».

L’adjoint aux Sports Thierry Braillard a déclaré « s’en remettre à la décision de L.A. ». Avec cette annulation, qui semble signifier la mort du marathon, c’est un monument du sport lyonnais créé en 1983, qui disparaît. L’histoire n’est peut-être pas fini. Canal + Events pourrait maintenant donner des suites, comme le suggère en creux la conclusion de son communiqué : « Canal + Events se tient disposé à assumer les conséquences des difficultés rencontrées par l’évènement pour le bien des coureurs et de son partenaire sportif (ndlr : L.A.) dont elle espère pouvoir compter sur le plein soutien logistique dimanche 26 comme le prévoit les engagements réciproques qui courent ». Les dirigeants de la société n’ont pas souhaité ajouter de commentaire.

Canal + Events confirme l’annulation du marathon de Lyon

Dans un communiqué diffusé samedi après-midi, Canal + Events, co-organisateur du marathon de Lyon, a confirmé l’annulation de l’épreuve prononcée vendredi par le club organisateur et détenteur des droits de Lyon Athlétisme : « Bien qu’ayant manifesté sa volonté de maintenir l’épreuve, Canal + Events ne peut que prendre acte de la décision de son partenaire sportif d’annuler l’édition 2009 ». Regrettant cette décision tardive prise neuf jours avant la tenue du marathon (26 avril), la société se réserve par ailleurs « toute possibilité d’action pour réparation du préjudice subi, des frais conséquents ayant été engagés ». Les modalités de remboursements des coureurs engagés seront précisées à partir de demain sur le site de l’épreuve dont le système d’inscriptions a été bloqué.

Hier matin, le Comité d’Athlétisme du Rhône avait tenté l’opération de la dernière chance en proposant son aide financière de manière à « sauver le seul marathon labellisé du département », expliquait son président Jean Forest. « Il s’agirait d’une aide exceptionnelle et unique pour une épreuve exceptionnelle et unique ». Une ultime tentative de sauvetage qui n’a pas empêché l’annulation de l’épreuve.

20/04/2009: Bertrand Euzen transforme l'essai à Nantes (presse océan)

Premier marathon, premier succès. Le sociétaire de l’Athletic Retz Sud Lac a hier chanté sous la pluie.

Le crachin n’est pas forcément le meilleur ennemi des marathoniens. Quand l’on s’attaque à la plus mythique des distances, se faire arroser de bout en bout serait même vivifiant. En revanche, eau du ciel et petit vent frais ne poussent pas le chaland à mettre le nez dehors, sauf à éprouver une irrésistible attraction pour les athlètes en short. Victime de la bruine, la deuxième édition du marathon de Nantes, version « new-look », n’a pas ainsi suscité, côté public, l’attention escomptée. Les fans et familles ont évidemment répondu présent, mais un temps plus clément aurait certainement transformé l’évènement (2000 inscrits, plus de 1700 arrivants) en « nouba » de circonstance. Puisqu’en dépit des éléments, la manifestation monte doucement en puissance, à l’image de son lauréat 2009, païen devenu apôtre. Troisième du « semi » d’Orvault, où il était venu « se préparer », Bertrand Euzen a fait rimer hier « première participation » avec « félicitations ! »

« Honnêtement, j’avais ça en tête, explique-t-il. Je me sentais apte, bien que je débute dans la discipline, à m’imposer ici ». Et le dossard 710 de narrer sa réussite. « Je suis parti au troisième kilomètre, sans toutefois être trop serein. J’avoue que je n’ai pas trop regardé le paysage. Puis petit à petit, j’ai pris mes marques, pour finir au train ». Résultat : un honnête « chrono » de 2h28’47’’, soit presque 2’30’’ de moins que son dauphin, Stéphane Lebreton (Granville). « Cela prouve que l’entraînement paie », sourit Euzen, dont la saison va prochainement connaître une parenthèse. « Comme l’an dernier, je vais couper tout l’été, quelques trails exceptés ». Chez les féminines, la palme est, elle, revenue à Rosine Guibouin (167 ème, Côte de Jade athlétisme, 3h04’06’’), loin devant Rejane Hemery (Loudeac) et Annie Paringaux (Presqu’île guérandaise). Dauphines qui, sans se concerter, ont déclaré de conserve : « Je reviendrai l’an prochain ». Beaucoup devraient suivre.

19/04/2009: Le marathon du charolais dompté par Eric Zablocki. (le journal de saône et Loire)

Comme en cross ou en trails, l'homme qui court plus souvent que son ombre a trouvé le bon rythme, la bonne tactique, pour signer au bas d'un marathon.
Il affirme simplement qu'il « ne voulait pas mourir idiot, » et que la condition sine qua non passait « par une victoire sur un marathon. » Sauf que ce rendez-vous du Charolais succédait à beaucoup d'autres ; le gaillard de St-Maurice-les-Couches ayant enchainé trails et courses sur route au sortir d'une longue et fructueuse saison de cross. Et trois bornes à peine après quitté Gueugnon, son attitude donnait à penser que l'heure était venue de régler la note.
Bouche ouverte, comme à la recherche déjà d'un second souffle, Eric Zablocki laissait Jean-Pierre Pompanon le relayer aux côtés de Denis Berland pour donner le tempo. La troïka gueugnonnaise avait profité des difficultés du début de course pour ne plus tolérer comme interlocuteurs que les seuls Laurent Michellier (Drumettaz) et Bernard Buffet (NL) ; les autres, tous les autres, avaient renoncé. Au 5e kilomètre, atteint en 18'55'', c'est-à-dire très vite compte tenu de la succession de bosses composant ce programme initial, Eric Zablocki était pourtant bien présent. Pareil au 10è, touché en 37'05'', donc toujours sur un rythme osé, malgré une nouvelle alerte sur une poussée d'un Denis Berland n'appréciant pas plus que ça l'intervention de Laurent Michellier, venu mettre le nez à la fenêtre pour apporter sa contribution à la bonne marche du clan des cinq.

Lâché, ressuscité;
Quelques centaines de mètres plus loin cependant, Eric Zablocki effaçait tout en prenant les commandes. Jean-Pierre Pompanon, mal à l'aise sur les à-coups, et Bernard Buffet, proche de ses limites, batailleraient pendant plus de cinq minutes pour combler les quelques mètres déboursés. « J'ai préféré essayer d'amortir les changements de rythme, mais c'était difficile, » expliquera JPP, ravi pourtant de participer « à une nouvelle belle partie de manivelles. » Car devant, sur l'acquis d'un récent semi à Vichy l'ayant rassuré, Denis Berland avait repris son travail de sape ; « je n'aime pas subir la course, j'aime mieux imposer mon train. » Qui mènerait les fugueurs en 1h19.20 à la mi-course ; là ou Bernard Buffet en sur régime, se retirait du jeu.
« A deux, je me suis dit pourquoi pas  » car Denis le métronome, escorté par le savoyard Laurent Michellier, venait de prendre ses aises vis-à-vis de ses équipiers. Quatre mètres, puis bientôt pas loin d'une cinquantaine. Assez pour abattre sa dernière carte ? « C'était trop tôt pour essayer en solo ; je ne fais qu'un marathon par an, j'avais du mal à apprécier mes réserves. » Comme en écho, Eric Zablocki rappelait « qu'il ne faut pas bouger avec le 25e km, au moins. » Repoussé à quinze secondes, il stopperait l'hémorragie pour au contraire grignoter son retard. « Il faut savoir perdre quelques mètres si cela permet d'éviter une accélération trop violente. »
Et malgré un agenda de courses plus chargé que le carnet de bal de Cendrillon déguisée en princesse, Eric Zablocki rejoindrait le duo de tête après quatre bornes de chasse. Le temps de récupérer sur la dernière difficulté (35e km) et le contre partait. Sans réplique.
« Musculairement, j'étais cuit, » avouera Denis Berland, incapable de résister à l'offensive. Laurent Michellier, lui, ne « lâcherait qu'au compte-goutte » selon l'expression du futur vainqueur, mais n'en abdiquerait pas moins. Sans rien regretter. « Je m'étais préparé pour aller au marathon de Londres la semaine prochaine, mais ma forme n'était pas là ; j'ai annulé et j'ai choisi une course plus famille. Aujourd'hui, j'ai vraiment pris mon plaisir. » Dommage que parmi les spécialistes de Saône-et-Loire, beaucoup aient préféré le bouder.

 

Rencontre - Eric Leblacher
Des mondiaux de cyclisme au marathon

La cyclo sportive Claudio Chiappucci lui a tendu les bras l'an passé. Eric leblacher portait alors les couleurs de l'ESC Meaux. Mais le jeune homme a aussi porté le maillot des Pro du Crédit Agricole pour obtenir deux sélections pour les championnats du monde sur route, et le maillot de la Française des jeux pour s'aligner au départ du tour d'Espagne ou enlever une étape de l'Etoile de Bessèges.
« C'est quelque chose à vivre. Mais cinq ans, ça suffisait ; je n'ai pas signé pour deux ans supplémentaires car j'ai eu une opportunité de reconversion. J'avais envie de donner un sens nouveau à ma vie. » En revanche, pas question de laisser le vélo comme pourraient le démontrer les championnats de France 2009 de duathlon programmés le 30 mai. Une spécialité qui explique sa présence au départ des courses hors stade ? Pas si simple.
Victime d'un terrible accident, sérieusement touché à une jambe, Eric Leblacher s'était lancé un défi. « Il y a dix mois, alors que je n'étais pas au top, je souhaiter essayer de faire un marathon en 2009. Juste pour me donner un horizon. » Son rôle de consultant sur Sport+ l'empêchant d'être présent au marathon de Sénart, Eric a donc choisi Gueugnon ; « un parcours très vallonné et au travers de très beaux paysages. »
Pari tenu ; comme il le souhaitait, Eric Leblacher est bien « devenu un marathonien au soir du 18 avril. » manquant son objectif de trois heures pour deux petites minutes seulement qui n'enlevait rien à sa satisfaction. « C'était mon défi ; certains vont à Saint-Jacques de Compostelle à pieds, moi je voulais faire un marathon. Et même si la fin a été très difficile, je suis très content ; à mon avis, c'est une belle petite aventure humaine. »

 

18/04/2009: Marathon de Lyon annulé (le progrès)

Le club organisateur du Marathon de Lyon, Lyon Athlétisme, a annoncé vendredi 17 avril l'annulation de l'édition 2009 qui devait avoir lieu le dimanche 26 avril. Le 10 km qui devait se courir en même temps que l'épreuve de 42,195 km subit le même sort.


Cette décision s'explique par le désengagement du sponsor principal de l'événement (Suez) et une baisse substantielle des inscriptions. "Les conditions économiques rendent l'organisation du marathon impossible cette année", a déclaré le président de Lyon Athlétisme Jean-Pierre Lacroix.

Dans le même temps, la société Canal+ Events (sous contrat avec Lyon Athlétisme pour l'organisation, la promotion et le sponsoring de l'épreuve) a publié un communiqué dans lequel elle "affiche son objectif de maintenir l'édition 2009". L'épreuve appartenant à Lyon Athlétisme, les chances de voir l'épreuve maintenue sont malgré tout nulles.
Le marathon de Lyon avait été créé en 1983.

 

14/04/2009: 1er mai : 10e marathon de Sénart,un marathon écologique,à l'image du territoire

Le 1er mai aura lieu la dixième édition du marathon de Sénart, événement sportif et fête populaire symbolique de cette agglomération nouvelle atypique à 30 km de Paris. Réduction et tri des déchets, transports adaptés, communication éco-responsable : le marathon de Sénart, deuxième marathon d’Ile-de-France après celui de Paris, réduit au maximum son impact écologique, dans la logique de son territoire récompensé en décembre 2008 par la Marianne d’or de l’environnement et du développement durable. Labellisé FFA, le marathon de Sénart se place aussi sous le signe de la solidarité : un départ handisport est prévu et les coureurs peuvent participer au challenge « aider donner ». En parallèle, se dérouleront une course originale et populaire de 11 km, la Sénartaise, et le relais Ekiden disputé par équipes de 6 coureurs sur le même parcours que le marathon. Des animations « rock » dans les dix communes traversées contribueront au succès de cette journée pour laquelle se mobilisent 1 500 bénévoles.

La dixième édition d’une épreuve plébiscitée. Le marathon de Sénart atteint un taux de fidélisation des coureurs de 30% contre une moyenne française de moins de 10% : les coureurs apprécient ce marathon qui se place parmi les dix premiers marathons français. La qualité de service proposée, la chaleur de l’accueil et l’attractivité du parcours expliquent les 1 500 inscrits attendus cette année pour la course phare, les 800 participants à la Sénartaise, prisée des familles et des pratiquants de la marche nordique et les 40 équipes inscrites au relais Ekiden. Le parcours, qualifié de roulant, traverse les dix communes de l’agglomération nouvelle ; il laisse découvrir les paysages de la forêt de Sénart, ceux du Carré, centre névralgique du territoire et les centres villes des communes.

Un Marathon éco-responsable

Réduire l'impact écologique. L’objectif des organisateurs est de réduire au maximum l’impact écologique du marathon de Sénart ; ils travaillent en collaboration avec l'association environnementale PRE qui les conseille tout au long de la préparation de l'épreuve (site internet : pre.asso.fr).Tous les aspects sont intégrés : ainsi, un des 10 commandements du « Code de bonne conduite du marathonien » invite les coureurs à « Ne pas jeter ses déchets dans la nature mais à utiliser des poubelles et des filets ».

Des gobelets en carton recyclable. Pour éviter l’utilisation de 27 000 bouteilles d’eau, des gobelets en carton recyclable de 33 cl seront mis à disposition des coureurs. Le remplissage se fera par des jarres de 2 litres remplies grâce aux 15 points de ravitaillement du réseau d'eau potable installés sur le parcours.

La chasse aux gaspis. De plus en plus de coureurs utilisent des capsules de gels énergétiques. Un filet spécial sera distribué aux participants du marathon de Sénart en même temps que leur dossard pour stocker les capsules vides et autres déchets. Sur les stands de ravitaillement, les déchets seront limités aux gobelets et aux bouteilles énergétiques, le reste des solides distribués étant soit biodégradable soit déjà hors de son emballage. Afin de limiter les déchets dans la nature, les poubelles seront placées à la fin de la zone de ravitaillement et de la zone d'épongeage. Le tri des déchets sera fait sur place et l’ensemble des déchets recyclables recyclé. Tous les documents distribués lors du marathon sont en papier recyclé et FSC, imprimé par des imprimeurs "label vert", et les courriers sont envoyés par mails. Le site Internet a été adapté pour réaliser un maximum d'économie de papier.

Transports alternatifs. Des navettes en bus équipés de filtres à particules seront proposées aux coureurs et spectateurs. Un lien vers la plateforme « covoiturage.fr » a été mis en place ; un parking vélo sera installé dans les villages de départ et d'arrivée afin d'inciter les accompagnateurs à prendre leurs vélos (180 km de pistes cyclables sur le territoire).

Un Marathon solidaire

Le partenariat. Les parties prenantes du territoire de Sénart soutiennent le marathon et ses courses annexes. Les institutions, les entreprises, les habitants contribuent à la réussite de cette journée sportive et festive. 1 500 bénévoles en assurent l’organisation, l’encadrement et la sécurité. Les clubs de cyclistes de Sénart veilleront au respect des règles de sécurité lors du marathon. Ils seront à vélo et reconnaissables par une chasuble et un sifflet.

La course handisport. Le parcours du marathon a été adapté afin de pouvoir accueillir les coureurs en fauteuil. Un départ spécial sera donné une minute avant le départ officiel du marathon, à 8h59 pour les coureurs en fauteuil et les non voyants.

Aider donner. Le marathon est partenaire du site www.aiderdonner.com qui permet aux coureurs qui le souhaitent de soutenir les associations de leur choix.

Un Marathon convivial

Que le rock soit avec vous ! De nombreuses animations sont programmées sur le parcours dans les dix communes qui constituent l’agglomération nouvelle de Sénart. Elles sont placées sous la thématique du rock pour célébrer dignement ce 10e anniversaire. L’an passé, plus de 15 000 spectateurs se sont regroupés sur ce parcours pour encourager les coureurs, et participer aux animations, créant une ambiance plébiscitée par les participants. Pour toute précision : www.marathon-senart.com : parcours, horaires des courses, des transports en commun, témoignages des participants …

06/04/2009: Marathon de Cheverny: Thierry Foulhoux remporte son marathon fétiche: (par votre webmestre préféré)

Le marathon de Cheverny s'est déroulé dans des conditions de course idéales, au niveau climatique et ambiance, tout était au rendez-vous. Le ton fut donné la veille lors de la pasta party, la nouvelle présidente de l'association, qui prend le relais de Christian Hurson encore présent qui se retire en douceur de l'organisation, désormais confiée à une jeune équipe dynamique ce qui semble présager un avenir radieux pour cette épreuve. Tintin, le capitaine haddock, les Duponts, le professeur Tournesol, ils sont tous là pour amuser petits et grands dans l'ambiance chaleureuse de la salle de l'orangerie, à deux pas du château de Cheverny qui attend les coureurs pour le lendemain.

Le lendemain, à neuf heures pétantes, les 1387 inscrits sont lâchés, très vite un petit groupe se détache et la silhouette de Thierry Foulhoux s'impose déjà. Il semble très vite évident que sauf défaillance, la victoire lui est promise, lui qui connaît par coeur le parcours pour y avoir triomphé à de nombreuses reprises n'avait pas d'adversaires susceptibles de l'inquiéter et l'emporte en 2:31:00. Derrière la vainqueur du challenge marathon-info, Patrice Bruel, fait une course remarquable pour terminer second en 2:34:11, un de ses meilleurs chronos de ces trois dernières années. Le Breton Stéphane Deleurme complète le podium alors que le premier coureur local est Oswald Cochereau, 5ième en 2:37:05.

Chez les femmes on retrouve Murielle Brionne, qui commence de la plus belle manière sa saison de marathon en l'emportant pour sa première participation au marathon de Cheverny qui plus est en battant le record sur ce parcours (le record de l'épreuve datant du marathon de Chambord qui a précédé celui de Cheverny), elle réalise 2h52'41", malgré des soucis gastriques qui l'ont obligé de s'arrêter au 40ième kilomètre pour vomir. La même mésaventure lui arrivera une fois la ligne d'arrivée franchie, le courage des marathoniens n'est pas une légende. Elle devance Helene Lorillier et Patricia Tortes.

On retrouvera Patrice et Murielle au marathon d'Annecy qui s'annonce déjà passionnant.

Pour ma part après un départ un peu rapide et surtout une fringale au 34ième kilomètre, je finis en 3h12' ce superbe marathon après un an et demie d'arrêt et de gros soucis personnels, mais quel plaisir de refranchir la ligne d'un marathon!!  Un parcours assez roulant, mais avec des faux plats et des chemins en cailloux blancs qui au deuxième passage font un peu mal sous les pieds (alors qu'au premier tour bien entendu, on n'y fait peu attention). Je ne peux que vous conseiller de participer un jour à cette épreuve, vous l'avez élue coup de coeur marathon-info et je comprends mieux pourquoi aujourd'hui!! Prochaine étape pour moi, le marathon du Mont st Michel. Mon ami Roger dit "rodgers" vous parlera de ses impressions dans son journal quand il sera rentré de vacances (le veinard!!), mais il a réalisé pour sa part 3h09' et je l'ai vu me passer sans pouvoir rien faire au 37ième kilomètre!! sacré Roger, une semaine après avoir couru à Clermont Ferrand, il faut le faire!!

06/04/2009: Marathon de Rotterdam: Kibet à 28 secondes du record du monde: (20 minutes)

Le Kényan Duncan Kibet a remporté le marathon de Rotterdam en 2h04'27, troisième troisième meilleur temps de l'histoire.

Il s'est approché à 28 secondes du record du monde de Haile Gebreselassie (2h03'59) et a devancé au sprint son compatriote James Kwambai, classé dans le même temps.Kibet a nettement amélioré le record du parcours détenu par un autre Kényan, William Kipsang (2h05'49). Révélé sur le tard, il avait débuté sa carrière sur marathon à 30 ans, en novembre 2008 à Milan, où il s'était imposé en 2h07'53.

«Quand j'ai entendu que le marathon de Paris (ndlr: disputé le même jour, en matinée) s'était couru en 2h05'47, j'ai su que cela irait beaucoup plus vite ici. Les conditions étaient excellentes et les athlètes capables de réaliser un temps historique», a déclaré l'organisateur néerlandais Mario Kadiks.

Chez les dames, la Russe Nailia Joelamanova s'est imposée en 2h26'30, devançant la Kényane Lydia Cheromei et la Roumaine Adriana Pirtea

06/04/2009: Records à la pelle à Paris

La 33e édition du marathon de Paris a révélé dimanche un nouveau talent, Vincent Kipruto, de l'insondable école kényane de fond, qui a remporté l'épreuve dans le temps record de 2 heures 05 min 47 sec.
L'ancienne marque de référence était la propriété de son compatriote Mike Rotich, vainqueur en 2003 en 2 h 06 min 33 sec.
Troisième du marathon de Reims l'an dernier, sa référence jusqu'à ce dimanche, Kipruto, 22 ans, a fait exploser dans le Bois de Boulogne un groupe d'une quinzaine de concurrents.
Il a précédé l'Ethiopien Bazu Worku (2 h 06:15.), pas encore 19 ans et vainqueur il y a un mois du semi-marathon de Paris, et un autre Kenyan, David Kyeng (2 h 06:26.). L'Ethiopien Yemane Adhane, 4e, est également descendu ( 2 h 06:30) sous l'ancienne marque de Rotich.
"Je savais dans ma tête que je pouvais faire moins de 2 heures 06 min", a déclaré le vainqueur. Les lièvres avaient idéalement lancé la course, passant au semi-marathon (21,097 km) en 1 h 02 min 45 sec.
L'an dernier, l'épreuve avait déjà permis de découvrir un grand talent, l'Ethiopien Tsegaye Kebede, médaillé de bronze aux JO quatre mois plus tard à Pékin. C'est le chemin de la découverte emprunté par les organisateurs parisiens qui ne peuvent pas lutter financièrement avec leurs collègues de Londres ou Berlin.

Daunay pulvérise le record de France

C'est le quatrième marathon de sa carrière et elle en prend la troisième place du 33e marathon de Paris en battant son propre record de France, le marathon de Paris a souri à la Française Chritelle Daunay. L'épreuve féminine a été remporté par l'Ethiopienne Atsede Bayisa, en 2 h 24 min 41. (temps officieux), devant sa compatriote Aselefech Mergia (2 h 24:59), la Française coupant la ligne une minute plus tard en 2 h 25 min 42 sec (temps officieux). La Marseillaise améliore son ancienne marque - 2 h 28 min 24 sec, établie le 27 janvier 2008 à Osaka, au Japon - de près de 3 minutes.

A 34 ans, Christelle Dauney disputait le quatrième marathon de sa carrière, elle avait pris la 20e place aux JO-2008 à Pékin. «C'est un jour merveilleux. Je m'étais préparée à fond pour ce jour mais cette période (de préparation) a été très difficile», a-t-elle indiqué. Comme prévu, Daunay a pris un départ prudent, passant au 15e km avec une minute de retard sur un groupe de tête fort de sept concurrentes. La championne de France de cross-country, entouré par plusieurs leaders d'allure, a remonté de nombreuses positions dans les derniers kilomètres.

 

30/03/2009: Montauban couronne Michel Trémolle ( la dépêche du midi)

Petit Rappel historique : il y a vingt-cinq siècles, Philippidès courrait de Marathon à Athènes pour annoncer la victoire des Grecs sur les Perses, avant de mourir à son arrivée dans l'actuelle capitale de la grèce. De là naquit l'épreuve du marathon. Voilà pour la légende.

Hier matin, au départ de la deuxième édition du marathon de Montauban, les concurrents ne devaient pas penser à Philippidès mais bien aux kilomètres de bitume qu'ils allaient devoir avaler. Ceux qui l'ont déjà fait le savent, courir un marathon signifie se dépasser. C'est pourquoi il faut féliciter les 189 concurrents qui ont bouclé le difficile parcours tracé dans les rues de Montauban. Mais si certains sont venus pour « s'amuser », d'autres étaient au départ avec des idées de victoire plein la tête.

michel trémolle comme à la parade

C'était notamment le cas de Sébastien Nodari et Michel Trémolle, respectivement deuxième et troisième de cette même épreuve en 2008. Nodari prenait les devants rapidement mais calait avant le 30e kilomètre, moment choisi par le Montalbanais d'adoption Michel Trémolle pour passer à l'action. Il faut dire qu'il a fait une véritable démonstration dans les rues de Montauban, au point de gagner dans un très bon temps (2 h 47 min 04 s). Le caporal-chef du 17e RGP, Eric Imart cueillait la 2e place après avoir bien géré sa course, devant Sébastien Daydou et Sébastien Nodari, qui échouait à 13 secondes du podium.

Dans le 10 kilomètres, Arnaud Bessède s'est imposé sans trembler devant Farid Gasmi et Gilbert Gaillard. Le sociétaire du club de Balma a distancé son poursuivant peu après la mi-course pour s'imposer dans l'excellent temps de 31 : 10. Dans le semi-marathon, le suspense a également fait long feu. Dès le 12e kilomètre, Frédéric Bonotto se trouve seul et conclut sa course en en peu plus d'1 h 11.

Quoi qu'il en soit, il convient de féliciter les quelque 1 700 particpants pour le spectacle offert. Le public a également répondu présent pour cette deuxième édition du marathon. L'Esplanade des Fontaines était pleine de monde pour assister au départ à 9 h 30 et plus encore pour applaudir les concurrents lors de leurs arrivées.

Ce fut donc avant tout une belle fête et une belle réussite populaire pour ce jeune événement, qui en appelle d'autres.

La réaction du vainqueur, Michel Trémolle : « J'étais en pleine forme. Il y avait du monde au bord de la route, ça stimule. Le parcours était très beau, c'est l'idéal pour découvrir la ville. »

27/03/2009: Albi, prêt pour une 31e édition du marathon

  Le marathon d’Albi, le 2e plus ancien marathon de France, est de nouveau dans les startings block pour sa 31e édition.

  Le parcours sera légèrement modifié par rapport à l’édition précédente, afin d’être moins tortueux et plus roulant. La boucle en ville sera réduite à 7,5 km au lieu de 11 l’an dernier.

  Vous partirez toujours de l’avenue Colonel Teyssier en face du Statium, mais vous prendrez la boucle à l’envers : cela vous permettra de passer devant la cathédrale en év itant la côte du Castelviel. Ensuite, vous reviendrez vers le Stadium pour effectuer un tour de piste.

  La suite du parcours sera classique : un aller retour dans la vallée du Tarn.Le semi marathon fera demi tour à St Juery et le marathon deux kilomètres après le deuxième tunnel.

  Bien sûr, l’arrivée aura lieu sur la piste du Stadium où vous n’aurez qu’un seul tour à boucler.

  Le semi et le marathon effectuerons pratiquement 14 km ensembles ce qui permettra aux concurrents du semi de suivre eux aussi les meneurs d’allure.

  Nouveauté cette année : il vous sera proposé sept meneurs d’allures tous les quarts d’heures de 3 h 00 à 4 h 30. Vous pourrez les découvrir sur le site internet du marathon.

  Au niveau des récompenses, les coureurs régionaux ne seront pas oubliés avec une grille de prix qui leur est réservée. Et bien sûr, chaque coureurs du semi et du marathon recevront un tee shirt technique.

  L’équipe du marathon d’Albi vous attend nombreux le dimanche 26 avril 2009 pour continuer une tradition commencée il y a 30 ans.

23/03/2009: Record de l'épreuve pour Kimwole à Monaco (Monaco matin)

Le port de Monaco était bien animé hier matin, premier dimanche de printemps, malgré une température frileuse sous un ciel clair. Des grappes de coureurs à pied s’échauffant en tous sens, ont vite informé les quelques passants : « Un marathon va partir ».

Un départ canon, avec un premier kilomètre en 3’05’’, sous la conduite de l’Ethiopien Tum Tuko, encouragé par un public enthousiaste. Un « client » classé 5 ème en 2008, bien décidé à gravir les marches du podium. Revenu sur le port après une première boucle de 3 km, le groupe de tête avait changé avec Benoit Z, lièvre de luxe, Kunda, autre lièvre, et le favori Ben Mutaï Kimwole (Kenya), déjà installé aux premières loges. Le Russe Andreï Bryzgalov n’était pas loin, en embuscade, en compagnie du Kenyan Christopher Rutto.

Z s’étant arrêté après 21 km, au demi-tour de Latte (Italie), Kimwole fut encore escorté de Kunda jusqu’à Menton (km 25) pour finir seul, poussé par le public jusqu’à la piste du stade Louis-II, dans le temps record de 2h11’01’’, contre 2h11’26’’ pour Kenneth Cheruiyot en 1999. Jackson Rono, bon finisseur, et Bryzgalov, qui déborda Christopher Rutto au Larvotto, ont conquis les places d’honneur à plus de 6 minutes du vainqueur. Laurent Léglise, 8 ème en 2h37’35’’, termine premier Français, et Franck Duportal (Menton), premier régional en 2h49’25’’.

Belaynesh Bekele s’impose chez les féminines

Dans le marathon féminin, la Kenyane Florence Chepkurui, avec 11 mn d’avance sur l’Ethiopienne Belaynesh Bekele, a subi tout à la fin une terrible défaillance. Portée par des concurrentes compatissantes, elle a été disqualifiée après avoir touché de si près une si belle victoire. En 2h48’48’’, à la 13 ème place au général, la jeune Belaynesh Bekele (Ethiopie), 21 ans, s’est finalement imposée, suivie de près par les Russes Ekaterina Fateeva, 24 ans, en 2h51’29’’, Elena Kozhevnikova, 2h52’11’’ et Jeanna Malkova, 2h56’18’’.

Dans un 10 km, parti 45 minutes après le marathon, deux jumeaux suédois, âgés de 23 ans, Peter et Henry Gross, ont devancé 993 autres concurrents en 31’20’’ et 31’29’’, dont le Monégasque Kaïs Adli. La première féminine est Cécile Roblez (AC Cannes) en 39’34’’. Avec 689 classés dans le marathon, c’est un peloton de 1672 concurrents qui a couru hier en Principauté de Monaco.

20/03/2009: Kourou: quelques passionnés et un Bordelais: (France Guyane)

Francis Ingles remporte le 19 ème Marathon de l’Espace sous un soleil de plomb. Près de 700 coureurs ont foulé les routes kourouciennes.
 

Il faisait encore nuit, ce dimanche matin, lorsque les 111 concurrents du 19 ème Marathon de l’Espace se sont élancés de la pointe des Roches. Une fraîcheur relative régnait encore sur Kourou mais le ciel, dégagé, annonçait déjà une matinée ensoleillée et chaude. Une heure plus tard, alors que les premiers marathoniens foulaient déjà la route de l’Espace, les premiers relayeurs prenaient à leur tour le départ pour l’épreuve par équipe. Le thermomètre entamait son ascension et, devant, chez les « individuels », certains commençaient déjà à accuser le coup. Parmi les derniers concurrents à entrer dans l’enceinte du CSG, on en a vu marchant, récupérant leur souffle, la casquette comme seul point d’ombre. En tête de la course, le Bordelais Francis Ingles, invité par les organisateurs, n’est pas venu faire du tourisme. Ce spécialiste du marathon (troisième aux championnats de France) veut faire honneur à l’invitation qui lui a été faite en prenant rapidement le commandement des opérations. Il file sans un regard vers les installations spatiales et bascule en tête au demi-tour. Au même instant (ou presque), l’équipe « Fanion » de la Légion effectue le premier relais, déjà largement en tête de l’épreuve par équipe. A l’instar de Francis Ingles, elle survolera sa course, relayant le gros de la troupe très loin derrière.

Un retour « vent dans le nez »

Pour Ingles, le retour vers la pointe des Roches s’annonce tout de même moins aisé, le vent s’étant levé. Mais en coureur expérimenté, il saura gérer pour terminer relativement frais après avoir couru les 42,195 km en 2h48’05". Un temps qui reste loin de ses meilleures performances mais qu’il relativise : « Je voulais gagner avant tout. Le temps, ce n’était pas l’important aujourd’hui ». Christophe Le Saux termine deuxième à 8 minutes. Le coureur du Tac, club organisateur, en pleine préparation pour les championnats de France des 24 heures, ne devait pourtant pas être au départ. « Ca ne fait pas partie de ma préparation mais je me suis quand même décidé à la dernière minute. Je pense que j’aurais pu concurrencer Ingles si je l’avais bien préparé ». Gwenaël Breton prend la troisième place à près d’un quart d’heure du vainqueur. Première féminine, Isabelle Gumilar termine onzième au général et remporte surtout une cinquième victoire au Marathon de l’Espace. Pas vraiment une surprise pour elle, qui préfère en rire à l’arrivée. Sourire aux lèvres, coquette jusqu’à se recoiffer devant les caméras, elle avouera tout de même qu’elle aurait aimé entrer dans les dix premiers du général. « Ce n’est pas grave, conclut-elle, ce sera mon objectif pour l’an prochain ».

Du côté des équipes, comme prévu, le Fanion termine largement en tête. Parmi les nombreuses équipes du 3 ème REI engagées dans la compétition, c’est celle qui avait été « programmée pour gagner », comme le confiait l’un de ses membres à l’arrivée. Sur le final, les relayeurs d’une même équipe accomplissent les deux derniers kilomètres du parcours ensemble. Si certaines semblaient un peu désunies, celle-ci paraissait ne faire qu’un : la rigueur et la solidarité des légionnaires peut-être... Derrière, les concurrents et les équipes arrivent au compte goutte. Les écarts avec le vainqueur ne comptent plus vraiment, c’est la course de ceux qui veulent juste se faire plaisir, battre leur record personnel, ou se prouver qu’ils en sont capables. Il y a aussi les férus, ceux qui ne courent pas (ou plus) pour la gagne mais qui ne rateraient pas un marathon. Parmi eux, de nombreux vétérans comme Daniel Lapompe-Paironne, président de la ligue d’athlétisme, Claude Lemki qui avait essuyé les plâtres du marathon kouroucien lors de la première édition en 1991, ou encore Maurice Luzard, président de Matoury 2000 qui avouait à l’arrivée : « Ce n’est plus de mon âge ». Parions qu’il en sera encore l’an prochain, comme de nombreux autres passionnés.

- Francis Ingles (Vainqueur de l’épreuve) : Un parcours exigeant
J’ai réalisé un temps moyen, avec 15 km/h de moyenne. J’ai terriblement souffert de la chaleur, certains kilomètres ont été un vrai calvaire. Dans les quinze dernières bornes, j’étais obligé de me ravitailler tous les 500 mètres. Le parcours est très roulant mais exigeant, avec beaucoup de longues lignes droites, ce qui est très dur psychologiquement. Sur le retour, il y avait aussi le vent qui déshydrate encore plus que le soleil, mais bon je me disais que je n’étais pas le seul à souffrir. D’ailleurs je pense que tout le monde a plus ou moins éclaté.

- Isabelle Gumilar (Vainqueur dames) : Entraînement rigoureux
Je suis partie moins vite que d’habitude, j’ai essayé de mieux gérer. Je connais bien le parcours avec le retour difficile. Il y avait un peu de vent mais pour la chaleur, ça va, je suis habituée. J’aime beaucoup cette distance, peut-être parce que c’est une vraie galère... Si je gagne pour la cinquième fois, c’est surtout grâce à un entraînement rigoureux, il n’y a pas de secret. J’ai un programme très sérieux que je suis avec mon entraîneur. On travaille l’allure. Pendant les huit dernières semaines je faisais une sortie de 2 heures à 2h30 tous les dimanches.

- Stephane Choquey (Vainqueur du relais avec l’équipe 3 ème REI Fanion) : Une route interminable
C’était assez difficile, surtout à cause de la chaleur, mais aussi de la pression des autres équipes. J’étais le deuxième relayeur, donc j’ai pris la route de l’Espace, elle est interminable. Pour ne pas se décourager, le mieux, c’est de penser à autre chose, mais tout en restant concentré. Il y avait beaucoup d’équipes du 3 ème REI, mais nous étions celle qui était destinée à gagner. Il faut savoir que nous sommes tous volontaires

19/03/2009: Röthlin souffre d'une embolie pulmonaire: (le matin)

Viktor Röthlin souffre d’une embolie pulmonaire et doit cesser toute activité sportive pendant au moins un mois. Rentré précipitamment samedi de son camp d’entraînement au Kenya, le marathonien obwaldien est contraint de reporter ses objectifs à l’automne au plus tôt.

Comme redouté, le vice-champion d’Europe doit renoncer au marathon de Londres le 26 avril. Les tests médicaux pratiqués ces derniers jours ont révélé une embolie aggravée par une pneumonie et la présence de poches d’eau dans les poumons. Röthlin a raconté avoir craché du sang les derniers jours de son séjour au Kenya, où il était allé se préparer dès début janvier. Outre l’administration d’antibiotiques pour soigner sa pneumonie, le marathonien devra subir pendant six mois un traitement pour fluidifier son sang.

Une thrombose veineuse est à l’origine de tous ces problèmes, selon la Faculté. Elle est très probablement survenue lors du vol retour des Emirats arabes unis, où Röthlin était allé courir un semi-marathon à mi-février. Le champion a raconté s’être retrouvé coincé pendant cinq heures dans une rangée de quatre passagers et s’être senti mal. La semaine suivante, l’entraînement s’est encore bien déroulé, mais tout s’est subitement dégradé la semaine suivante. Mercredi passé, la sonnette d’alarme a été tirée lorsque Röthlin a ressenti des douleurs dans la poitrine et une détresse respiratoire, avant de cracher du sang, au terme d’un léger footing de 10 km. Suivant l’évolution de sa santé, le meilleur athlète suisse envisage de disputer un marathon à l’automne.

 

05/03/2009: Radcliffe forfait pour le marathon de Londres

La Britannique Paula Radcliffe, détentrice du record du monde de la discipline et triple vainqueur de l'épreuve a déclaré forfait pour le marathon de Londres, qui se disputera dans la capitale anglaise le 26 avril prochain. Victorieuse en 2002, 2003 et 2005, la championne anglaise, qui s'est cassé un orteil lors d'un entraînement à Albuquerque regrette amèrement ce forfait de dernière minute : «Je suis terriblement déçue d'avoir à me retirer de la course, cette année. J'attendais avec impatience de courir devant les formidables spectateurs de Londres qui m'ont toujours été d'un grand soutien

Radcliffe, qui vise certainement les Mondiaux de Berlin (15-23 août) après deux échecs lors des grands rendez-vous internationaux (à Athènes et Pékin) a par ailleurs ajouté:
«J'envisage de me faire opérer afin d'être totalement guérie et de prévenir d'autres problèmes à l'avenir.» En effet, en plus de sa fracture, elle pourrait souffrir d'une excroissance osseuse au même pied.

01/03/2009: Victoire de Paul Tergat à Lake Biwa: (CIO)

Le Kényan Paul Tergat, qui aura 40 ans en juin, a remporté dimanche à Otsu (centre) le marathon de Lac Biwa dans un temps de 2 heures 10 minutes et 22 secondes, devant l’Espagnol Jose Rios (2 h 10 min 36 sec), double vainqueur de l’épreuve.

Tergat, ancien recordman du monde de la distance (2h04’55") et actuel deuxième performeur de l’histoire, complète un immense palmarès sur les longues distances. Double vice-champion olympique (1996 et 2000) et vice-champion du monde (1999 et 1997) sur 10000 m, Tergat est également double champion du monde du semi-marathon (1999 et 2000) et triple champion du monde de cross-country (de 1997 à 1999). Un groupe de 24 concurrents occupait encore la tête jusqu’au 30 ème km. Mais rapidement ils n’étaient plus que cinq à pouvoir viser la victoire : Tergat, Rios, l’Erythréen Yared Asmerom, le Japonais Masaya Shimizu et l’Ethiopien Guta.

Après une accélération de Rios au km 39, Tergat, toujours dans la foulée de l’Espagnol, s’est détaché à moins de 1500 m de la ligne d’arrivée. L’Erythréen Asmerom s’est adjugé la troisième place, à 27 secondes du vainqueur, en battant le Japonais Masaya Shimizu au sprint. "C’était une belle compétition même s’il y avait beaucoup de vent. La course était serrée et je suis content d’avoir gagné car j’étais très fatigué en raison du décalage horaire. J’espère que je vais vite refaire des bons chronos", a déclaré Tergat, 4 ème du marathon de New York en novembre dernier

 

01/03/2009: Le marathon de Barcelone endeuillé

Un concurrent irlandais participant au marathon de Barcelone est décédé dimanche d'un "accident cardio-vasculaire" alors qu'il disputait l'épreuve, a-t-on appris dimanche auprès des organisateurs. "Le jeune coureur irlandais de 27 ans Colin Dunne est décédé suite à un accident cardio-vasculaire durant l'épreuve alors qu'il se trouvait au km 34,5. Le Kenyan Johnstone Chebii, 39 ans, a remporté l'épreuve qui a battu son record de participation avec un total de 9.702 inscrits.

10/01/2009: Gebre pour un nouveau record à Dubai

Comme l'année dernière où il remportait la course mais échouait de peu pour le record du monde, Haile Gebresselassie sera de nouveau présent pour empocher les dollars de Dubai mais également pour battre à nouveau son record du monde, et Gebre est plus confiant que jamais, en effet il se trouve beaucoup plus en forme que l'an dernier où une petite blessure 15 jours avant la course l'avait handicapé, cette année il précise que tout est ok, et qu'il vient pour passer sous les 2h04, faire dans les 2h03'30" serait son objectif, mais il dit aussi pouvoir faire un peu moins de 2h03'. A suivre donc dès vendredi les résultats de cette course qui regroupe un gros plateau, sans conteste l'évènement de ce début d'année 2009.

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